Interview Karin Lowachee

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A l'occasion de la sortie de Cagebird, Le Bélial' propose sur son blog une interview de son auteure, Karin Lowachee. 

Extrait : 

Citation:
Cagebird est sûrement le roman le plus sombre des trois. Aviez-vous l’intention d’explorer plus avant la face sombre de l’univers Warchild, de montrer que les pirates n’ont vraiment rien de gentil ? 

J’espère que, après Warchild, les lecteurs se seront rendu compte que les pirates ne sont pas cool du tout. Mon intention n’était pas d’atténuer ces gens — qui existent d’une manière ou d’une autre dans le monde moderne. Avec Yuri et Cagebird, je voulais montrer l’autre côté cependant. Les différentes nuances du mal, des gens définis comme mauvais. Parce que, souvent, rien n’est blanc ou noir, surtout quand des enfants sont impliqués. Yuri, comme certains enfants soldats actuels ou d’autres enfants exploités, a plongé dans le grand bain de la vie à la suite d’une illusion, au moment où il est le plus vulnérable, et ça n’est pas simple de survivre à cela. Cagebird est volontairement le roman le plus sombre des trois : les expériences de Yuri le sont aussi. Les trois romans mettent en parallèle des expériences très réelles, au sujet desquelles j’ai pu lire, avec des enfants dans des situations similaires avec des seigneurs de guerre et autres prédateurs — ce que je ne pouvais omettre. J’ai fait bien moins preuve d’imagination dans l’histoire de Yuri que dans les autres, y compris dans la façon dont il est émotionnellement attaché ou détaché. Bon nombre des événements qu’il vit, de ses réactions, ainsi que son enfance, sont directement inspirés des recherches que j’ai faites sur les enfants dans le monde réel. Cela n’est en rien cool ou gentil.
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