JDB a écrit : Par ailleurs, cette partie contemporaine me semble remplir au moins deux fonctions :
-- un contrepoint parfois ironique sur le récit médiéval (les difficultés de communication entre Tom et Sharon font écho à celles des autres personnages, sans parler des difficultés de Sharon avec son doyen, qui semble près de l'excommunier)
Oui. Mais cela m'a semblé artificiel. Je ne sais pas où j'ai lu cette cette expression, je crois que c'est dans Bel-Ami, mais en gros : "
quand tu as une belle jeune fille avec des belles joues aux couleurs naturelles, c'est dommage de lui rajouter du maquillage, surtout quand ça se voit."
JDB a écrit : - une continuité dans le récit, qui .
Ah, mais l'idée d'une continuité du récit avec des chaptres contemporains est bonne/intéressante.
C'est l'apport de Sharon qui m'a laissé perplexe
Je ne sais pas comme cela se passe au niveau du processus créatif pour un roman.
M'enfin si je fais un paralelle avec la recherche scientifique, cela arrive assez souvent qu'en voulant développer un aspect d'un projet, par exemple "pourquoi diable ce vaccin polyvalent ne marche pas ?", on développpe énormement la partie biochimie et l'interaction entre les anticorps,.
Et du coup cette partie biochimique devient auto-suffisante, et la publication finale ne parle plus que de cette interaction, sans un seul mot sur le vaccin polyvalent qui était pourtant l'objet initial du projet.
Cela arrive sans arret.
Ok, sans la novella, le livre n'aurait pas vu le jour. Qu'est-ce qui empêchait au moment des relectures de l'ouvrage de garder certains aspects "contemporains" (pour la continuité etc...) et de retirer l'idée stargate/polyvers/hypoespace ?
Une phrase de remerciement en fin de récit pour l'idée de départ aurait probablement suffit.
Et le récit aurait été plus solide, plus élégant, voire plus "juste".
Enfin amha, bien sûr.