Voici un reportage sur le Château de Dracula (le vrai) diffusé ce week end sur France 24.
Il est
visible ici.
Je vous mets la présentation :
"C’est le pèlerinage obligé du touriste étranger qui s’aventure en Transylvanie, au fin fond de la Roumanie. Le château de Dracula, la demeure du vampire le plus célèbre au monde, continue d’attirer chaque année un demi-million de touristes. Le mythe du locataire sanguinaire de ce château est une véritable aubaine pour les commerçants du coin.
"Ce château est notre pain de tous les jours, explique Maria, fière de son bazar qui se trouve à l’entrée du château. Il nous fait vivre nous et nos familles."
Le château mythique érigé sur les rochers des Carpates a appartenu à la reine Maria de Roumanie, qui l’a légué à sa fille, la princesse Ileana, avant que les communistes ne mettent la main dessus après la Seconde Guerre mondiale.
En 2006, l’Etat roumain décide de restituer le château royal à Dominic de Habsbourg, architecte aux Etats-Unis et fils de la princesse Ileana de Roumanie. L’archiduc héritier du château s’est rendu tout récemment sur les lieux où il a vécu son enfance royale.
Retour gagnant pour cet homme que la dictature communiste avait contraint à l’exil.
"Le plus important pour moi c’est qu’une injustice a été réparée, déclare Dominic de Habsbourg. Nous ne sommes pas les seuls à avoir souffert de cette injustice. Il y a beaucoup de Roumains qui ont souffert plus que nous, d’autant qu’ils ont été obligés de rester ici et d’affronter le défi du communisme à l’époque."
L’histoire politique très mouvementée du château de Dracula a été occultée par le mythe du vampire que Hollywood a tourné sous toutes les coutures. Mais la surenchère de l’industrie du rêve n’est pas du goût de la famille royale. Maria Magdalena de Habsbourg en tête. "Le livre ‘Dracula’ de Bram Stoker n’est pas vraiment le genre de livres que l’on se doit d’avoir lu, ce n’est pas de la littérature, ce n’est même pas une histoire pour les enfants."
L’archiduc de Habsbourg, lui, est bien loin de toutes ces histoires. C’est son enfance qu’il voit à travers ces murs. "La restitution du château a eu lieu il y a deux ans et a provoqué en moi un mélange de bonheur et de tristesse, confie-t-il. Vous voyez, on ne peut pas retourner en arrière." Pour l’instant, le château royal laisse ses portes ouvertes.
Le fantôme du vampire n’a pas fini de hanter les touristes."