Walter Jon Williams - Aristoï

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Patrice
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Walter Jon Williams - Aristoï

Message par Patrice » jeu. oct. 20, 2011 12:52 pm

Salut,

Je sais, j'ai beaucoup de retard dans mes lectures. Pire, là j'aurais du m'abstenir.
En voilà un roman bien médiocre, pour moitié ennuyeux, pour moitié pompé. Bof bof bof.

http://palabresecclectiques.hautetfort. ... istoi.html

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Patrice

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Hoêl
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Message par Hoêl » jeu. oct. 20, 2011 10:10 pm

Bon , d'accord et pas d'accord : les critiques sont justifiées mais le références vont dans ton sens , s'il y en a , je les vois beaucoup plus du côté de Farmer (La saga des hommes-dieux) ou de Zélazny (quasiment toute l'oeuvre) .
Faut pas pousser , ce thème de posthumains cherchant à se créer leur microcosme pour y règner en maître , ce n'est pas l'apanage des Stroutgaski , même s'ils y ont apporté leur pierre .
D'ailleurs , L'échiquier de la création , d'un certain Dominique Douay me semble également avoir contribué à l'édifice .
Pour en revenir à Aristoï et nouer avec un autre fil , c'est ce que je qualifierai -bien que n'appréciant guère les étiquettes littéraires- de post-cyberpunk , dans la mesure où , dans cette civilisation , les ajouts virtuels ne sont plus une nouveauté mais une réalité quotidienne qui ne pose aucune question à ceux qui la vivent .
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"

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Patrice
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Message par Patrice » ven. oct. 21, 2011 7:12 am

SAlut,
Faut pas pousser , ce thème de posthumains cherchant à se créer leur microcosme pour y règner en maître , ce n'est pas l'apanage des Stroutgaski , même s'ils y ont apporté leur pierre .
Je crois que tu ne m'as pas compris. Je n'ai pas dis que ce thème était l'apanage des Strougatski, j'ai dis juste que la trame de cette partie du roman est un décalque de Il est difficile d'être un dieu. Jusqu'à certains détails comme le coup des pièces d'or (Roumata est démasqué comme étant originaire d'ailleurs parce qu'il utilise des pièces dont l'or est trop pur / Gabriel est démasqué comme étant originaire d'ailleurs parce qu'il utilise des pièces d'or dont l'affinage est trop parfait). Voir aussi la comparaison que l'on peut faire entre Don Reba qui règne en maître sur une prison où l'on torture à tours de bras, et l' "évêque" fanatique qui contrôle la prison (où l'on torture aussi à tours de bras) dans laquelle est enfermé Remmy.
Quand on a les deux textes en tête, les parallèles sont frappants.

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Patrice

JDB
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Message par JDB » lun. juil. 16, 2012 10:06 pm

Je relance ce fil pour réagir au parallèle fait par Patrice :
Patrice a écrit :...la trame de cette partie du roman est un décalque de Il est difficile d'être un dieu. Jusqu'à certains détails comme le coup des pièces d'or (Roumata est démasqué comme étant originaire d'ailleurs parce qu'il utilise des pièces dont l'or est trop pur / Gabriel est démasqué comme étant originaire d'ailleurs parce qu'il utilise des pièces d'or dont l'affinage est trop parfait). Voir aussi la comparaison que l'on peut faire entre Don Reba qui règne en maître sur une prison où l'on torture à tours de bras, et l' "évêque" fanatique qui contrôle la prison (où l'on torture aussi à tours de bras) dans laquelle est enfermé Remmy.
1. Si quelqu'un remarque que les pièces produites par Gabriel sont un peu trop parfaites, ce n'est pas à cause de ça qu'il est démasqué : soit il était repéré dès le début par son ennemi, soit il se fait repérer lors de l'attentat contre ledit ennemi (Williams ne précise pas, mais les deux hypothèses sont possibles).
2. l'épisode avec l'évêque fanatique prend deux ou trois pages--c'est juste un élément du décor ou presque.
Je précise que je viens de relire à la loupe la traduction que j'avais faite de ce roman en vue d'une prochaine édition électronique et que l'un de mes daimones était chargé de contrôler les points soulevés par Patrice.
En ce qui concerne ceux qu'évoque Hoël, Williams n'a jamais fait mystère de l'influence que Zelazny a sur lui, mais, cela dit, et même s'il n'est pas sans défauts, Aristoï ne peut pas se réduire à une resucée.
JDB
“Miss Judith Lee, vous êtes l’une des choses les plus étranges de ce monde très étrange.”

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