À cette réflexion, regardons les différentes versions de couvertures :Chez l’Atalante, on l’a bien compris, rien n’a changé depuis les années 70 : rien de tel pour vendre de la science-fiction qu’une belle paire de nichons sur la couverture. Mais saluons l’honnêteté intellectuelle de la maison nantaise qui l’a toutefois poussée [...] à ajouter au personnage de couverture des muscles abdominaux sculpturaux et une bite qui pendouille. L’expérience est en elle-même intéressante : Orson Scott Card peut-il vendre un roman [...] sur son seul nom ? Sans aucun doute. Mais par combien les ventes seront-elles divisées s’il on y ajoute en première de couverture un transsexuel vert sur fond orange flashy ?
1980 :

1996 :

2008 :

Les illustrations d'origines sont peut-être beaucoup moins flashy, mais elles illustrent plus un titre qu'un roman. On ressent beaucoup de violence que le roman n'offre pas vraiment. Par contre, ce transsexuel qui nous fait face avec au-dessus de lui le mot Trahison nous montre vraiment comment la trahison peut s'exprimer à travers ce roman.
Oui les couleurs ne sont pas vraiment classiques, mais on sent bien que le reproche qui est fait est en rapport avec le transexuel. La couleur, n'apparait que dans la conclusion du paragraphe de la chronique. C'est un élément clé du roman, pourquoi faudrait-il volontaire le masquer pour laisser le lecteur le découvrir ? Je n'ai trouvé dans la première version de ce roman aucun vulgaire dans les passages liés au héros transsexuel, et je n'en vois pas non plus dans cette couverture.
Clément Bourgoin n'est pas le seul à critiquer les couverture de Paternoster, vous devez donc être quelques uns à trouver plein de choses à dire à propos de cette dernière couverture. Je vous demande donc qu'est-ce qui est vraiment vulgaire dans cette couverture qui fait que les ventes chuteront par rapport à ce qu'elles auraient été si la couverture avait été normale ?