Jean Marc Ligny et AquaTM

[Eric]

Bon, en même temps je n'ai pas grand mérite c'est dans la bio sur le site de Jean-Marc.

[Epistolier]

j'aimerais répondre à (oups, j'ai oublié le prénom) qui dit :

Mal placés, mais surtout, parfois peu crédibles...

Je crois que ça s'adresse à moi. Le pseudo, c'est L'Épistolier, mais tu m'appeler par mon prénom Jérôme, plus facile à retenir apparemment.

Mal placés, mais surtout, parfois peu crédibles.

tu les placerais où tes personnages ?
pourquoi peu crédibles ?

Trop de quidams qui acquièrent une place importante. Après, j'ai aussi l'impression que c'est une question de présentation, car seuls les trois intervenants humanitaires sont plutôt des gens du 'monde d'en-bas'. Or les autres personnages sont plus ou moins officiels, et je pense que je m'attends à plus de hauteur dans ce cas, un peu comme pour la présidente.

Trop humains les personnages ? Ce n'est pas tout à fait ça, car ailleurs, l'humanité de 'grands héros' arrivent très bien à ressortir. Je dirais plutôt trop d'intimité.

Ce n'est pas à moi de replacer les personnages, je ne vais pas refaire l'histoire. Mais j'espère que j'arrive à faire comprendre mon avis.

@ propos du boulet number one : En fait, qu'il commette une erreur fatale, même si c'est un des héros de l'histoire, ce n'est pas le plus tracassant dans l'histoire. À bien y réfléchir, ce qui m'a vraiment gêné, c'est que cela ressemble à une morale, "il n'y a pas que le monde virtuel dans la vie, il ne fait pas l'oublier, ça peut être fatal".

@ propos du PDG et de son avocat : C'est l'avocat qui ne connait pas son droit et que je critique, il est assez payé pour faire son boulot. Le PDG, c'est normal qu'il s'entoure d'homme de droit.

dommage que tu sois décu, pas de remboursement possible mais surtout très dommage que tu divulgue la fin alors que certains ne l'ont pas encore lu (voir celui qui projette de le lire pendant les vacances de fin d'année)

Déçu, bien sûr que je le suis, je ne suis pas entièrement satisfait. Mais il y a une bonne longueur entre la demande de remboursement et la non totale-satisfaction. Et puis, je garde le livre au moins pour la griffe de Jean-Marc.

Divulguer la fin ? Je ne sais pas ce que j'ai dit de si révélateur. Je pense que si j'avais quelque chose de si nuisible à la lecture les modérateurs seraient intervenus et il y aurat eu quelque coup de blanco.


@ propos du gourou : Le gourou a en ce moment plus le sens de manipulateur de foule et à la tête de sectes, mais c'est aussi le sorcier local il me semble. Je parlais de la sorcière africaine, pas de Moses Callaghan.

Je suis surement beaucoup moins documenté et renseigné que Licorne, néanmoins, je ne conteste pas le fait que la magie intervienne dans un tel roman. C'est le trop de magie qui me rubute a posteriori. Ça devient caricatural. La magie, oui ! La lutte du méchant blanc qui veut piquer l'eau des gentils africains noirs, je trouve cela dépassé.

[li-cam]

Je viens de l'acheter et je ne l'ai pas encore lu.

Je viendrai vous en dire quelques mots quand j'aurai fini de le digérer, vers fin janvier ...

(là, je suis dans la horde du contrevent et ça décoiffe !)

LC

[licorne]

Bonjour tout le monde,
Meilleurs voeux pour la nouvelle année,
En réponse à Jérôme ,-)



Trop de quidams qui acquièrent une place importante. Après, j'ai aussi l'impression que c'est une question de présentation, car seuls les trois intervenants humanitaires sont plutôt des gens du 'monde d'en-bas'. Or les autres personnages sont plus ou moins officiels, et je pense que je m'attends à plus de hauteur dans ce cas, un peu comme pour la présidente.




ok, c'est ton choix. Tu trouves la femme de Fuller en bas ou pas assez en hauteur ?


