Des romans à quatre mains pour Anthelme Hauchecorne

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Actusf fait la tournée des vœux auprès des auteurs de science fiction et de fantasy et en profite pour leur poser quelques questions.
 
Anthelme Hauchecorne est l'auteur du  Le Carnaval aux corbeaux aux éditions du Chat noir. 
 
ActuSF : Sur quoi travailles-tu ? Quels sont tes projets ?
 
Anthelme Hauchecorne : 2017 marque un tournant, puisque j’ai décidé d’écrire mes prochains romans à quatre mains.
 
Le Nécrophone, conçu en collaboration avec Frédéric Livyns, est un récit de gaslamp fantasy. Les lecteurs y retrouveront l’univers d’Âmes de verre, transposé à la Belle Époque. L’Histoire se déroule à Paris, en 1910. La Seine a débordé, les rues sont inondées, les barques remplacent les fiacres. Les premières investigations soutiennent la thèse d’un attentat anarchiste. Nous suivons le docteur Hesnard, un psychiatre, que le Ministère de l’Intérieur a sollicité pour analyser deux suspects. Le premier, Claire Lacombe, est la propriétaire de la Compagnie Française de Nécrophonie. Récemment, son entreprise a vendu des centaines de nécrophones, des appareils censés établir un contact avec les morts. Quant au second patient, il s’agit d’Alphonse Goldberg, un lieutenant de police dégradé dont la dernière mission consistait à enquêter sur les agissements de mademoiselle Lacombe… À travers un canevas de faux-semblants, le docteur Hesnard tentera de démêler la vérité.
 
Date de parution inconnue. La page web du projet
 
Chasses nocturnes (titre provisoire), en collaboration avec Cendrine Nougué, prolonge l’univers de Journal d’un marchand de rêves. Après le succès du premier opus, ma directrice de collection – Sophie Jomain – a accepté cette nouvelle aventure. Il ne s’agit pas d’une suite directe, puisque l’ambition est de réaliser une série à tomes indépendants. Nous changeons de personnages et d’intrigue. Chasses nocturnes met en scène Adèle, une jeune surdouée, qui se réveille chaque nuit dans la dimension des rêves - l’Ever. Après une scolarité chaotique, elle décroche son premier emploi de Rêveuse à la Fourrière, une administration fauchée où échouent les citoyens de seconde zone. Son travail consiste à inventorier, cataloguer et traquer les créatures des songes qui, pour une raison inconnue, développent l’une après l’autre le don de la parole. Toutes les vérités ne sont pas bonnes à entendre, surtout celles qui surgissent du fond de la nuit.
 
Parution prévue : fin 2017 ou début 2018, dans la collection Pepper de l’Atelier Mosésu.
 
Noces d’écailles, conte illustré conçu à l’initiative de Loïc Canavaggia, revisite la légende de la Vouivre. J’y relate les mésaventures d’un peintre alcoolique éperdument amoureux d’une muse aussi troublante que dangereuse. L’expression « beauté fatale » prend ici tout son sens. L’ouvrage paraîtra en avril 2017 aux éditions Au Bord des Continents. La page du projet
 
Enfin, À la Cour des nuits d'hiver, tome 2 du Nibelung, clôturera le diptyque ouvert avec Le Carnaval aux corbeaux paru aux éditions du Chat Noir. Au menu : féerie hivernale, nuit de Yule et personnages givrés.
 
Quelles seront tes prochaines dédicaces ?
 
Je serai présent lors des évènements suivants : Les Mines Noires de Noeux-Les-Mines, Atrebatia à Arras, le Salon du Livre de Bruxelles, le Salon du Livre de Paris, Trolls et légendes à Mons, le Salon Fantastique de Paris, Envies de lire à Sailly-Labourse, les Halliennales à Hallennes-Lez-Haubourdin… Et j’en oublie.
 
À ces dates s’ajouteront des dédicaces en librairies.
 
Parmi mes bonnes résolutions pour 2017, je tâcherai de relayer avec zèle ces rendez-vous sur ma page Facebook
 
 
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