Les parutions de juin 2016 : L'Atalante

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Extinction Game de Gary Gibson
 
Dans un univers de mondes parallèles à l’infini, la vie est une denrée fragile et l’humanité plus encore. Toutes les apocalypses sont possibles. Entre l’hiver volcanique, l’astéroïde dévastateur et l’épidémie ultime, qu’elle soit d’origine naturelle ou délibérément provoquée, le choix est sans limites.
 
Telle que racontée par lui-même, ce livre est l’aventure de Jerry Beche, le dernier homme d’une Terre ravagée où il sombrait dans la folie. Il est désormais un éclaireur des mondes éteints. Avec ses compagnons, tous survivants d’autres Terres agonisantes, il explore les ruines des civilisations disparues pour le compte d’une mystérieuse « Autorité » qui les tient sous son joug.
 
Par quels moyens ? Dans quel but ? Les éclaireurs l’ignorent. Mais ils cachent eux aussi à Jerry des vérités insupportables. Et des accidents inexplicables ne viennent-ils pas gangrener leurs missions ? Le voile devra se lever s’il faut continuer de vivre.
 
 
Hier je vous donnerai de mes nouvelles de Pierre Bordage
 
« J’inspecte les rayonnages de ma bibliothèque, je n’y trouve aucun livre d’Homère, pas la moindre trace du grand inspirateur. Qu’ai-je bien pu faire du vieux bouquin tant de fois corné qu’il avait fini par renoncer à sa forme livresque ?  Comment ai-je pu le laisser s’exiler de chez moi ? Qui me l’a volé ?
Puis je souris. Quelle importance ? Ces œuvres qui m’ont vivifié, nourri, enchanté, ne sont-elles pas mieux dans des mains avides que sur des planches de bois grises de poussière ? Ne sont-elles pas mieux à voyager et à s’ouvrir à de nouvelles âmes ? Les livres (que dire des versions électroniques ?) se déplacent, se prêtent, jaunissent, se déchirent. Je les ai sans doute offerts de bon cœur, mû par le plaisir unique de partager un secret, un vertige… Les personnages que j’ai aimés, eux, ne meurent pas, à jamais admis dans l’olympe des archétypes.
Et moi, j’essaie de me faire une petite place, modeste laboureur des mots, dans le sillon éternel et fécond tracé par les grands faiseurs d’histoires. »
 
Pierre Bordage pour ce troisième recueil nous offre quinze nouvelles et un préambule.
 
 
La Terre du Magicien de Lev Grossman
 
Quentin a tout perdu. Privé de sa couronne, chassé du royaume de Fillory qui lui est désormais interdit, irrémédiablement séparé de ses amis les plus chers, il n’est plus qu’un marginal errant sans repères et sans espoir.

Retourner à Brakebills, le foyer de son apprentissage, pour y enseigner à son tour ? Ce ne sera qu’un amer feu de paille. Alors pourquoi ne pas s’acoquiner avec ce groupe hétéroclite de magiciens à la petite semaine, recrutés pour s’emparer, façon commando, d’une valise mystérieuse au contenu peut-être bien inestimable ?
De pérégrinations en découvertes, de secrets enfouis en révélations éblouissantes, il est vrai que tous les chemins mènent à Fillory. Fillory qui se meurt. La fin des temps est annoncée ; les nouveaux souverains ont entrepris une quête désespérée…

 « La terre du magicien est le plus puissant des livres de la trilogie. Non seulement il donne aux quêtes de Quentin Coldwater une conclusion qui nous comble, mais il se penche sur des problèmes complexes tels que l’identité et la personnalité, dans une démarche aussi profonde que réjouissante. »
Edan Lepucki, The New York Times Book Review
 
 
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