Le journal 20 Minutes fait un peu de prospective autour de 2020.
Le numéro du jour
se lit ici en pdf Voici quelques exemples :
LE FUTUR DU GAMING
Un casque à neurocapteurs La société Emotiv a développé un casque sans fil pour PC qui repère les signaux électriques produits par le cerveau pour détecter les pensées et émotions du joueur. Le casque EPOC, avec ses électrodes, sera vendu dès le 21 décembre au prix de 299 dollars . Mais sa fiabilité reste à prouver.
Probabilité : 90 %.
Une double interview
"Dites-nous tout, 2020 va envoyer du lourd, ou bien ?
Grichka Bogdanoff : Pour mon frère et moi, le XXIe siècle commence en 2020*. Cette année correspond à l’entrée dans ce qu’on appelle la singularité technologique. Une série de changements majeurs converge vers cette singularité. Ce sera la charnière entre ce que nous vivons aujourd’hui et le monde dans lequel nous vivrons. L’homme vivra plus vieux, commencera sa conquête de l’espace, aura créé ses premières consciences artificielles, et utilisera probablement la fusion nucléaire comme énergie durable quand il en aura éliminé les nuisances et maximisé le rendement.
Marc Lesggy : Selon moi, le progrès immédiat tiendra dans une voiture électrique. Elle nous permettra de faire face à la crise, ainsi qu’à l’épuisement des ressources. Nos problèmes seront sûrement les mêmes qu’aujourd’hui. Mais les moyens d’y répondre, différents"
Les héros de 2020 :
Les problématiques majeures à venir sont environnementales. On peut donc imaginer que les héros qui émergeront en 2020 seront des résistants ou des combattants écolos.
LE SAUMON SERA ENCORE AU MENU DE NOËL 2019
« A défaut de thon, on réveillonnera toujours de saumon dans dix ans. » Johan Kvalheim, le directeur du Centre des produits de Norvège, est confiant. Car même si on ne trouve quasiment plus le poisson préféré des Français à l’état sauvage, son élevage continue de croître et de progresser en qualité. « Chez nous, on dit qu’un saumon d’élevage, c’est un saumon sauvage qui a bien vécu », sourit le Norvégien. Chez Antoine, à Paris, Mickaël Feval le cuisine en tataki, une technique japonaise dérivée de la cuisson du rosbif. Le jeune chef le fait mariner une heure dans du sel, du sucre et des zestes d’orange, puis le saisit à feu vif dans une poêle grillagée et le trempe dans l’eau glacée pour stopper la cuisson. Cru à l’intérieur, grillé à l’extérieur, le tataki exhale en prime un doux parfum d’agrumes. Irrésistible