Patrice me signale une interview d'André Cabaret, le traducteur du recueil Les Derniers martyrs, de Valeri Brioussov.
C'est ici.
Extrait :
Voilà plus de vingt ans que vous travaillez à traduire l'oeuvre de Valéri Brioussov. Qu'est-ce qui vous passionne tant chez cet auteur? Comment vous est venue l'idée de ce recueil?
André Cabaret : Au départ, Brioussov n'était pour moi qu'un poète symboliste parmi d'autres, que j'ai un peu visité au cours de mes études. Beaucoup plus tard, fournissant des traductions pour la revue Antarès, j'ai cherché des textes intéressants et suis tombé par hasard sur la République de la Croix du Sud. J'ai découvert alors un prosateur méconnu dont les nouvelles flirtaient sinon avec la science-fiction, du moins avec une certaine forme d'anticipation ou de fantastique. J'ai traduit dans la foulée les Derniers martyrs et La Terre. Quelques années se sont encore écoulées et j'ai commencé à travailler pour les éditions Circé. Je leur ai proposé mes traductions de Brioussov, dont j'avais entre-temps acquis toutes les nouvelles rassemblées en un seul volume aux éditions Sovietskaïa Rossia (1983).