L'auto-promo qui tache par Laurent Gidon

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Laurent Gidon signe ce matin un article sur Elbakin sur l'auto-promo.

Voici un extrait :
"La promo, ce n’est pas sale si c’est bien fait. C’est même à mon sens une bonne partie du devoir de l’auteur. Un devoir envers son éditeur qui lui a fait confiance. Et un devoir envers des lecteurs qui ne le sont pas encore mais attendent peut-être que l’auteur quitte sa tour d’ivoire et descende jusqu’à eux, ne serait-ce que pour leur dire "Coucou, c’est un peu pour vous que j’ai écrit ça, sinon j’aurais cultivé des patates à la place…"
Je sais qu’il y a un mythe de l’auteur bien cadenassé dans sa modestie ostentatoire, qui ne fera jamais un pas vers le lecteur de peur de le troubler, qui ne s’abaissera jamais à inciter quiconque à lire son travail, qui attendra que les clameurs enthousiastes montent jusqu’à lui. Foutaises ! Si le lecteur veut qu’on le laisse tranquille, il n’hésitera pas à vous le dire en face. Dans le milieu, ceux qui vous reprocheront de faire ce premier pas vers le lecteur (et vous traiteront de pute vénale, préparez-vous) ne critiquerons là que leur incapacité à faire pareil. "
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