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Comment en êtes-vous arrivé à poser puis à marketer le concept Bitlit - marque déposée par Bragelonne -, qui est actuellement aussi bien adopté par le lectorat que par les autres éditeurs ? Et comment voyez-vous ce nom que vous avez donné à un genre qui n’existait pas outre-Atlantique avec ce terme-là, et qui a fait école ? Le premier enjeu était de trouver une dénomination qui soit la plus unificatrice possible. Si on avait commencé à dire qu’il y a de la paranormale romance, de la Fantasy urbaine, donc si on avait essayé de traduire tout ça… Il y a plein d’autres vocables d’ailleurs que je cite de temps en temps qui sont très rigolos, et sur lesquels on s’est penchés. Au tout début, je me souviens, les Anglais parlaient de " Paranormal Porn ", ce qui a le mérite d’être clair. Il y a " fang bang " aussi… D’ailleurs, à chaque fois qu’on rencontre un éditeur ou un agent, il y a une autre dénomination ! Jusqu’à dire Paranormal en général. Parce qu’avec Paranormal, les livres avec des sirènes, ça passe, le livre qui n’est pas tout à fait de l’Urban Fantasy, mais où il n’y a pas de romance, pareil. En gros, on s’est dit qu’il faudrait bien appeler ça d’une façon ou d’une autre, et la vérité vraie, c’est qu’en feuilletant un catalogue américain de droit qui pitchait plein de bouquins, à un moment donné, sur une liste, je suis tombé sur Bitlit, vraiment au milieu d’un paragraphe. Et je me suis dit que c’était rigolo, j’ai proposé à Alain, et il a trouvé rigolo aussi. Et à ce moment-là, on s’est dit qu’on allait dire que c’était de la Bitlit. |