A leurs Claviers : HAPPINESS IN SLAVERY ...

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Qui?
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Message par Qui? » sam. oct. 28, 2006 9:24 pm

Mélanie a écrit :Moi, ce que je trouve hors propos, c'est qu'on soit en train de parler de comparaisons avec des marques de yaourts...
Et surtout pas sur les lieux les plus pégueux de cette toile, les foires qu’on nomme Forum.D’un nom antique passablement dégradé par l’usage moderne de l’expression inconséquente.
et le lecteur — et bien souvent le ‘pas lecteur’ de parler, de gloser, et de se vautrer — le lecteur doit parler, c’est son mode d’existence, même et surtout pour conneriser — il ferait mieux de lire, on s’en porterait pas plus mal
Evidemment, pour un esprit un peu critique, voire épris de littérature, ce genre d’étalage de la misère intellectuelle de nos contemporains a déjà de quoi pousser à l’alcoolisme.
Les lecteurs qui veulent l’achat bien safe. Qui exigent de la répétition, du ron-ron, et surtout de n’être pas surpris. Hey, big news, les amis. La littérature safe ce n’est pas de la littérature, c’est de la série télé pour mous du bulbe. C’est ça, votre truc ? J’espère que non.
le respect ça se gagne ...
Alors oui je fais une analogie avec des pots de yaourt et je l'a trouve trés bien.

Guiz

iriban
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Message par iriban » sam. oct. 28, 2006 10:29 pm

Et si tout ça vous laisse indifférents parce qu’en réalité… vous ne lisez pas…
Eh bien, ayez l’intelligence basique de soutenir les éditeurs au moins… eut égard aux espoirs que vous nourrissez qu’ils vous publient un jour.
Etant un lecteur qui lit et n'écrit pas, qui soutient les éditeurs, notamment en m'abonnant aux revues, je suis un peu fatigué de soutenir de cette façon car top souvent je paie sans avoir tous les numéros pour lesquels j'ai payé ...

Je m'étais abonné à Emblêmes courant 2005 (et avant ça à d'autres revues comme Asphodale par exemple :( )

Donc maintenant je continue à me réabonner aux revues que je soutiens déjà mais je me contente d'acheter les nouvelles au numéro.

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marc
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Message par marc » dim. oct. 29, 2006 12:31 am

Mélanie a écrit :Ah tiens, j'avais raté ça, en plus :
On dirait une maison d'édition sortie d'un cauchemar.
Comment dire... Un éditeur qui donnait à ce point leur chance aux jeunes auteurs, jusqu'à leur consacrer une collection (Epreuves), projet casse-gueule s'il en est, et qui publiait autant d'anthologies et de recueils à une époque où la plupart des éditeurs renoncent aux nouvelles, jugées pas assez vendeuses, tu trouves ça cauchemardesque ? A mes yeux, c'est le fait que cet espace-là disparaisse qui a quelque chose d'un cauchemar.
C'est une réflexion cynique ! Mais ce n'est pas une critique que je formulais. J'ai dit "sortie d'un cauchemar". Tu m'étonne, Mélanie :)
Pour un éditeur SF qui aurait fermé boutique, j'aurais par exemple dit qu'il n'aurait plus de futur, et pour un éditeur de fantasy j'aurais dit que son sort n'est plus entre ses mains. Ici ont parlait de fantastique et de dark fantasy. Donc j'ai repris le terme cauchemar.
Par contre je suis du même avis que toi. Dommage qu'un espace d'expression disparaisse.
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Mélanie
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Message par Mélanie » dim. oct. 29, 2006 12:44 am

OK. Parce que telle quelle, l'expression m'interpellait, et je ne voyais vraiment pas ce que ça pouvait vouloir dire dans ce cas précis. Désolée de la méprise.

