PRATCHETT : Va-t-en-guerre
Au milieu de la mer Circulaire, une île a fait surface entre les territoires d'Ankh-Morpork et d'Al-Khali, capitale du Klatch. Les deux cités en revendiquent la propriété. Le ton monte. Des foules se rassemblent. D'anciennes querelles se ravivent. Ils sont pas comme nous. Et, lorsque le Klatch dépêche à Ankh-Morpork un ambassadeur extraordinaire, une flèche l'abat au cours d'un défilé dans la cité. Alors, tandis que deux armées vont se mettre en marche, le commissaire divisionnaire Vimaire, du Guet municipal, ne dispose que de quelques heures, avec ses mulets, pour s'occuper d'un crime si grave qu'il n'existe aucune loi pour l'interdire : la guerre.
PRATCHETT : Le dernier continent
Voici le dernier continent du Disque-monde.
Il y fait chaud. Il y fait sec. Ce qui n'est pas venimeux est vénéneux. Autrefois il a connu la Mouille, mais ce n'est même plus un souvenir. Pourtant, ce blady pays, c'est le plus beau du monde, vu ?
Et il va mourir dans quelques jours sauf si…
Qui est donc cet étranger qui arpente à grands pas le désert rouge ? Ce héros, guerrier de la route, buveur de bière, broussard, tondeur hors pair qui va changer le cours de l'histoire en empêchant un tama de voler un mouton près d'un creek ?
Oui, tout ce qui se dresse entre ce pays et son funeste destin, c'est un mage bon à peau.
Enfin… casse pas la tête, hein ?
PRATCHETT : Carpe Jugulum
« J'peux pas les vaincre, dit Mémé Ciredutemps. Ils ont l'esprit comme de l'acier. J'ai tout essayé. Toutes les ficelles que j'connais ! Le meilleur a failli m'avoir dans ma chaumière. Ma chaumière, tu t'rends compte ? J'ai jamais rien connu de tel. Ces vampires, ils ont appris des trucs. J'ai trouvé aucune faille chez eux, nulle part. Ils sont plus forts, ils réfléchissent vite… Moi je te l'dis, les affronter par l'esprit, c'est comme cracher contre une tempête.
— Tu vas faire quoi, alors ? demanda Nounou.
— Rien ! J'peux rien faire ! Tu comprends donc pas ce que j'te dis ? Ils connaissent tout en magie, ils sont rapides, ils nous prennent pour du bétail doué d'la parole… J'ai examiné le problème sous toutes les coutures et j'vois pas ce que j'peux faire. J'suis vaincue. D'avance. »
PRATCHETT : Le cinquième éléphant
Samuel Vimaire est en fuite ; la chasse à l'homme est ouverte. Hier préfet du Guet, duc et ambassadeur d'Ankh-Morpork dans le mystérieux royaume d'Uberwald (ses forêts de conifères, ses traditions identitaires, ses mines de graisse), il ne lui reste désormais que son astuce naturelle et la culotte tristounette d'oncle Vania. (Laissez tomber.)
Il neige. Il gèle. S'il ne traverse pas la forêt pour rejoindre la civilisation, une guerre abominable éclatera. Et des monstres sont à ses trousses. Intelligents. Rapides. Des loups-garous. Ils gagnent sur lui...
Voici le vingt-cinquième roman du Disque-monde. On y trouve des nains, des vampires, des intrigues diplomatiques, des héros, de la graisse antique.
PRATCHETT : Johnny et la bombe
Il y eut un éclair, de vagues chuchotements dans l’air... et le monde changea. « Nous sommes le 21 mai 1941, se dit Johnny. Et c’est la guerre... »
Le jour où Johnny vient au secours de Mme Tachyon, l’étrange clocharde qui arpente Blackbury depuis toujours avec son caddie et ses pochons, une aventure peu commune commence pour lui : Mme Tachyon, voyez-vous, est une sans-domicile-temporel-fixe.
