Les Derniers Parfaits de Paul Béorn
(illustration : David Lecossu)
Dans le royaume de France ravagé par la guerre contre les légions catharis d’Occitania, Cristo, un soldat prisonnier, échappe à ses geôliers enchaîné à trois compagnons d’infortune. Les quatre fuyards que tout oppose doivent s'entraider pour survivre, contraints de se cacher puis d'emprunter les chemins de traverse. Commence alors pour eux une haletante course-poursuite à travers un pays ennemi dominé par des démons et vivant sous le joug d’une Église catharis fanatisée. Ici, dans les vestiges d'un antique Empire disparu, une magie ancienne continue de survivre dans des talismans et d'immenses tours-statues. Au coeur des forêts profondes et des montagnes déchiquetées des terres occitanes, pris dans le fracas des combats, Cristo et ses compagnons prendront conscience de porter en eux un pouvoir insoupçonné. Ils verront leur destin basculer et le monde trembler sous leurs pas.
Le culte des goules
Comme beaucoup de personnes de la même génération, l'éditeur avait appris l'existence de ce texte maudit par la lecture assidue des textes lovecraftiens et la pratique du jeu de rôle l'Appel de Chtulhu. À l'instar du Necronomicon, il avait rangé le Culte des Goules dans son étagère déjà bien remplie des livres imaginaires jusqu'à un certain matin de 2011. Il ouvrit un courriel mystérieux lui proposant de parcourir au détriment de sa santé mentale un fichier joint au format PDF dont l'auteur de cette correspondance numérique, monsieur Antoine Téchenet, prétendait être la transcription intégrale établie par ses soins de la première édition du Culte des goules, l'unique livre rédigé par François-Honoré de Balfour, comte d'Erlette et publié à Paris en 1703. Bien sûr, l'éditeur crut immédiatement au canular, mais peut-être en souvenir de ses longues heures d'insomnies adolescentes passées à parcourir en lecture les rues d'Ulthar ou à rater le test de santé mentale de son énième personnage d'investigateur du célébrissime jeu de rôle précédemment évoqué, il jeta un oeil distrait au document. Il fut alors saisi par celui-ci, par sa noirceur et par sa véracité apparente, son style et sa langue ne pouvant être l’œuvre que d’un lettré de l'Ancien Régime. Si l'ensemble avait été rédigé de nos jours, il devenait alors un tour de force d'une habilitée démoniaque, voire impossible à envisager et dans tous les cas qui dépassait de loin les meilleures entreprises du même acabit. Il s'en suivit une correspondance avec l'auteur du courriel qui, après beaucoup de précautions, accéda à la requête de l'éditeur : prouver l'authenticité de ses affirmations et montrer l'édition princeps dont il se déclarait le découvreur...
Éditer ce livre n'a pas été une décision simple tant par sa provenance mystérieuse que par son contenu et sa forme originale particulièrement dérangeante.
La lecture de ce facsimilé n'est pas de tout repos. Elle remet aussi bien en jeu nos certitudes que notre raison. Elle nous conduit, poussés par les voiles noires des vaisseaux de cauchemar vers des terres inconnues et effrayantes. Le-a lecteur-rice est prévenu-e.
Le Secret de Ji Intégrale de Pierre Grimbert
Cent dix-huit ans avant ce jour, Nol l’étrange visita tous les rois du monde connu. Hommes et femmes, parmi les plus sages, l’accompagnèrent alors pour un voyage mystérieux, commencé sur l’île Ji. Peu en revinrent, et Nol n’était pas du nombre. Les survivants emportèrent leur secret dans la tombe… Depuis cette date, leurs descendants se réunissent régulièrement pour célébrer cet événement fatal. À part eux, plus personne ne s’intéresse à cette histoire… sauf ceux qui ont commandité les assassinats de tous les héritiers des sages. Pour les survivants, un seul espoir : percer à leur tour le secret de Ji…
Personnages attachants, dialogues truculents, suspense haletant dans une quête vivante et habilement construite. Grâce à la clarté et la fraîcheur de son style, Pierre Grimbert ressuscite le plaisir de la Fantasy et se montre l’égal d’un David Eddings.
Jamais égalé après plus de quinze ans de succès, Le Secret de Ji reste le chef-d’oeuvre incontournable de la Fantasy française.
Nephilim, l'Éveil de Fabien Clavel
À Rome, Leonidas, alchimiste et prêtre, est confronté à la disparition de jeunes séminaristes. Le Vatican le charge de l'enquête mais la venue de Keszhiv, superbe peintre à la peau d'ébène, n'est-il pas le signe que des forces souterraines et puissantes menacent de se réveiller ?
Dans les brouillards de Londres, l'heure du rassemblement a sonné, chacun des Immortels se dirige vers l'ancienne cité. La jeune Ar-Kaïm Nej tente de se faire une place au sein de l'Hepta mais ses membres restent méfiants et les dissensions internes mettent en péril leur alliance. Pourtant, la fin de leur quête est proche, ils possèdent enfin l'artefact de Lathil capable de guérir Alvó. Leurs ennemis héréditaires les Rose-Croix sentent que de grands bouleversements se préparent et n'ont jamais été aussi acharnés à leur traque.
Ce second volume contient Les Dracomaques et L'Effet Orphée, ainsi qu'un épilogue inédit qui boucle enfin la saga entamée il y a dix ans.