Trop humains les personnages ? Ce n'est pas tout à fait ça, car ailleurs, l'humanité de 'grands héros' arrivent très bien à ressortir. Je dirais plutôt trop d'intimité.

ha ben, perso, c'est ce que j'aime

Ce n'est pas à moi de replacer les personnages, je ne vais pas refaire l'histoire. Mais j'espère que j'arrive à faire comprendre mon avis.

j'essaie ,-)


@ propos du boulet number one : En fait, qu'il commette une erreur fatale, même si c'est un des héros de l'histoire, ce n'est pas le plus tracassant dans l'histoire. À bien y réfléchir, ce qui m'a vraiment gêné, c'est que cela ressemble à une morale, "il n'y a pas que le monde virtuel dans la vie, il ne fait pas l'oublier, ça peut être fatal".


ok, oui, c'est fait exprès ,-o)


@ propos du PDG et de son avocat : C'est l'avocat qui ne connait pas son droit et que je critique, il est assez payé pour faire son boulot. Le PDG, c'est normal qu'il s'entoure d'homme de droit.


heu, j'ai pas remarqué que l'avocat ne connaissait pas son boulot
tu as un exemple à me donner ?


Déçu, bien sûr que je le suis, je ne suis pas entièrement satisfait. Mais il y a une bonne longueur entre la demande de remboursement et la non totale-satisfaction. Et puis, je garde le livre au moins pour la griffe de Jean-Marc.

lol )))

Divulguer la fin ? Je ne sais pas ce que j'ai dit de si révélateur. Je pense que si j'avais quelque chose de si nuisible à la lecture les modérateurs seraient intervenus et il y aurat eu quelque coup de blanco.

Je me suis mal exprimée sans doute. Je voulais dire que tu en disais trop ce qui gache le suspens. En fait, j'ai horreur qu'on me parle d'un livre ou d'un film tant que je ne l'ai pas vu justement car j'ai peur d'être moins dedant ou d'attendre quelque chose qui ne viendra pas, tu vois ?


@ propos du gourou : Le gourou a en ce moment plus le sens de manipulateur de foule et à la tête de sectes, mais c'est aussi le sorcier local il me semble. Je parlais de la sorcière africaine, pas de Moses Callaghan.

heu, j'ai rien comprit (
la grand mère te choque ?


Je suis surement beaucoup moins documenté et renseigné que Licorne, néanmoins, je ne conteste pas le fait que la magie intervienne dans un tel roman. C'est le trop de magie qui me rubute a posteriori. Ça devient caricatural. La magie, oui ! La lutte du méchant blanc qui veut piquer l'eau des gentils africains noirs, je trouve cela dépassé.[/quote]

dépassé peut-être mais tellement réel pourtant malheureusement
Bises à tous
Lili

[Epistolier]

ok, c'est ton choix. Tu trouves la femme de Fuller en bas ou pas assez en hauteur ?

Ah, ah ! C'est le bon exemple de personne plus ou moins officielle (enfin, la femme de...), mais qui a le comportement de la parfaite personne "d'en-bas". Comme en théorie elle n'a aucun pouvoir entre les mains, et qu'en pratique elle n'en a pas, je vais dire que je la trouve en bas. Mais en tout cas, ce n'est pas avec elle que je vais discuter de 'hauteur' !


ha Surprised ben, perso, c'est ce que j'aime Smile

En principe moi aussi. Mais souvent une plus grande intimité dans les héros nous les montrent plus faillibles, avec moins de pouvoirs qu'ils ont apparemment. Or ici ils me paraissent tous essentiels au monde.