Papageno
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Message par Papageno » dim. oct. 29, 2006 7:15 am

Oui, j'ai parcouru la catalogue rien que pour voir les écrivains publiés : c'est très instructif et la, chapeau bas!
Pour la disparition des maisons d'édition, je crois que tous monde est d'accord la-dessus. c'est dommageable aussi bien pour les lecteurs que les auteurs - surtout pour des nouvelles de "dark fantasy" ou les débouchés ses réduisent comme peau de chagrin.
Mais, Il me semble que la critique portait surtout sur la responsabilité et la mise en cause des lecteurs du genre, ce qui a vrai dire n'est peut-être pas le plus important dans son texte.

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gutboy
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Message par gutboy » dim. oct. 29, 2006 9:31 am

J'ai un peu de mal à me sentir concerné par la disparition d'Oxymore.
Voilà, c'est assez provoc?

Sur la tribune, j'ai lu un texte plein d'amertume - ce que je comprends - mais aussi plein de rejet. Rejet du commerce, notamment.
Vouloir publier des auteurs valables est fort louable, mais nier le fait que pour publier il faut vendre, c'est au minimum naïf. Oui, publier c'est vendre. La question morale de l'éditeur est dans l'équilibre qu'il donne entre le vendeur et le proposeur de talents. Si tu es juste commerçant, tu ne fais pas un travail digne.
Mais à l'inverse, si tu ne l'es pas du tout, tu meurs. Il faut arrêter d'être naïf à la fin. Le minimum est de se faire connaitre, et ça passe nécessairement par une forme de publicité (au sens premier: action de rendre public). De vendre.
Si tu ne veux pas rentrer dans ce cycle, c'est tout à ton honneur, mais n'exerce pas une activité qui vit grâce à ce cycle. On ne peut pas rentrer dans un jeu sans en accepter un minimum de règles. Si les éditeurs d'Oxymore ne voulait pas y entrer au moins en partie, alors il leur fallait avoir la possiblité de publier sans avoir besoin d'en vivre. Toute autre attitude conduirait, euh... voyons voir... au dépot de bilan? Dont acte.

Je voudrais juste vous citer l'exemple de l'éditeur américain de comics Fantagraphics. Son propriétaire a pour ambition de faire découvrir de nouveaux talents dans la BD. Sauf que, là non plus, proposer des nouveaux ne permet pas de vivre. Qu'a t-il fait? il a ouvert une branche qui vend des comics érotiques (le genre de daubes pour ados que publiait Elvifrance, pour les plus anciens d'entre nous). On peut discuter éternellement de la forme et des limites qu'on s'impose soi-même (ceux qui ont suivi les évolutions de la BD US dans les années 90 sauront à quel point on lui a craché dessus), mais le fond est bien: je trouve un moyen de financer ce que je veux vraiment faire. Il est le premier à dire que c'est lamentable de devoir en passer par là. Il est aussi celui qui dit qu'il préfère en passer par là plutot que de laisser Peter Bagge ou Dan Clowes dans l'anonymat (ça ne dit rien à personne en France, je vous rassure).

Je sens que je vais encore me faire rentrer dedans....

(PS: Et puis Léa Silloh se trompe: les punks ont toujours eu tort. Ils proposent une destruction sans proposer la construction qui doit suivre. N'importe quel gamin est capable de détruire un jouet. En construire un autre... Reprenez la traduction du mot "punk")
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)

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sandrine.f
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Message par sandrine.f » dim. oct. 29, 2006 10:19 am

Je sens que je vais encore me faire rentrer dedans....
non, en tout cas pas par moi.

Quoi que l'on en pense, éditeur est une profession commerciale (sinon c'est être mécène).

Et, c'est certes triste pour les idéalistes, tout commerce implique de vendre quelque chose à quelqu'un et donc de tenir compte de ses gouts.

Ayant une certaine habitude de ce type de mécanisme, je peux dire que, même pour un vendeur de yaourts, la philopsophie consistant à penser que ses clients sont des débiles ou des béotiens et qu'il faut les éduquer en leur montrant que ce qu'ils consomment c'est du ron-ron (je cite) conduit généralement directement à la LJ.

