Je fais un premier tri (je lis 20 pages au début, un peu au milieu, un peu à la fin), souvent à l'heure du déjeuner : je rejette sans appel les trucs d'elfes noirs écrit à la truelle, la SF militariste écrite au blaster, ça va assez vite (de toute façon avec 600 manuscrits par an à traiter, faut que ça "dégage"). Reste les autres livres qui ont l'air bien, qui m'ont intrigué:; j'en embarque souvent un ou deux chez moi (pour une raison que j'ignore il y a toujours à un moment ou à un autre un accident qui implique mon téléphone portable et une tasse de thé). Si j'arrive pas à finir : lettre-type. Si je finis, mais que je ne veux pas le publier, j'envoie une lettre à l'auteur, blah blah blah, je suis désolé, mais y'a des qualités et aussi des défauts. Blah Blah blah.
Et puis de temps en temps, y'a un manuscrit qui...
Je ne sais pas comment ça marche, mais je sais que je vais retenir un livre à peu près entre la troisième et la quatrième ligne. Je suis rarement trompé quand ce sentiment monte en moi. Pour le bouquin de Depotte, le Merjagnan, c'était flagrant. Bingo ; j'en tiens un.
J'utilise aussi un lecteur (un grand type qui fait de la radio, de la photo, de la plongée et qui a un goût épouvantable en matière de couvertures). Mais bon c'est surtout pour les livres en anglais ; j'en reçois trop, j'ai pas le temps de tout "regarder" (et puis lire en anglais, ça me saoule, je ne suis pas assez rapide. Et ce qui compte le plus c'est d'être efficace.).
GD
PS : Mon lecteur et moi, on commence à trop bien se connaître... des fois ça fait peur.