Jacques Martel est en interview sur Facebook.
C'est ici. Il y parle de La Guerre de l'Hydre, son dernier roman chez Mnémos.
Extrait :
Comment est née l'idée même du roman ?
Je voulais développer le personnage de l’Hydre, ainsi que le nomment les poètes, (Mahesha le Favorable, Khan des Khans, Maître des Troupeaux et Seigneur des Larmes des Grandes Steppes, de son véritable nom) brièvement mentionné dans Sacrifice du Guerrier l’un des plus puissants héros ayant arpenté le monde.
En lisant un livre sur les civilisations antiques, je suis tombé sur la retranscription du message gravé au pied d’un énorme bloc de pierre :
« Le dieu Assour mon Seigneur me dit de marcher, je disposai mes chars et mes armées et je m’emparai des forteresses du pays d’Itui et du pays d’Ayu, sur les pics élevés des montagnes impénétrables, aigues comme la pointe d’un poignard et qui n’offraient pas de passage à mes chars.
Je laissai mes chars dans la plaine et pénétrai dans la montagne tortueuse. Je couvris de ruines les pays de Saranit et d’Ammanit ; depuis un temps immémorial ils n’avaient pas fait leur soumission. Je me suis mesuré avec leurs armées dans le pays d’Arouma, je les ai châtiés, j’ai poursuivi leurs guerriers comme des bêtes fauves, j’ai occupé leur ville, j’ai emporté leurs dieux. J’ai fait des prisonniers, je me suis emparé de leurs biens et de leurs trésors, j’ai livré les villes aux flammes, je les ai détruites ; j’en ai fait des ruines et des décombres ; je leur ai imposé le joug pesant de ma domination, et, en leur présence, j’ai rendu des actions de grâce au dieu Assour, mon Seigneur. »