Le débat n'est donc pas ajourné ; il commence précisément à cet instant.MF a écrit :Claude ne les exclut pas. Et il ne les inclut pas non plus.
Il dit juste :"C'est au moment de se poser la question [du statut de ces livres]... que le débat est ajourné.".
Il constate simplement que certains incluront ces ouvrages et que d'autres les excluront. Autant pour la tentative d'universalisme de la définition.
Si je comprends bien ta lecture, Claude déduit du fait qu'il y a débat sur des œuvres-limites la non-pertinence de la définition par les objets.
Ce n'est pas une démonstration (et sûrement pas une démonstration par l'absurde). Que la définition soit problématique aux limites ne prouve pas qu'elle est non-pertinente.
Le fait qu'il y ait débat (éventuellement) sur les œuvres citées par Claude n'est pas dirimant, sauf à entrer dans le détail et à expliquer pourquoi "les objets" ne suffisent pas à classer les œuvres où ils apparaissent dans la SF. Claude ne le fait pas. Il se contente d'émettre ce qui ressemble à un jugement de valeur : "verroterie". Certes, comme tu l'écris plus haut, son article pose surtout des questions. Mais son intérêt repose sur la rigueur avec laquelle il joue sur son analogie fondatrice ("Voyons où la poursuite de l'analogie nous mène", p. 142). Sur cet aspect, j'ai d'autres réserves à formuler mais je continue de penser que le point de départ n'est pas correctement établi.