Un entretien avec Audrey Petit

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Audrey Petit est interview sur le site mythologica.

C'est ici.

Voici un extrait sur Orbit :
"M.net – Concernant les futures sorties d’Orbit, peux-tu nous en dire plus ? Par exemple quel est ton coup de cœur du moment ?
Audrey Petit – J’aurais beaucoup à dire sur les futures sorties d’Orbit, elles constituent presque mon quotidien ! Guettez par exemple à l’automne Le Puits de l’Ascension de Brandon Sanderson, la suite de L’Empire Ultime, qui est très attendue : le roman a été appelé à maintes reprises « La Révélation Fantasy de l’année » par la plupart des chroniqueurs et lecteurs (et croyez-moi, quand je vois la revue de presse de 25 pages, ça fait beaucoup – en fait, nous n’avons pas eu une seule critique négative sur ce titre !). Cette suite est très largement à la hauteur du premier : nouvelles révélations, nouveaux rebondissements. Vous pensiez tout savoir sur Vin et la chute de l’Empire. Eh bien… comment dire ? Oubliez tout, car Brandon Sanderson ne cesse de surprendre… Définitivement pour moi aussi la Révélation des ces dernières années en Fantasy. Il y aura aussi un nouvel auteur en septembre, Celine Kiernan, un bijou d’intrigues de palais, et un autre en octobre, N.K. Jemisin et ses 100 000 royaumes, un cycle très attendu, tous les deux des coups de cœur. Et pour la suite, eh bien… je peux évoquer Miss Carriger, un auteur déjanté qui nous propose un mixte entre Jane Austen et les vampires, ou comment tuer des vampires à coups d’ombrelle, et ne pas se faire mordre sans renverser son thé. Cail Garriger est best-seller aux States et c’est complètement mérité !

M.net – Lorsque Hachette Livres a annoncé le lancement d’Orbit, de nombreuses personnes ont pensé que le premier groupe français sortait l’artillerie lourde pour concurrencer Bragelonne, voire les diminuer. Or le rythme de parution est resté très bas même si en termes de qualité la production d’Orbit est exceptionnelle. Manger les parts de marchés de Bragelonne/Milady faisait-il partie de tes objectifs initiaux ou bien comptes-tu simplement asseoir Orbit sur une réputation de qualité ?
Audrey Petit – On ne créé pas un label pour « diminuer » un autre éditeur… mais bien parce qu’on souhaite publier des textes qu’on aime, donner à lire des auteurs qui nous ont touché. Orbit est né de cette volonté, publier des romans SFF, présenter des auteurs auxquels on croit et dans lesquels on se reconnaît. Orbit aura publié à la fin de l’année 20 titres en grand format et une quinzaine en poche, soit 35 titres au total sur un an. C’est un rythme qui est loin d’être négligeable et qui nous semble bon. A titre de comparaison, Orbit UK, régulièrement leader sur le marché anglais, publie environ 80 titres par an tous formats confondus. En France, nous allons un peu augmenter la voilure dans les années à venir, mais nous conserverons une stratégie qui consiste à prendre le temps de défendre chaque roman, chaque auteur. A chacun sa stratégie. On oublie souvent que les éditeurs de SFF en France, désormais installés, ont un jour commencé avec 2, 3, 6, 8, 10 titres, et que l’édition est aussi un travail de patience. Or en à peine 10 mois, le label Orbit est devenu incontournable en France et le pari est réussi, nous avons pris des parts de marché ! Des auteurs comme Kristin Cashore, Brandon Sanderson, Paul Kearney ou encore tout récemment Lilith Saintcrow sont désormais très attendus. Merci pour ta remarque sur la qualité – c’est amusant que tu dises cela, parce que la quasi totalité des titres que nous avons publiés, de même que ceux que nous publierons, sont aussi de grosses ventes outre-manche et outre-atlantique, preuve que de grosses ventes ne sont pas synonymes de médiocrité…"
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