De tous les jeux vidéos ancrés dans un univers de SF, Deus Ex restera sans nul doute comme celui s’étant le plus approché des thématiques cyberpunk (conspiration, nanotechnologie et cie...). Sorti en l’an 2000, doté d’une liberté d’action totalement hallucinante pour l’époque et pour aujourd’hui encore, entraînant une déviation constante de l’intrigue en fonction des choix du joueur, permettant un upgrade aux possibilités impressionnantes du personnage, le jeu relevait quasiment de l’expérimentation et reste encore unique en son genre dans le domaine du role playing game, à quelques exceptions près comme Vampire Bloodlines.

Après une suite décevante (car trop linéaire) parue en 2003, l’Arlésienne Deus Ex 3, annoncée depuis longtemps, se dévoile enfin sur la toile assortie de plusieurs précisions : vous incarnerez Adam Jensen, le salarié d’un laboratoire retrouvé impliqué dans une affaire qui le dépasse le jour où un commando investit l’usine d’augmentations biomécaniques dans laquelle il travaille. Sur l’aspect graphique, le jeu mêlera l’esthétique de la Renaissance à un environnement cybernétique futuriste. Il fera la part belle aux améliorations du personnage via des implants (visibles sur l’avatar) et au hacking ; pas de réelles surprises ici, puisque c’était déjà le cas dans les autres épisodes. Plus intéressant, on nous annonce un jeu à la liberté d’action plus vaste et aux relations sociales plus riches que dans le deuxième épisode, et donc plus en adéquation avec les atouts du premier volet.

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Florent.