L'avocat : Eh bien, c'est le fait qu'il ne connaisse pas le droit du pays africain qui le concerne, et qu'il se renseigne sur un site périmé. L'erreur est légitime, mais c'est son travail de vérifier ses sources et de bien conseiller son client.


Je crois qu'en entrant ici, on sait très bien qu'on discute du livre, et que la majorité des participants l'auront lu. Après c'est un choix qu'on doit assumer que de lire cette discussion, non ?


La grand-mère ne me choque pas a priori. C'est son importance universelle qui me dérange. Ce qui me choque chez elle revient au dernier point, la lutte manichéenne pour le salut du monde.

Réelle cette lutte de l'eau entre les gentils africains et les méchants WASP ? Ça m'étonnerait franchement. Le fait que des américains veuillent traverser l'Atlantique pour de l'eau en Afrique, c'est de l'anticipation. La réalité, je dirais que c'est plutôt aujourd'hui les africains qui prennent l'eau aux africains. Nous ne sommes pas encore dans le mythe colonialiste de l'Afrique. Il y a eu quelques indépendances, et ils se démerdent tout seuls. Ce sont autant des hommes que les WASP, et ils peuvent foutre la merde autant qu'eux. Qu'Aqua TM ait pour un sujet un américain blanc qui veut prendre l'eau des noirs africains, je veux bien, d'ailleurs j'ai acheté le livre. Mais je ne veux pas qu'on dise que c'est la lutte contre les méchants pour sauver le monde des gentils, le dire de cette façon, c'est du conte de fée.

[Sanahu]

J'ai lu Aqua TM la semaine dernière. J'ai adoré ce bouquin, tant sur le thème que j'affectionne tout particulièrement que son utilisation. Personnellement, rien ne m'a dérangé. Ce côté mystique qui apparait vers la moitié du roman permet de donner un intérêt nouveau à une histoire très longue. J'ai beaucoup accroché certains personnages, d'autres m'ont moins intéressé mais cela me parait normal, chaque personnage va parler à différents types de lecteur. Pour finir sur ce roman que je conseille à tous : ça faisait longtemps que je n'avais pas dévoré un bouquin de 750 pages en quelques jours. D'habitude une telle lecture finit par m'enuyer et là il n'en a rien été...

[Aikau le bô]

Idem. Un roman magnifique que j’ai littéralement dévoré. Beaucoup de choses ont déjà été dites sur les personnages, je ne reviendrais donc pas dessus. Je me permets juste de signaler un point qui me tient particulièrement à cœur et qui est malheureusement trop souvent oublié dans la littérature contemporaine : La structure narrative.

En effet, j’ai dans cette œuvre énormément aimé la narration en « micro-chapitres » de quelques pages en moyenne. Pourquoi ? Parce que cette narration permet une mise sous pression constante, chaque chapitre étant une « mini-nouvelle » avec sa mise en situation, son élément déclencheur, etc. Le lecteur est donc constamment stimulé, ce qui est indispensable pour un ouvrage de plus de 700 pages… Ligny a choisi un type narratif difficile, l’obligeant à chaque chapitre à se remettre en question, le contraignant toutes les quelques pages à imaginer une nouvelle situation avec ses rebondissements…Ok, ce n’est pas le cas pour absolument tous les chapitres et bien sûr ceux-ci reposent les uns sur les autres. Mais tout de même, chapeau bas pour le souffle que cela inspire au roman !

Pour l’anecdote, j’avais beaucoup aimé « L’Ange de l’abîme » de Bordage, et je me rends compte maintenant qu’une des raisons pour lesquelles j’avais apprécié ce livre, c’était justement que la structure narrative était très semblable…


Aikau le bô

[oneill]

Moi aussi j'ai bien aimé ce roman. On rentre très vite dans l'histoire. Le sujet est d'actualité et fait réfléchir sur le réchauffement climatique. Espérons que la situation s'améliore et qu'on en n'arrive pas la.
Et comme le dit Aikau le bô les petits chapitres donne du punch au livre et font qu'il se lit rapidement.
Par contre je trouve aussi que le coté mystique est un peu trop présent diminuant un peu la crédibilité de l'ouvrage. Mais bon rien de grave.

