Une Interview de Paul Kearney

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Le blog du Label Orbit a mis en ligne une interview de Paul Kearney sur son roman 10 000 – Au cœur de l’Empire.

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Extrait :
Votre livre 10 000 – Au cœur de l’Empire s’inspire des exploits de l’armée du même nom. Qu’est-ce qui vous attire tant dans cette histoire ?
Paul Kearney : Je pense que c’est le récit d’une armée isolée et confrontée à d’insurmontables dangers qui parvient néanmoins à les dépasser. Cette histoire est un véritable « road-movie » qui se déroule sur des milliers de kilomètres. Et le fait que ces soldats votaient chaque décision, que c’était une véritable démocratie. Ils étaient déterminés à conserver leur culture grecque à tout prix au sein de l’Empire Perse qui les haïssaient.

(...)

Avec les thèmes et les préoccupations diverses que vous traitez dans ce roman et ceux que d’autres auteurs de Fantasy ont pu abordées, la Fantasy semble beaucoup plus riche et plus dense que la description minimaliste faite par les médias traditionnels : « des orcs, des elfes et des magiciens ». En tant qu’auteur, cette vision restrictive de la Fantasy vous dérange-t-elle ?
Paul Kearney : Cela me fait enrager. J’observe ce qui se passe pour les fictions « littéraires » qui prennent toute la place dans les critiques des journaux, dans les émissions culturelles, qui remportent tous les grands prix, et je me sens rejeté. Le fait aussi que certains auteurs de Fantasy ou de Science-Fiction comme Margaret Atwood refusent d’être catalogués comme tels et trouvent toutes sortes de raisons alambiquées et sournoises pour se défendre m’agace franchement. La sortie des films du Seigneur des Anneaux nous a quelque peu aidés : ils n’ont pas remporté tant d’Oscars par hasard. Le snobisme à notre égard demeure pourtant largement répandu. Mais ce qui m’énerve par-dessus tout, ce sont les personnes qui se moquent ouvertement de la Fantasy mais qui lisent néanmoins Harry Potter et ne trouvent rien d’hypocrite dans leur comportement. Je pourrais continuer mais je suis tellement énervé qu’il faut que je sorte et que je trouve un exutoire pour me défouler.
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