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Mélanie
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Message par Mélanie » dim. oct. 29, 2006 11:12 am

Juste un truc, je ne connais pas les chiffres exacts dont je me plante peut-être, mais l'Oxymore a duré sept ans, et il me semble qu'ils s'en sortaient plutôt bien les premières années. Assez, en tout cas, pour trouver un équilibre. C'est sur les deux dernières années, je crois, que les ventes ont baissé de manière assez brusque, et pas seulement pour eux, me semble-t-il, mais pour d'autres éditeurs aussi.

Sinon, pour ce qui est des goûts du public... L'Oxymore avait son public, en tout cas, j'ai souvent croisé des gens qui achetaient toutes leurs nouveautés les yeux fermés, justement parce qu'ils aimaient la ligne adoptée, le visuel des livres et savaient qu'ils ne seraient pas déçus. Ce public-là n'était sans doute pas assez nombreux, mais il existait.

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sandrine.f
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Message par sandrine.f » dim. oct. 29, 2006 11:38 am

Mélanie a écrit :Juste un truc, je ne connais pas les chiffres exacts dont je me plante peut-être, mais l'Oxymore a duré sept ans, et il me semble qu'ils s'en sortaient plutôt bien les premières années. Assez, en tout cas, pour trouver un équilibre. C'est sur les deux dernières années, je crois, que les ventes ont baissé de manière assez brusque, et pas seulement pour eux, me semble-t-il, mais pour d'autres éditeurs aussi.
il faudra que je jette un oeil aux chiffres (s'ils ont bien été déposés) pour être plus précise.
Mélanie a écrit :Sinon, pour ce qui est des goûts du public... L'Oxymore avait son public, en tout cas, j'ai souvent croisé des gens qui achetaient toutes leurs nouveautés les yeux fermés, justement parce qu'ils aimaient la ligne adoptée, le visuel des livres et savaient qu'ils ne seraient pas déçus. Ce public-là n'était sans doute pas assez nombreux, mais il existait.
Certainement, mais visiblement pas en quantité suffisante pour faire vivre une telle structure, ce qui, du coup, peut laisser penser à des problèmes plus de gestion ou de pilotage (canaux de distribution, positionnement, conditions tarifaires, pricing...) que de lectorat.

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Nick_Holmes
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Re: A leurs Claviers : HAPPINESS IN SLAVERY ...

Message par Nick_Holmes » dim. oct. 29, 2006 11:47 am

jerome a écrit :Je vous conseille aussi de jeter un oeil à l'édito du dernier Bifrost tient tant qu'on y est. Il offre une autre vision du monde éditorial actuel.
http://www.actusf.com/php/modify.php?articleID=4591
Juste pour donner encore un autre point de vue d'un auteur indépendant (que l'on aime ou pas sa prose) : L'édito de S.L.

Pour ma part, j'ai fait un sondage sur les lectures de mes nouveaux collègues cet été. Il en ressort qu'à part un collègue à qui j'ai conseillé Cablé+ de Gibson car il voulait du cyberpunk, les autres ne lisait qu'un livre ou deux par an et donc ils avaient pour seule référence le fumeux Da Vinci Code. Cela vaut pas grand chose (car on est dans un microcosme d'entreprise) mais cela illustre bien les propos des éditeurs sur le nivellement par le bas des rares lecteurs. Sur les prix, le collègue qui a acheté Cablé+ s'est plaint que la lecture lui coutait cher (29€ le volume mon brave monsieur... ). Je lui ai rétorqué qu'il y avait 2 romans plus 2 novellas dedans et qu'en poche il en aurait eu pour au moins 15€, pour des livres de moins bonne qualité (graphique, impression, ...) sans les fameuses novellas.

Je me pose également la question - avec l'arrivée grandissante des livres électroniques - si la dématérialisation des livres ne va pas entraîner les éditeurs dans les mêmes problèmes que les labels de musique.