[SETIM]

[quote="Aikau l

Pour l’anecdote, j’avais beaucoup aimé « L’Ange de l’abîme » de Bordage, et je me rends compte maintenant qu’une des raisons pour lesquelles j’avais apprécié ce livre, c’était justement que la structure narrative était très semblable…


Aikau le bô[/quote]

Rien à voir avec la SF, mais je te conseil "Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes " et "La Fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette", les 2 premiers volumes de la trilogie de Stieg Larsson (acte sud).


Les 2 tomes sont structurés en micro chapitres ( 3 pages max, le plus souvent 1) très vifs.

L’ histoire est banale (on est très loin des thrillers paranoïaques à la mode), simplement racontés, dans un style clair, mais pas non plus léger, les personnages sont finement travaillés et les situations semblent toujours justes. Larsson passe son temps à faire des descriptions inutiles (marque de l’ordi, logiciels utilisés, personnages ne prenant pas place dans l’intrigue, etc.) qui donnent, l’air de rien, une épaisseur à l’histoire. On sent vraiment l’auteur impliqué, il parle de ce qu’il connaît (sa description du fonctionnement du journalisme est un régal), il écrit tranquillement, l’air de rien, et on accroche tout de suite.
Bref, vraiment une révélation pour moi, grande réussite narrative, avec le fond et la forme en adéquation, il arrive excellemment avec une écriture sobre parfaitement adaptée pour faire des bouquins de 600 pages impossibles à lâcher. Dommage que l'auteur soit mort après avoir déposé ces 3 uniques manuscrits.

[PierrePaul]

Ouais, Stieg Larsson, c'est carrément BIEN. Le premier comporte, comme en passant, une des plus fines mises en boîte du capitalisme moderne que j'aie lue dans un roman, les intrigues des deux parus sont très fouillées, et les personnages principaux d'une justesse étonnante, très attachants par leurs failles. J'attends le troisième avec impatience.

A rapprocher de Jo Nesbo, autre polareux scandinave (norvégien) qui déchire grave sa race. Le dernier paru ici, en "Série Noire", L'étoile du diable, tient de l'horlogerie de précision. Et puis, j'y peux rien, moi: quand on me fourre dans les pattes un inspecteur quarantenaire revenu de tout et (donc) fan de Joy Division, je fonds.

[Aikau le bô]

Merci à SETIM pour ces conseil de lecture! Dès que j'ai finit la pile à côté de mon lit, je m'y met . Désolé pour la réponse tardive, j'étais en vacance..et c'était bien!


Aikau le bô

[janbundou]

J'ai lu , moi aussi ce livre en quelques jours...je l'ai dévoré et suis tout à fait d'accord avec Sanadu...ce livre est captivant....Dès les premières lignes, Jean Marc Ligny nous invite à découvrir ces personnages d'une manière constructive au fil des chapitres...Il nous met en haleine dès le debut...Cest pourquoi pour en revenir à la stucture narrative évoquée par Aikau le bô....Je suis d'accord avec lui...je trouve cela stimulant...et vous donnes l'envie de dévorer ce livre à toute vitesse....
ps: je ne trouve pas comme certains le pensent que le côte mystique empiête sur le reste de l'histoire..au contraire il apporte...du piment....

[Aikau le bô]

ps: je ne trouve pas comme certains le pensent que le côte mystique empiête sur le reste de l'histoire..au contraire il apporte...du piment....

Perso, je suis plutôt d'accord. L'élément fantastique apporte un plus à l'histoire qui ne m'a vraiment pas déplu, au contraire, même si je trouve que les 2-3 scènes finales fantastiques/magiques sont franchement loupées... Maintenant, je comprends tout-à-fait que cela ai pu déplaire. C'est vrai que le mélange fantastique/SF n'est pas tant commun que ça (pour des raisons très diverses) et que cela peut "déranger", ne serait que, par exemple, si on aime pas le fantastique...


