La journaliste Sylviane Doise s'essaie pour la première fois à la littérature jeunesse avec La Malédiction de Jack l'Eventreur. Elle avait signé il y a une décennie un polar pour adultes : Intimité d'ogresses.

Malédiction familiale.

Toutes les nuits, le jeune Arthur rêve qu’un horrible personnage menace de l’enlever. Un cauchemar qui inquiète son frère et surtout sa mère qui décide d’emmener ses deux fils chez leur grand-père, un personnage pas très chaleureux reclus dans sa vaste demeure anglaise. Pourquoi ? Il semble que ce rêve est annonciateur du retour de la malédiction de la famille. Une malédiction qui les lie à Jack l’éventreur et qui a déjà pris le père des deux petits garçons.

Deux petits garçons très courageux et un scénario pas très crédible.

Face à la menace, Arthur et son frère Luc vont se serrer les coudes. Notamment quand leur propre mère sera en danger de mort. L’auteur Sylviane Doise va les faire jouer les héros pour défier l’un des plus grands criminels de tous les temps. En cela leur attitude sera remarquable remportant sans doute l’adhésion des plus jeunes lecteurs. On regrettera simplement qu’ils ne se comportent pas vraiment comme des enfants.

Surtout le scénario semble cousu de fil blanc et ne peut véritablement souffrir la comparaison face à d’autres romans jeunesses plus ambitieux et originaux et mieux écrits. S’il est donc difficile de le déconseiller véritablement (après tout, vos têtes blondes seront sans doute ravies des exploits de Luc et Arthur), on ne peut que vous souffler de bien regarder les étagères jeunesse à côté de La Malédiction de Jack l’Eventreur. Il y a sans doute des ouvrages plus intéressants pour les enfants.