Voilà.

@+,
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Re: A leurs Claviers : HAPPINESS IN SLAVERY ...

Message par jerome » dim. oct. 29, 2006 12:41 pm

Nick_Holmes a écrit : Pour ma part, j'ai fait un sondage sur les lectures de mes nouveaux collègues cet été. Il en ressort qu'à part un collègue à qui j'ai conseillé Cablé+ de Gibson car il voulait du cyberpunk, les autres ne lisait qu'un livre ou deux par an et donc ils avaient pour seule référence le fumeux Da Vinci Code. Cela vaut pas grand chose (car on est dans un microcosme d'entreprise) mais cela illustre bien les propos des éditeurs sur le nivellement par le bas des rares lecteurs. Sur les prix, le collègue qui a acheté Cablé+ s'est plaint que la lecture lui coutait cher (29€ le volume mon brave monsieur... ). Je lui ai rétorqué qu'il y avait 2 romans plus 2 novellas dedans et qu'en poche il en aurait eu pour au moins 15€, pour des livres de moins bonne qualité (graphique, impression, ...) sans les fameuses novellas.
Sur le site du CNL, il y a les chiffresdela lecture en 2003. Ca date un peu mais à mon avis, globalement on doit être dans les mêmes tons

La lecture en 2003,
Hors bandes dessinées et revues :

68% des Français de plus de 15 ans ont au moins lu 1 livre au cours des 12 derniers mois ;
33% ont lu de 1 à 9 livres ;
22% ont lu 10 à 24 livres ;
13% ont lu 25 livres et plus.


Voilà. Ceux qui lisent plus d'un livre par mois sont à peine 35%. En gros, ça veut dire qu'au mieux ils achètent un livre par mois (hors bibliothèque et prêt perso). Si on ajoute les rééditions en poches, on comprend mieux la guerre qui selivre dans les librairies sur les nouveautés. Un lecteur lambda a plus que le choix s'il veut acheter une nouveauté par mois. Même un lecteur de SF. Il sera devant une vingtaine de nouveautés chaque mois (6 bragleonne, 3 Mnémos, un Fleuve Noir, un nestiveqnen, un Lune d'Encre, un Belial, 1 ou 2 Terre de Brumes, un Pygmalion, un Calmann Levy, un Robert Laffont, un Moutons électrique et des éditeurs qui en font parfois : un Diable Vauvert, un La Volte, un presse de la cité... Plus les micro éditeurs quand on les trouves du style Rivière Blanche, Eons...). On comprend qu'il est difficile de tirer son épingle du jeu.On comprend aussi pourquoi parfois les éditeurs privilégient les grands noms plutôt que les jeunes auteurs, histoire d'attirer le chaland.

Si devant cette vingtaine de livres, le type qui a 20 euros, pas trop au courant de l'actu, passe devant un Bernard Werber en vitrine, il vapeut-être dépenser ses sous pour LA nouveauté dont tout le monde parle, même si la qualité est moindre. Tout ça pour dire que pour les gens qui sont des lecteurs occasionnels, devant la masse de production, il est plus facile de se réfugier sur de grands titres... C'est donc d'autant plus dur pour les petits éditeurs.
Nick_Holmes a écrit :
Je me pose également la question - avec l'arrivée grandissante des livres électroniques - si la dématérialisation des livres ne va pas entraîner les éditeurs dans les mêmes problèmes que les labels de musique.
Non je ne pense pas. Parce que lorsque tu achètes un CD, tu achètes du son. Le packaging vient après. Lorsque tu achètes un livre, il y a l'histoire et l'objet. Et puis autant tu peux écouter un CD sur ordi, autant le confort de lecture sur un écran est faible. Je défie quicquonque de se taper tout un roman...