Aikau le bô

[Nébal]

Fini cette nuit.

Bon, ben c'était très bien ma foi, un beau pavé qui se lit avec plaisir, sans que jamais l'ennui ne s'installe vraiment. Les thématiques développées sont intéressantes, et l'ambiance noire et cynique, teintée d'humour en même temps, est très réussie, pendant la plus grande partie du roman (j'avoue avoir été un peu déçu par la fin, honnêtement...).

Ceci dit,

* MODE "chieur jamais content" ON *

- Il me semble que le roman aurait gagné à être un poil plus court, même s'il n'est en rien barbant ; un certain nombre d'éléments développés sur la fin, notamment, me paraissent franchement superflus, émanant pour plusieurs d'entre eux de la dimension fantastico-mystique déjà évoquée. A titre d'exemples :

- Qu'est-ce qu'ils viennent foutre là, les Indiens ?
- Pourquoi les "auras" ?

- Cette dimension fantastico-mystique, justement, m'a un peu déçu ; elle ne me paraissait pas vraiment appropriée...

...d'autant plus que les trips chamanistes du Burkina-Faso se retrouvent subitement embringués dans un manichéisme très très judéo-chrétien...

... et un chouïa "artificielle" (je veux dire par là que l'impression que ça m'a donné, c'est un peu : on est en Afrique noire, donc il y a de la magie, nécessairement... Peut-être est-ce parce que je l'ai lu récemment, mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser au personnage de Nicole dans Rama, pour lequel on retrouve ce genre de procédés).

- En fait, c'est là que réside à mon sens le plus gros problème du roman (que j'ai beaucoup aimé, hein, je le rappelle à tout hasard... ) : il y a pas mal de traits fortement caricaturaux / stéréotypés (rayez la mention inutile), notamment dans la critique politico-sociale, certes pertinente, là n'est pas la question, mais bon quand même... C'est particulièrement vrai pour les personnages américains (et ça n'empêche pas que ce sont les passages les impliquant qui m'ont le plus intéressé personnellement).

- On a ainsi le vilain capitaliste cynique, et sa bigote de femme, les deux étant nécessairement racistes jusqu'au bout des ongles et d'une naïveté à faire peur...
- Le pire étant quand même le big boss de la Divine Légion, qui, en plus d'être un maniaque réac, raciste et intégriste (et hypocrite et cynique, etc.), se paye un look de cow-boy pas piqué des vers et roule en cadillac immatriculée GOD 999...
- Autre exemple, plus général : franchement, à lire le roman, j'ai l'impression qu'un noir américain ne peut être que deux choses : soit un pov' gars qui crève dans l'indifférence générale à la Nouvelle-Orléans... soit un avocat. Désolé, mais joli cliché, quand même (ah si, j'oubliais le chauffeur de taxi new yorkais hilare - probablement un rire à la Eddie Murphy...).

Les personnages, à vrai dire, sont parfois peu crédibles.

Là, je pense surtout à Rudy, le gentil gars qui, après avoir perdu sa famille dans l'attentat de la Divine Légion en Hollande, ne trouve rien de mieux à faire que de s'engager illico dans une milice néo-nazie juste histoire de faire quelque chose, "pour le fun", en quelque sorte, et devient en quelques semaines un tueur au sang froid, un commando super balaise, que Schwarzie à côté ben c'est rien qu'une grosse tapette...

... Allez j'arrête.

* MODE "chieur jamais content" OFF *

Et je me répète : très très bon bouquin, lecture chaudement recommandée.

[tj]

allez zou , m'avez convaincu , m'en vais aller le trouver .
je vais finir par me mettre à lire plein d'auteurs français à force de fréquenter ces forums !