Rêves de Gloire - R.C. Wagner
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Et paf. On s'intéresse, on prend position, on remarque que la discussion autour d'une production critique forcément discutable vire un peu beaucoup à l'attaque ad hominem, et d'un coup ça.
Et on a l'air d'un con.
Cela dit, il aurait suffi qu'un peu moins de rancœur ne transparaisse pour que je me marre franchement...
S.
Et on a l'air d'un con.
Cela dit, il aurait suffi qu'un peu moins de rancœur ne transparaisse pour que je me marre franchement...
S.
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"Il aura fallu des millions d'années à l'espèce humaine pour descendre des arbres et seulement dix de plus pour se mettre en vitrine." R. Powers
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334. Enfin, je crois. Erreur de frappe dans mon post.Lensman a écrit :333, je crois. Mais c'est ça...Gérard Klein a écrit :Ou par le héros de la nouvelle de Thomas Disch, dans 33, qui essaie de passer un examen pour pouvoir se marier, si je me souviens bien. La mort de Socrate, ou quelque chose comme ça.Lensman a écrit :La critique de Fall-e est hilarante... on dirait qu'elle a été écrite par le narrateur de Journal d'un monstre de Matheson !
Oncle Joe
Oncle Joe
Mon immortalité est provisoire.
« Glorieux Fellaghas »...
Un très grand livre, en effet...
Il serait d'ailleurs temps qu'un bon critique (Warfa... Reviens !) analyse en détail tout ce que ce roman brasse...
Bien sûr que M. Wagner parle de la Guerre d'Algérie. Bien sûr que ça dérange encore, et ça se sent dans la chronique de M. Bondurant que l'aspect politique du roman énerve (aurait-il souhaité une uchronie algérienne qui fasse l'impasse sur la Guerre d'Algérie ?) du récit, alors que l'auteur nous offre la vision d'une autre Algérie rêvée (ce n'est pas une utopie « bien pensante »* mais une uchronie qui donne beaucoup à réfléchir sur ce qu'aurait pu donner une décolonisation intelligente...). Et les quelques pages sur la torture sont d'une vérité et d'une humanité qu'on n'a pas assez souligné.
Bravo aussi pour la maîtrise historique, ne serait-ce que la scène (parfaitement exacte) des 7 leaders du FLN se faisant photographier quelques jours avant le lancement de leur guerre de libération...
Personne ne souligne l'humour qui éclaire parfois le livre, ne serait-ce que les dernières paroles de la Grande Zohra (qui se souvient encore de ce surnom irrévérencieux ?) ou ce titre hallucinant de drôlerie : « Les Glorieux Fellaghas » (quelle ironie assumée chez l'enfant de Bab-el-Oued !), etc.
Je passe sur les aspects les plus visibles : le rock, le LSD (Gloire !), les zazous algérois
Mais il faudrait parler plus longuement de M. Albert (l'équivalent de l'auteur de « La Sauterelle pèse lourd » ?), des « Glorieux Fellaghas » également et du choix de ce titre surprenant pour servir de fil rouge au récit...
Ce qui m'étonne aussi, c'est que personne n'a encore relevé l'aspect autobiographique du récit. Personne n'a parlé, par exemple, de la figure du père... Ni du rapport, ambigü et pas du tout simpliste, à la drogue...
Vraiment, c'est un roman exceptionnellement ambitieux, totalement réussi (écriture, construction, maîtrise narrative),qui mériterait une vraie critique, non d'humeur mais d'analyse.
Allez 5 / 6000 signes d'analyse... Personne ?
Il serait d'ailleurs temps qu'un bon critique (Warfa... Reviens !) analyse en détail tout ce que ce roman brasse...
Bien sûr que M. Wagner parle de la Guerre d'Algérie. Bien sûr que ça dérange encore, et ça se sent dans la chronique de M. Bondurant que l'aspect politique du roman énerve (aurait-il souhaité une uchronie algérienne qui fasse l'impasse sur la Guerre d'Algérie ?) du récit, alors que l'auteur nous offre la vision d'une autre Algérie rêvée (ce n'est pas une utopie « bien pensante »* mais une uchronie qui donne beaucoup à réfléchir sur ce qu'aurait pu donner une décolonisation intelligente...). Et les quelques pages sur la torture sont d'une vérité et d'une humanité qu'on n'a pas assez souligné.
