Un hommage de Francis Berthelot à Robert Louit

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Voici le début :

Robert Louit a été mon premier éditeur. C’est lui qui, en acceptant de publier La Lune Noire d’Orion dans la collection « Dimensions », chez Calmann Lévy, m’a fait passer du statut d’individu lambda à celui d’écrivain : un coup de baguette magique dont je lui serai éternellement reconnaissant.

Ses conseils de directeur littéraire, prodigués avec autant d’humour que de précision, m’ont été et me sont encore d’une grande utilité. C’est à lui que je dois la présence ô combien secourable du « Grévisse » sur mon bureau. Mais au delà des règles de grammaires, il m’a aussi enseigné l’art de supprimer d’une phrase les mots inutiles. Et, surtout, c’est lui qui a déclaré la guerre à mon goût délirant pour les métaphores, un combat de longue haleine que d’autres, après lui, ont ont dû reprendre – non sans raison.

 

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