En 2000, j'ai fait plusieurs reportages au salon du livre. Et à l'époque, j'avais vu des éditeurs comme "zéroheure.com" (je crois) qui proposait le téléchargement de roman sur des organiseurs... Ca n'a pas vraiment pris. Par contre, aujourd'hui, je pense que c'est une solution complémentaire. Un peu comme lefait Eons. Tu peux acheter un vrai roman avec une couv et tout et tout, mais tupeux aussi acheter la version numérique beaucoup moins cher. A toi ensuite del'imprimer chez toi...Mais tu ne le mettras pas dans tabibliothèque. Mais c'est une bonne formule pour lespetites bourses et les auteurs gagnent autant.
Jérôme
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Re: A leurs Claviers : HAPPINESS IN SLAVERY ...

Message par Nick_Holmes » dim. oct. 29, 2006 12:58 pm

jerome a écrit : Non je ne pense pas. Parce que lorsque tu achètes un CD, tu achètes du son. Le packaging vient après. Lorsque tu achètes un livre, il y a l'histoire et l'objet. Et puis autant tu peux écouter un CD sur ordi, autant le confort de lecture sur un écran est faible. Je défie quicquonque de se taper tout un roman...

En 2000, j'ai fait plusieurs reportages au salon du livre. Et à l'époque, j'avais vu des éditeurs comme "zéroheure.com" (je crois) qui proposait le téléchargement de roman sur des organiseurs... Ca n'a pas vraiment pris. Par contre, aujourd'hui, je pense que c'est une solution complémentaire. Un peu comme lefait Eons. Tu peux acheter un vrai roman avec une couv et tout et tout, mais tupeux aussi acheter la version numérique beaucoup moins cher. A toi ensuite del'imprimer chez toi...Mais tu ne le mettras pas dans tabibliothèque. Mais c'est une bonne formule pour lespetites bourses et les auteurs gagnent autant.
Merci pour ta réponse rapide Jérome.

Autant que je me souvienne (cela date de quelques années également), les livres électroniques que l'on m'a proposé à l'époque étaient chers (du style 15€ pour un classique... trouvé 4/5€ en poche économique style Maxi-Livres). De plus, on a maintenant les protections électroniques des fichiers qui posent des problèmes (en gros tu n'es pas sûr de pouvoir transférer ton livre sur PC puis sur ton portable Mac puis sur ton Pocket PC ou ton Apple-nano... tout ça à cause de protections qui brident le nombre de copies, les droits à diffuser un logiciel "reader" de tel ou tel format propriétaire, ... Cela ressemble encore une fois au marché du disque avec les DRM.

Pour les CD, j'adore les packaging originaux autant que la musique contenue Je déteste les rapiats qui te vendent 17/18€ un CD sans les paroles avec juste le livret de 4 pages avec des photos inutiles et les sponsors du groupe en gros caractères... Mais ce n'est que mon avis de fan (on peut dire fandom pour la musique ??? :p )

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Re: A leurs Claviers : HAPPINESS IN SLAVERY ...

Message par Qui? » dim. oct. 29, 2006 1:13 pm

jerome a écrit : La lecture en 2003,
Hors bandes dessinées et revues :

68% des Français de plus de 15 ans ont au moins lu 1 livre au cours des 12 derniers mois ;
33% ont lu de 1 à 9 livres ;
22% ont lu 10 à 24 livres ;
13% ont lu 25 livres et plus.
Je suis pas un as en maths mais on passe les 130% là :shock:

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Re: A leurs Claviers : HAPPINESS IN SLAVERY ...

Message par Mélanie » dim. oct. 29, 2006 1:19 pm

Qui? a écrit :Je suis pas un as en maths mais on passe les 130% là :shock:
Non, le 68% est la somme des trois autres (parmi ces 68%, 33% ont lu de 1 à 9 livres, etc).

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Message par Qui? » dim. oct. 29, 2006 1:33 pm

oui bien sur en plus d'être pas doué en maths j'ai du mal avec la lecture :oops:

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