Une petite réflexion sur ce qui fait le sel de la SF, en guise d'introduction à la chronique de l'anthologie de Ballard, publiée jadis chez Marabout...
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Billenium
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Soleil vert
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"Arriver après la bataille", non je ne pense pas. Chaque génération réinvente la littérature.
Des écrivains très estimés dans les années 70 sont tombés dans l'oubli, d'autres déjà appréciés jadis voient leur cote monter (Sheppard). Les Klein, Goimard et autres ont en leur temps balisé, sarclé le genre en d'innombrables préfaces et études. On a pu penser que tout était dit.
Et puis avec l'arrivée d'internet sont apparus Actusf et le Cafard. A nouveau la sauce a monté, peut-être pas les ventes mais l’intérêt pour les écrits de l'imaginaire. Anciens et nouveaux se sont étripés sur les auteurs et sur la direction que devait prendre la littérature.
Maintenant c'est à nouveau le silence, favorisé par l'éclosion des réseaux sociaux qui paradoxalement conforte chacun dans sa bulle et par cette espèce d'inconstance propre à l'esprit humain. Mais dans l'underground comme on disait jadis, l'activité ne faiblit pas, les éditeurs passionnés se sont forgés à ces rigueurs hivernales en resserrant les couts, sans renoncer à leur cœur de métier jusqu'à la prochaine émergence. Le long labeur du temps, pour reprendre le titre d'un roman de Brunner...
Des écrivains très estimés dans les années 70 sont tombés dans l'oubli, d'autres déjà appréciés jadis voient leur cote monter (Sheppard). Les Klein, Goimard et autres ont en leur temps balisé, sarclé le genre en d'innombrables préfaces et études. On a pu penser que tout était dit.
Et puis avec l'arrivée d'internet sont apparus Actusf et le Cafard. A nouveau la sauce a monté, peut-être pas les ventes mais l’intérêt pour les écrits de l'imaginaire. Anciens et nouveaux se sont étripés sur les auteurs et sur la direction que devait prendre la littérature.
Maintenant c'est à nouveau le silence, favorisé par l'éclosion des réseaux sociaux qui paradoxalement conforte chacun dans sa bulle et par cette espèce d'inconstance propre à l'esprit humain. Mais dans l'underground comme on disait jadis, l'activité ne faiblit pas, les éditeurs passionnés se sont forgés à ces rigueurs hivernales en resserrant les couts, sans renoncer à leur cœur de métier jusqu'à la prochaine émergence. Le long labeur du temps, pour reprendre le titre d'un roman de Brunner...
Une réflexion fort juste. Ceci dit quand je parlais d'"arriver après la bataille", je faisais justement référence à la quantité d'informations qu'on peut trouver sur Internet - notamment pour Ballard, gratifié par ailleurs d'un excellent article sur ActuSF ! - qui donne parfois le sentiment étouffant que tout a déjà été écrit sur tel ou tel sujet. Mais bon... dans la mesure où j'ai décidé de tenir mon blog pour me permettre de creuser davantage le sujet de la SF, que je ne faisais plus que survoler depuis trop longtemps (à mon grand désespoir), j'ai fini par relativiser tout ça.
Mon but, c'est avant tout de prendre plaisir à (re)découvrir des oeuvres, d'apprendre des choses et de les partager avec qui veut. Je vais donc là où les choses me portent. En ce moment, je termine un petit article sur la New Wave, entamé simplement parce que j'avais envie de creuser le sujet, demain ce sera sans doute une chronique consacrée à un bouquin de Daniel Drode qui m'intrigue... "
Arriver après la bataille", au final, c'est une question de perception temporelle. Et le temps, ma foi, est très relatif.
Mon but, c'est avant tout de prendre plaisir à (re)découvrir des oeuvres, d'apprendre des choses et de les partager avec qui veut. Je vais donc là où les choses me portent. En ce moment, je termine un petit article sur la New Wave, entamé simplement parce que j'avais envie de creuser le sujet, demain ce sera sans doute une chronique consacrée à un bouquin de Daniel Drode qui m'intrigue... "
Arriver après la bataille", au final, c'est une question de perception temporelle. Et le temps, ma foi, est très relatif.
J'ai lu Sécheresse et I.G.H. quand j'étais ado, mais il ne m'en reste que de vagues souvenirs. On peut dire, du coup, que j'ai découvert Ballard il y a peu avec La Forêt de cristal et la nouvelle L'Homme illuminé qui a servi de point de départ au roman. Trouvé les deux excellents... mais ma préférence pour l'instant va aux deux nouvelles de Billenium rattachées à Vermilion Sands : "Prima Belladonna" et surtout "Studio 5, les étoiles".