Du style et ... du style...

L'histoire :
Un enfant se perd dans la forêt et se retrouve plongé dans le monde parallèle de la Faerie avec Elfes, sorcières et tutti quanti. La reine Aelfique transposera son âme d'enfants dans un corps d'homme, de chevalier et voila parlti vers d'autres aventures que je ne manquerai pas de lire dans le Tome 2 prochainement.
Mon analyse après lecture:
Ma première impression fût que j'ai été bluffée par la recherche sur le fond et la forme, évidemment on retrouve toute la mythologie de la chevalerie (J'ai cru voir l'incarnation néo-Percevalesque du jeune et vaillant Able au grand coeur qui se fout éperduement de tout ce qui se passe autour de lui pour courir toujours tout droit).
Puis ma deuxième impression fut que trop de style tue le style. Bon sang, autant certains passages sont superbement écrits, autant parfois je lisais sans lire, vous savez ce petit phénomène qui fait que vos yeux continuent de suivre le ruissellement des lignes mais que vous à l'intérieur vous pensez que vous avez oublié un yaourt au frigo, qu'il faut acheter des boîtes pour le chat...bref, le style a tue un peu l'intrigue car il m'a perdu en cours de route. En revanche j'ai trouvé super ce travail sur le style et je dois avouer que c'est assez rare et agréable pour être noté.
Ce qui est amusant de noter:
Certains passages sont de purs copies de grands passages du Perceval de Chrétien de Troyes. Pour ceux qui aiment les jeux vous pouvez vous amuser à retrouver ce passage dans l'oeuvre de Wolfe que je recopie ici en en vieux français de l'oeuvre de notre ami du XIIème siècle.
[...]
Mes quant il les vit an apert
Que del bois furent déscovert,
Et vit les haubers fermianz
Et les hiaumes clers et luisanz
Et les lances et les escuz
Que onques mes n'avoit veüz,
Et vit le vert et le vermoil
Reluire contre le soloil [...]
-Or sui je mout bien assenez,
Fet li chevaliers, ce m'est vis;
Je cuidoie, biaus douz amis,
Noveles aprandre de toi,
Et tu les viaus savoir de moi. ...

Si cette touche d'exotisme vous a diverti
