Interview Jacques Barbéri

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Jacques Barbéri est en interview sur le site de Feedbooks pour la sortie en numérique du Crépuscule des chimères. 

Extrait : 

Citation:
Ne faut-il pas être un peu “savant écrivain” et avoir une grande confiance en son imagination pour inventer l’îlot de Garampaga ? 

Savant écrivain, je ne sais pas, mais avoir des bases scientifiques, quitte à les pervertir ensuite, oui, mais il me semble que c’est le minimum pour un auteur de science fiction. Mon parcours a été bien plus scientifique que littéraire, puisque j’ai fait des études de médecine, étudié les insectes et les arachnides pendant plusieurs années et je suis par ailleurs passionné de physique quantique (La partie et le Tout d’Heisenberg fut un temps mon livre de chevet). Ensuite entre en jeu, effectivement l’imagination, et il me semble là encore qu’il vaut mieux qu’elle soit bien affûtée pour écrire de la science fiction, porte ouverte, en principe, à toutes les spéculations et à tous les délires. Je suis devenu accro à la SF dans les années soixante dix parce que c’était la seule littérature qui me surprenait quasiment à chaque bouquin : Dick, Lafferty, Simak, Farmer, Sladek, Ballard, Dish, Delany, Zelazny, Van Vogt, Cordwainer Smith, Watson, Jeury, Scheckley, Curval, etc. Des auteurs qui avaient me semble-t-il une imagination débordante. Alors, si aujourd’hui, ne serait ce qu’une poignée de lecteurs ressentait en lisant un de mes bouquins l’équivalent de ce que j’ai ressenti à l’époque en lisant ces auteurs, je serai pleinement satisfait.
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