J'ai rencontré un cas de figure intéressant récemment : un salon qui était organisé en partenariat avec des lycées et collèges du coin et où la plupart des auteurs invités participaient à des rencontres scolaires, ou à des ateliers dans certains cas particuliers (je pense notamment à une des intervenantes qui publiait des bouquins sur la couture et animait un atelier sur le sujet). Une des organisatrices m'avait expliqué qu'ils essayaient de faire en sorte que chaque intervenant participe au moins à une intervention de ce genre histoire qu'ils puissent être rémunérés, puisqu'elle considérait qu'ils donnaient de leur temps et de leur énergie en participant au salon. C'était la première fois que j'entendais tenir ce discours et j'avais trouvé ça intéressant (outre que le salon lui-même était vraiment une réussite).
Pour le reste, je suis très loin d'être accord avec tout ce que dit Francis Mizio dans ce papier, je voulais surtout souligner que je lui donne raison dans la partie où il explique que certaines activités de promo font perdre plus d'argent qu'elles n'en font gagner. Ce n'est effectivement pas pour les sous qu'on participe aux signatures, mais je conçois qu'on puisse vouloir ralentir quand on a l'impression d'y perdre pas mal.
Mélanie Fazi