le compte rendu de
Lucie Chenu sur les Imaginales 2009 est sur son blog : http://les-humeurs-de-svetambre.over-blog.com/article-31816625.html
Voici le début :
"Mes Imaginales 2009
S’il y a bien un truc qui me fait râler, c’est quand les copains, après un salon ou un festival où je n’étais pas, mettent un temps fou à raconter. Et voilà que je fais pareil, la faute à la fatigue ; je résiste mal au manque de sommeil (et j’avais oublié d’emmener de quoi m’aider à dormir), alors qu’en fait, j’ai vraiment très envie de vous dire à quel point c’était bien.
D’abord, j’étais nettement moins stressée que l’an dernier – il faut dire qu’en 2008, le trajet avait été très galère, pour moi, à cause des grèves des transports. J’étais arrivée avec un jour de retard, j’ai dû repartir tôt, sans assister à la table ronde sur les Vampires, et puis… je me sentais mal à l’aise avec la double casquette « éditrice » et « anthologiste ». Là, je vis mieux cette dichotomie qui n’en est plus une puisque ma troisième casquette, « auteur », se trouve renforcée du fait que j’ai signé quelques exemplaires des anthologies « L » et Plumes de chats, en tant qu’auteur, et puis aussi parce que la parution de mon recueil est programmée. J’ai toujours été plus à l’aise sur un trépied que sur un fil tendu entre deux bâtons ;-)
J’ai dédicacé un bon nombre d’exemplaires d’Identités et de De Brocéliande en Avalon, aussi ! et les nominations aux prix Imaginales du roman d’Armand Cabasson, La Dame des MacEnnen, que j’ai publié chez Glyphe, et des nouvelles de Sylvie Miller & Philippe Ward et de Lionel Davoust, parues dans mes anthos, et le prix de « L’Île close », évidemment, ont fait beaucoup pour me mettre à l’aise !! Il faut dire que, je n’en ai pas l’air, comme ça, mais je suis abominablement intimidée quand je me retrouve dans un salon avec des auteurs ou des éditeurs que j’admire. Et là, forcément, il y en a beaucoup, aux Imaginales. Mais j’ai osé aborder des gens à qui je voulais parler en étant moi-même, c’est à dire à la fois la fan de base et la professionnelle de l’anthologie (mdr !), sans pour autant me sentir schizophrène… "