Pete Bondurant a écrit: |
Cher Alain, Dans la dernière anthologie de La Volte, tu mentionnes comme héros virtuel "Lisandro Lopez". D'abord, c'est peu compatible avec un discours d'extrême gauche, et ensuite, cela témoigne d'un fort mauvais goût an matière de football. Voilà. Ce n'est pas une question. + p |
Tudieu, je peux pas laisser passer ça, Pete Bondurant !!! Lisandro, meilleur joueur de la Ligue 1 l'année dernière mais surtout, modèle absolu de sacrifice collectif, d'énergie mise au service de l'équipe, de gniaque, de hargne, de combativité argentine, avec en plus la capacité de marquer, bref l'agressivité offensive et joyeuse ! Le tout avec la grâce des contrôles orientés et une intelligence de jeu qui fait qu'avec de faibles capacités athlétiques, peu de vitesse, une taille modeste, il parvient à se hisser parmi les meilleurs. Lisandro, c'est quelqu'un de passionnant parce qu'il n'a ni la vitesse d'un Ronaldo, ni le dribble d'un Messi, ni la puissance d'un Drogba, il n'a rien pour lui et pourtant, il se hisse. Et c'est cette façon de se hisser qui m'émeut.