Citation: |
Maintenant que The Heroes est sorti des deux côtés de l’Atlantique, êtes-vous content de la façon dont le livre a été reçu jusqu’ici ? Je ne suis jamais content. J’en veux toujours plus. Comme Sauron. Avec The Heroes qui fait parler de lui sur la liste des bestsellers du Sunday Times, pensez-vous que la pression sera plus forte pour vos prochains romans ? Il est probable que les lecteurs vont avoir des attentes plus grandes à chaque travail que vous publierez. Est-ce que ça vous arrive de penser à ça, ou au fait que les éditeurs attendent maintenant de vous un certain résultat à chaque fois que quelque chose avec votre nom dessus sera sur les étagères ? Il y a toujours de la pression. Produire un livre dans le temps imparti. Le faire mieux que le dernier selon votre propre point de vue, selon celui des lecteurs, des critiques, de l’éditeur. Vendre plus d’exemplaires. Mais c’est sûr qu’on préfère avoir une pression du genre votre dernier roman a été un carton, celui-là doit être encore meilleur, plutôt que votre dernier roman a été un désastre, si le prochain ne fait pas mieux on va vous lâcher et vous devrez trouver un vrai boulot. Vous êtes toujours conscient que seule une petite minorité d’écrivains sont capables de vivre de ce qu’ils écrivent, et même si vous avez gagné une place parmi ces quelques chanceux ça ne veut pas dire que ça durera toujours. Un ou deux mauvais bouquins et vous n’êtes plus en odeur de sainteté. Ca peut être une façon difficile de vivre. Pas non plus le bagne mais il y a toujours de la pression. |