Après avoir signé ses textes sous le pseudonyme de Thomas Geha depuis une dizaine d'année, Xavier Dollo écrit désormais sous son nom propre. Le virage s'est amorcé en 2014 avec American Fays, coécrit avec Anne Fakhouri.

 

Quel est ton bilan de 2014 ? Et en particulier pour American Fays ? 

Je dois avouer que j’ai passé une très bonne année sur le plan éditorial – je dirais même exceptionnelle. Depuis que j’écris et publie, 2014 a été la plus intense de toutes. J’ai fini 2013 et commencé 2014 avec la sortie de Sous l’ombre des étoiles (Rivière Blanche) planet opera qui a connu un très bel accueil critique des lecteurs/chroniqueurs. Ensuite, en février j’ai eu trois rééditions. D’abord les deux volumes du Sabre de Sang chez Folio SF, puis l’intégrale Alone (avec des textes largement révisés + une nouvelle inédite) chez Critic. Je ne sais pas trop ce qu’il en est pour les Folio, mais, de mon point de vue en tout cas, Alone fonctionne très bien et continue d’être suivi par les libraires, un grand merci à eux. En avril, ensuite, a paru chez Rageot Cent Visages, mon premier roman pour la jeunesse. Un thriller d’anticipation. J’ai été content de l’accueil et d’avoir, pour une fois, des retours qui ne viennent pas des adultes. Le gros morceau, pour finir, c’était bien sûr American Fays (chez Critic aussi) que j’ai co/écrit avec Anne Fakhouri. Une drôle d’expérience, l’écriture à deux. J’ai des repères, quand j’écris, et la collaboration bouleverse tout, y compris ce que l’on pense être des acquis. Et pour une première collaboration, je suis vraiment content de l’accueil réservé au livre, qui plus est le livre anniversaire des éditions Critic, pour leur cinq ans. On voulait un bouquin fun, où le lecteur s’amuse et passe un bon moment. Ça tombe bien, c’est la ligne éditoriale de Critic, on a pu faire ce qu'on voulait. Le roman, en plus, a l’air de bien marcher. On croise les doigts pour que ça continue !

À part ça, j’ai publié aussi quelques nouvelles, dans trois anthologies : Super-Héros (Elenya éditions), Bardes & Sirènes (Mnémos) et Lancelot (ActuSF). En numérique, j’ai publié un court roman de fantasy burlesque, Celle qui voulait avoir 30 ans, aux éditions ActuSF.

Bref, l’année a été chargée et je n’ai pas beaucoup relevé le nez du guidon ! J’ai fini 2014 rincé.

 

 

 

Sur quoi travailles-tu ? Quels sont tes projets ? 

D’abord, je fais une grosse pause écriture. Elle est vitale, celle-là. Ça ne signifie pas que je ne pense pas au projet suivant, et d’ailleurs je vais passer cette période à me documenter pour mes deux prochains romans. Le premier est un post-apocalyptique déjà commencé. Il va être très particulier. L’autre est une fantasy rurale (bretonne) où plane l’ombre du Roman Noir, des contes et légendes du terroir. Je n’ai aucun contrat signé, ni aucune deadline, donc aucune pression : j’irai à mon rythme. C’est à peu près tout, point de vue projets. J’ai décidé par ailleurs, sauf proposition indécente ou projet personnel, de ne pas écrire de nouvelles cette année, pour me consacrer pleinement à ces deux livres, que je signerai de mon vrai nom.

 

Et quelles sont tes prochaines dédicaces et apparitions à venir ? 

Aucune date de dédicaces à l’horizon, hormis la convention ImaJ’n’Ere à Angers. J’interviendrai quand même en avril à la médiathèque du Mans. J’y suis invité à venir parler de post-apocalyptique.