Nabil Ouali sera dans l'anthologie des Imaginales 2016

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En ce début d'année, nous avons demandé à des auteurs de nous parler des livres sur lesquels ils travaillaient.

Nabil Ouali est auteur d'une trilogie de fantasy chez Mnémos dont les deux premiers tomes ont été très remarqués. Vous pouvez retrouver ici la chronique du tome 1 Le Corbeau et la torche ainsi qu'un extrait là et qu'une interview en vidéo ici
 
 
 Actusf : Sur quoi travailles-tu ? Quelles sont tes prochaines publications ?
 
En ce moment je termine une nouvelle pour l'anthologie des Imaginales, ainsi qu'un jeu de rôle sur lequel je travaille depuis deux ans. Juste après je me remettrai au boulot pour le troisième et dernier tome de la Voix de l'empereur, qu'on devrait sortir en automne prochain !
 
Quelles sont tes prochaines dédicaces ? 
 
Mes prochaines dédicaces auront lieu au Salon Fantastique, à la Foire du livre de Bruxelles et au Salon du Livre de Paris (si j'ai rien oublié) !
 
Y’a-t-il un livre d’Imaginaire que tu as lu récemment et que tu nous conseillerais en ce début d’année, et pourquoi ? 
 
Je n'ai pas lu de livre d'Imaginaire récemment (encore que, "récemment" est assez approximatif pour que je fasse le malin...), mais si je peux étendre aux œuvres en général, je conseillerais mon top 3 cinéma Imaginaire de l'année 2015 ! Peut-être qu'avec ça je serai pardonné...
 
1) Mad Max - Fury Road (de George Miller) : on vous a peut-être dit que ce film était une parodie, à prendre au 14e degré et qu'il ne se prend lui-même pas au sérieux. Rien n'est moins vrai ! Il faut regarder ce film en acceptant le postulat originel dont découle tout le worldbuilding : le déplacement est devenu la seule véritable puissance. Celle qui permet de contrôler des territoires qu'on avait confiés à la balistique moderne et aux télécommunications, avant leur disparition. Quand on a cela en tête, l'univers du film (et la série en général) est d'une cohérence bouleversante.
 
 
 2) Birdman (d'Alejandro González Inárritu) : un conte fantastique moderne sur l'ego et la reconnaissance, servi par une mise en scène humble et ambitieuse (en même temps !).
 
 
 3) Crimson Peak (de Guillermo del Toro) : une direction artistique de malade. Les décors sont superbes. Les costumes sont superbes. La photo est superbe. La lumière est superbe. Les acteurs sont superbes... 
 
 
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