Bravo aussi pour la maîtrise historique, ne serait-ce que la scène (parfaitement exacte) des 7 leaders du FLN se faisant photographier quelques jours avant le lancement de leur guerre de libération...
Personne ne souligne l'humour qui éclaire parfois le livre, ne serait-ce que les dernières paroles de la Grande Zohra (qui se souvient encore de ce surnom irrévérencieux ?) ou ce titre hallucinant de drôlerie : « Les Glorieux Fellaghas » (quelle ironie assumée chez l'enfant de Bab-el-Oued !), etc.
Je passe sur les aspects les plus visibles : le rock, le LSD (Gloire !), les zazous algérois

Ce qui m'étonne aussi, c'est que personne n'a encore relevé l'aspect autobiographique du récit. Personne n'a parlé, par exemple, de la figure du père... Ni du rapport, ambigü et pas du tout simpliste, à la drogue...
Vraiment, c'est un roman exceptionnellement ambitieux, totalement réussi (écriture, construction, maîtrise narrative),qui mériterait une vraie critique, non d'humeur mais d'analyse.
Allez 5 / 6000 signes d'analyse... Personne ?
Re: « Glorieux Fellaghas »...
Personne ?Bethely a écrit :
Ce qui m'étonne aussi, c'est que personne n'a encore relevé l'aspect autobiographique du récit. Personne n'a parlé, par exemple, de la figure du père... Ni du rapport, ambigü et pas du tout simpliste, à la drogue...
Roland C. Wagner a écrit : Une [interview] à lire sur Psychovision.
Re: « Glorieux Fellaghas »...
sur le Forum, les gens sont beaucoup trop sérieux,...Bethely a écrit :
Personne ne souligne l'humour qui éclaire parfois le livre,
Oncle Joe
- bormandg
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Re: « Glorieux Fellaghas »...
Vu que c'est un prerequisite absolu dans tout livre de SF, et une qualité générale des livres de Roland, pourquoi le remarquerait-on?Bethely a écrit :
Personne ne souligne l'humour qui éclaire parfois le livre,
S'il avait manqué, tu aurais vu la volée de remarques furieuses.....
Modifié en dernier par bormandg le mar. juil. 26, 2011 7:38 pm, modifié 1 fois.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
- dracosolis
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Re: « Glorieux Fellaghas »...
oui.Lensman a écrit :sur le Forum, les gens sont beaucoup trop sérieux,...Bethely a écrit :
Personne ne souligne l'humour qui éclaire parfois le livre,
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- bormandg
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Re: « Glorieux Fellaghas »...
Sans rire?dracosolis a écrit :oui.Lensman a écrit : sur le Forum, les gens sont beaucoup trop sérieux,...
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La chronique sur les Vagabonds du Rêve : http://www.revue-imaginaire.com/2011/08 ... agner.html
- Roland C. Wagner
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« [Le KGB a] endommagé un pneu de la voiture [de Michel Gallimard où se trouvait Albert Camus] grâce à un appareil sophistiqué qui a coupé ou troué la roue avec la vitesse. »
Et la CIA a expérimenté le LSD à Pont Saint-Esprit ?
Quand y en a plus y en a encore.
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« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
الكاتب يكتب
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En fait , c'est l'agence double de la C.I.A. qui a fait le coup : l'A.C.I. deux !"Roland C. Wagner
[url=http://www.rue89.com/2010/03/08/en-1951 ... cia-141947]Et la CIA a expérimenté le LSD à Pont Saint-Esprit ?
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Celle sur Camus, je ne la connaissais pas encore, mais celle-là remonte (au moins) à 1970; c'est aumoins la troisième fois qu'on me la sert....Roland C. Wagner a écrit : Et la CIA a expérimenté le LSD à Pont Saint-Esprit ?
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Faut que les journalistes s'occupent pendant les grandes vacances.
L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
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- bormandg
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Surtout quand leurs neurones sont tous partis aux Seychelles....Herbefol a écrit :Faut que les journalistes s'occupent pendant les grandes vacances.

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."