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“Le livre vous a plu ? Vraiment ?” David S. Khara ne masque pas son enthousiasme lorsqu’on lui explique tout le bien qu’on pense des Vestiges de l’aube, son second roman publié chez Michel Lafon. Ce thriller fantastique, qui se déroule dans le New York de l’après 11-Septembre, ce solide quadragénaire l’a écrit à l’origine “sous forme de feuilleton, pour un ami qui venait de perdre son épouse. C’était ma façon de lui transmettre certaines choses que je n’arrivais pas à dire autrement”. Lorsque la première version du texte paraît en 2009 chez Rivière Blanche, un petit éditeur basé en Ariège, David est loin d’imaginer le formidable coup d’accélérateur que va connaître sa carrière naissante. Repéré par Critic, un éditeur rennais, ce Breton d’origine écrit en deux mois Le Projet Bleiberg, un roman d’espionnage spéculant sur les zones d’ombre du IIIe Reich. A la sortie, en octobre dernier, le libraire Gérard Collard, spécialiste du polar, en fait une chronique dithyrambique sur LCI. “En quelques heures, le premier tirage de 1 500 exemplaires était épuisé”, se souvient David. On a dû en retirer 3 000, puis 5 000, puis encore 10 000. Aujourd’hui, on a atteint les 25 000 ventes, grâce à un bouche à oreille titanesque !” |