Le sang que l’on verse de Yann de Saint Rat
« J’ai appris seul à tuer. Combattre, abattre. Je suis le guerrier le plus doué de tout l’empire Pryaméen. Je me nomme Étréham et j’aurai bientôt dix-neuf ans. Une sève funèbre coule en moi, mon talent pour tuer, mon Art comme je l’appelle. Personne ne répand mieux le sang.
J’ai délaissé tant de quêtes au profit de macabres conquêtes. Je suis celui que la jeune Asa a choisi, celui qui ne fait qu’un avec la mort. Pour elle, j’ai bravé les ténèbres sous Pryamée et brisé les armées enragées de Véjune. J’ai défié le dernier des dieux et j’ai combattu Eyll, sa créature de cauchemar. Elle a dévoré mon être et m’a humilié, mais j’ai survécu.
La sublime Asa m’a sauvé et m’a rendu plus puissant encore, elle m’a fait don d’une force ancienne et ténébreuse.
Et maintenant, je vais retourner me venger.
Ils vont apprendre que je suis le plus habile des prédateurs, le plus terrible.»
Le livre de la création de Yoann Berjaud
Après Le Chant Premier, les derniers guerriers du silence, voici la suite attendue de Yoann Berjaud, nouveau venu parmi les auteurs d’imaginaire français, qui nous emmène au cœur de l’univers imaginé primitivement par Pierre Bordage. Une nouvelle vision des Guerriers du Silence, certes toujours aussi héroïque et passionnante.
Un Space Opéra qui met particulièrement l'accent sur les personnages, leurs liens, et les décisions qu'ils auront à prendre pour se positionner dans cette guerre gigantesque.