Une famille d’assassins ?
Qui est Daniel Cross ? Au premier abord, il ne paie pas de mine, c’est un ex-taulard et un ex-toxicomane qui fait des crises de démence… Où il se retrouve plongé dans le passé, en Russie tsariste, où il revit comme un assassin cherchant à éliminer le tsar Alexandre III. Cross est bientôt pris en charge par l’ordre des Assassins. Il rencontre bientôt Paul Bellamy, puis le mentor. Cross découvre que ses crises le replongent dans la vie de son arrière-grand-père Nikolaï Orelov un siècle plus tôt. Lui-même membre des Assassins, Orelov a tenté effectivement d’assassiner le tsar, dans le cadre du conflit qui oppose les Assassins aux Templiers. Car le Romanov possédait un artefact intéressant les deux camps. Et c’est encore le cas aujourd’hui.
Dans l’univers d’un jeu vidéo
Pour ceux qui ne le savent pas encore, Assassin’s Creed est désormais une série de bande dessinée s’inscrivant dans l’univers du jeu et en racontant les différentes histoires. Ici c’est Karl Kerschl, qui a travaillé sur Superman ou The Flash, et Cameron Stewart (on l’a connu sur le Batman & Robin de Grant Morrison) qui se collent à la tâche de mêler le passé et le présent, Cross et Orelov, dans l’esprit du jeu. Le résultat est plutôt honnête et distrayant, réservé avant tout aux nombreux amateurs de la licence Assassin’s Creed. A lire donc.
Sylvain Bonnet
La Chronique de 16h16