Ainsi, avec ses amis Bloblotte, Pas-d’man, Big Mac et Kristy, va-t-il se retrouver à l’époque des bombardements sur l’Angleterre. Avec les paradoxes qui peuvent en résulter, car changer le passé ne risque-t-il pas aussi de changer l’avenir ?
Le temps, c’est comme un pantalon : il ne faut pas se tromper de jambe.
PRATCHETT : Johnny et les morts
Johnny voit ce que les autres ne voient pas. Par exemple, il voit les morts dans le cimetière de Blackbury. Ni fantômes ni zombies ; pas le genre à se relever pour aller danser avec Michael Jackson. Non, des gens comme les autres... du cinquième âge simplement. Tranquillement installés au cimetière.
Sauf que le conseil municipal vient de vendre le cimetière et qu’on doit y construire des immeubles de bureaux, dans le cadre d'un programme immobilier au nom prometteur : « Cap sur l'avenir ».
Pas d’accord, les morts se rebiffent : ils ne vont pas nous marcher sur le ventre !
Une nouvelle mission pour Johnny, le sauveur de l'humanité™.
PRATCHETT : Le sauveur de l'humanité, c'est toi !
La main sur le joystick, Johnny est en train de jouer au dernier jeu copié par le père de Bloblotte à son boulot. Les yeux rivés sur la redoutable flotte des extraterrestres qui envahit l’écran... oui,
LE SAUVEUR DE L’HUMANITÉ™
C’EST TOI !
Bousille-les jusqu’au dernier !
Mais un message, soudain :
NOUS NOUS RENDONS.
Qu’est-ce que ça veut dire ? Ils ne sont pas censés se rendre. Et le manuel de jeu ne prévoit rien de tel.
Johnny, te voilà dans de beaux draps. On ne peut quand même pas tirer sur qui se rend.
C’est déjà bien assez difficile de sauver l’humanité™ des hordes galactiques, mais sauver des hordes galactiques de l’humanité™...
Enfin, tout ça n’est qu’un jeu.
Tu crois ?
GLUKHOVSKY : Metro 2035
Les gens ont besoin de héros, expliqua Homère. Ils ont besoin de mythes. Ils ont besoin de voir la beauté chez les autres pour rester eux-mêmes humains. Qu’est-ce que je vais leur raconter ? Eh bien… une légende. Celle d’Artyom. Un gars lambda, comme chacun d’entre eux, qui vivait dans une station excentrée : VDNKh. Je leur raconterai l’histoire de ce garçon qui traverse tout le métro, qui s’endurcit au combat, qui devient un héros et sauve l’humanité. Voilà l’histoire qui leur plaira. Parce qu’elle parle de chacun d’entre eux. Parce qu’elle est belle et simple.
2035. Station VDNKh. Artyom y est retourné vivre. C’est un héros brisé, obsédé par l’idée que c’est à la surface qu’est le salut de l’humanité. Les Noirs anéantis, un souvenir le taraude, celui de la voix qu'il a entendue sur une radio militaire, deux ans plus tôt, quand il était au sommet de la tour Ostankino avec les stalkers. Aussi, depuis son retour, remonte-t-il quotidiennement à la surface, escalade des gratte-ciel en ruines, pour tenter d'entrer en contact avec d'autres survivants. Tenu pour fou, la risée de certains, Artyom sombre peu à peu jusqu'à ce que l'arrivée d'Homère bouleverse la situation : le vieil homme qui n’a de cesse que d’écrire son Histoire du métro, prétend en effet que des contacts radio ont déjà été établis avec d'autres enclaves…
Ce nouvel opus de la saga traduite en plus de trente langues, adaptée en jeux vidéo et dont l'univers étendu compte pas moins de 60 romans écrits par des auteurs russes et européens est le point de convergence de toutes les trames narratives mises en place par l'auteur que ce soit dans ses romans ou dans leurs extensions ludiques. Il peut toutefois être lu indépendamment.