Bon, j'espère que je ne vais pas allumer une guerre interne dans l'équipe de Bifrost si je dis qu'il y a des coquilles dans ce numéro, dont un magnifique "Alasaka" en page 6 (les coquilles sur noms propres, ça ne pardonne pas).
Bref, deux nouvelles au sommaire.
Inutile de critiquer cette de Zelazny. Elle méritait son Hugo et sa traduction en français.
Le texte de Lucas Moreno nous dévoile un auteur à suivre (merci à Lunatique et Bifrost d'avoir fait l'effort de le publier régulièrement). Il faut que ça continue.
Le dossier Zelazny est un monstre, à lire si on aime cet auteur. D'abord parce qu'il contient deux articles remarquablement intéressant de lui-même, dont "Construire un roman de Science Fiction". Et le guide de lecture, qui s'étale sur 20 pages, fait en définitive, une bonne synthèse sur son oeuvre.
Un gros dossier de critiques, comme d'habitude, bien faites et le plus souvent justifiée, en dehors de celle de NSO par Sylvie Denis, faite sur l'édition américaine, alors qu'il y a bien des choses à redire à l'édition française. Quant à la critique du Déchronologue de Stéphane Beauverger par Thomas Day, c'est une nouvelle à elle toute seule (une short short, certes).
Bref tout ça pour dire que nous sommes tout de même gâtés: deux revues travaillant officiellement sur le même thème (l'Imaginaire), mais sans finalement se faire directement concurrence. Pierre Gévart a su donner à Galaxies un ton qui lui est propre, en prenant des risques avec des nouvelles courtes, alors que Bifrost se spécialise sur des textes plus longs (enfin il me semble).
Clairement de quoi s'abonner aux deux.
A+
Patrice