Au cinéma cette semaine

 

La famille Davison est réunie dans sa maison de campagne pour célébrer l’anniversaire de mariage des parents. Alors que chacun commence à laisser éclater ses frustrations et rancoeurs, la maison est prise d’assaut par un groupe de tueurs masqués. La réunion de famille tourne au jeu de massacre, les assaillants tentent de les supprimer un à un. Mais sous ses airs d’innocente petite amie, Erin va s’avérer pleine de ressources…

 

Bande-annonce : 

 

You're Next - Bande-Annonce VOST par ohmygore

 

FILM DE CULTE : « Même si on pourra regretter que le film se cache, par peur du ridicule, derrière un humour et un second degré extra-diégétiques un peu trop convenus, il faut reconnaître qu’il y a là une certaine générosité dans cette ambition de faire que tout le public s’amuse bien. »

DEVILDEAD : « Le métrage est un peu inégal tout en n’offrant pas une originalité exceptionnelle ! Au moins, il se montre plutôt efficace, ce qui n’est pas si commun ! »

PREMIERE : « Fidèle à sa réputation de faire grand avec des moyens limités, le réalisateur indépendant Adam Wingard manie habilement l’humour sans neutraliser l’intensité des situations qui s’enchaînent à un rythme frénétique et euphorisant. »

EXCESSIF/TF1 : « Le réalisateur Adam Wingard exploite avec beaucoup d'ironie, de sarcasme et de sang tout ce que Michael Haneke dénonçait dans Funny Games. Seulement, contrairement à Haneke, Wingard n'a pas grand-chose à dire, s'inscrivant dans la veine parodique et cynique du Wes Craven des années 90 (Scream). »

CRITIKAT : « Fort bien construit et pensé, le film a tout de l’exercice de genre réussi, à l’intelligence formelle efficace, au bagage cinéphilique perceptible. »

LES INROCKUPTIBLES : « C’est là une tendance malheureuse de la frange la plus indé et sceptique du cinéma bis, de croire que la seule alternative au mainstream qui gangrène l’horreur passe par la dérision. » 

 

 

 

 

Le film est un exercice d’autobiographie imaginaire. Bien que les faits et les personnages soient réels, la fiction dépasse la réalité dans un univers poétique où le réalisateur réinvente sa famille et notamment le parcours de son père jusqu’à la rédemption, réconciliation d’un homme et de son enfance.

 

 

La Danza de la realidad Bande-annonce par toutlecine

 

FILM DE CULTE : « Images surréalistes, allégories et mysticisme bouillonnent de concert, dans un ensemble qui manque souvent de rythme mais qui trouve sa cohésion dans l’éclat poétique de ses visions. De plus, la torpeur qui menace plus d’une fois de plomber le tout se retrouve régulièrement brutalisée par des fulgurances érotiques et violentes. »

EXCESSIF/TF1 : « Terriblement beau, ivre de liberté et rétif à tout compromis, extrême et excessif comme son auteur. »

PREMIERE : « Drôle, baroque, peuplé de freaks en tout genre, ce poème généreux au kitsch assumé navigue entre relecture surréaliste de l’Odyssée d’Homère et fable biblique sous LSD. »

TELERAMA : « Le film a, en lui, une telle force qu'il emporte sur son passage tous les pièges et tous les dangers. Comme Alejandro Jodorowsky ne ressemble à personne, il réinvente tout. Et surtout ce que le cinéma devrait préserver à toute force : l'audace. »

CRITIKAT : « Il n’est pas certain que le temps ait joué en la faveur d’Alejandro Jodorowski, tant sa capacité d’évocation par l’imagerie semble s’être momifiée en une application de vignettes dévitalisées. »

 

Sylvain Fontaine