Le prince aux plumes

Le prince aux plumes

Michaël Sterckeman est né en 1976 à Lille. Rapidement il s'oriente vers la bande dessinée et s'inscrit à l'École supérieure de l'image à Angoulême. Une formation qui lui permettra ensuite de sortir Petit Manège chez Ego Comme X en 2000. Après plusieurs mois de silence (et de boulot dans l'illustration), le voici ce retour avec un album dédié aux enfants : Le prince aux plumes.

Prince et journaliste

Le prince n'est pas seulement prince. Il est surtout journaliste. Un métier qui le passionne et qui lui fait parcourir des kilomètres et des kilomètres avec ses amis pour rapporter tous les événements de la Pichounie. Et il s'en passe des choses dans ce pays ! Entre les compétitions sportives, les groupes de rock en tournée et les sectes qui s'installent dans le coin, Le prince est souvent débordé ! Et il faut tout finir à temps pour l'édition du lendemain.

Une grosse diversité des thèmes

Le prince aux plumes est une bande dessinée étonnante. Destinée à la jeunesse, elle aborde un nombre importants de thèmatiques. En plus des amourettes classiques des personnages ou des petites histoires à chute habituelles, on est surpris de trouver des reportages du Prince sur une secte par exemple ou sur un personnage qui en cachette le soir détruit les panneaux publicitaires. Des thèmes très contemporains mais également sensibles. Et l'on est pas sûr que le traitement choisit soit parfaitement adapté aux plus jeunes. La secte est par exemple presque sympathique et surtout les adeptes passent pour des bennets incapables de remettre leurs croyances en cause. Sans doute un petit coup d'oeil par dessus l'épaule de vos enfants pendant la lecture ne sera pas forcément inutile, histoire de rediscuter de certains récits. Car pour autant, il ne faut pas condamner cette BD. D'abord parce qu'encore une fois les thèmes abordés sont très diversifiés et contemporains. Ensuite parce que c'est une première approche du monde du journalisme et de ces contraintes qui n'est ininteressante. On regrettera simplement des dessins un peu trop simplistes, avec un manque de détails et de décor évident et un peu préjudiciable à la qualité de l'album. Dommage mais pas complètement rédibitoire.