La suite de "Le dernier jour d'Adolf" est disponible dans les librairies

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Le dernier jour de l'Amerique de Jean-François Benoit ,est disponible en librairie depuis le 24 août 2015. C'est la suite de son premier roman, Le dernier jour d'Adolf.
 
Patrick est ce que l'on appelle un voyageur temporel, mais il ne l'est pas de son propre chef : c'est  Kurt Goldstein, un homme riche et puissant, qui oblige le jeune homme à voyager d'époque en époque afin de voler de grandes oeuvres d'art. Tandis que dans le premier tome, Goldstein l'avait engagé pour tuer dans les années 30, le Führer. Patrick va pourtant profiter de ses voyages dans d'autres temps pour prendre sa revanche sur ceux qui l'ont auparavant trahi, ce qui ne sera pas une mince affaire...
Un second récit en parallèle narre l'histoire de trois femmes, également sous l'emprise de Goldstein et de son groupe, qui vont tout faire pour s'en libérer. Tous ces personnages vont se rencontrer au fil du récit et vont sceller leurs destins.
 
À l'occasion de la sortie de son livre, Jean-François Benoit à accorder une interview au journal LA TRIBUNE. Il confie alors sa volonté d'écrire des livres complètement différents à l'instar des réalisateurs avec à leur palmarès des films de genres opposées, il dit aussi avoir le besoin d'écrire de la science-fiction avec un fond plausible, bien ancrée dans le réel :

« Je l'avais dit à mon éditeur, que même s'il y a un élément de science-fiction, je voulais que mes romans soient ancrés dans le réel, que ça ait l'air vrai »

« Il y a une partie de moi qui aime Isaac Asimov et Arthur C. Clarke, qui aime les livres avec des femmes à trois têtes et des vaisseaux qui volent au-dessus de Mars, mais ce n'est pas ce que je préfère écrire. »
 
L'auteur a aussi parlé des personnages de son roman. Zarah est comme son créateur, une grande lectrice, dévorant les romans d'Agatha Christie et ceux de Russell Banks. À propos de tous ses personnages, il dit ne pas vouloir créer des archétypes de personnes "mauvaises" ou "gentilles" :

« La nuance est très importante pour moi, je n'aime pas les portraits manichéens. Tous mes personnages ont des valeurs à géométrie variable, une moralité douteuse. On revient au réalisme. J'entendais David Cronenberg récemment en entrevue qui disait : "It is hard to find a pure soul. Even pure evil is rare." »
 
Vous pouvez retrouver l'interview dans son intégralité ici.
 
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