Du sense of wonder à la SF métaphysique

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Lem

Message par Lem » dim. mars 14, 2010 8:23 pm

Je vais devoir concentrer un peu mes cartouches théoriques (et mes forces) si le projet aboutit. Mine de rien, l'hypothèse MR a été assez bien cernée par le fil ; j'en sors avec des nuances dans la formulation que je n'aurais pas posées à l'entrée. Par ailleurs, l'Histoire à venir implique (du seul fait qu'elle existe) un nouvel affaiblissement du déni ; je n'ai pas l'intention d'en faire des tonnes sur un problème qui n'est plus que l'ombre de lui-même mais plutôt, si c'est possible, d'accélérer sa liquidation.
Cela dit, on a encore quelques questions pendantes que je n'oublie pas et sur lesquelles j'essaierai de poster dans les prochains jours. Et j'attends évidemment la fin du feuilleton de GK.

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bormandg
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Message par bormandg » lun. mars 15, 2010 12:42 am

Lem a écrit :Je vais devoir concentrer un peu mes cartouches théoriques (et mes forces) si le projet aboutit. Mine de rien, l'hypothèse MR a été assez bien cernée par le fil ; j'en sors avec des nuances dans la formulation que je n'aurais pas posées à l'entrée. Par ailleurs, l'Histoire à venir implique (du seul fait qu'elle existe) un nouvel affaiblissement du déni ; je n'ai pas l'intention d'en faire des tonnes sur un problème qui n'est plus que l'ombre de lui-même mais plutôt, si c'est possible, d'accélérer sa liquidation.
Cela dit, on a encore quelques questions pendantes que je n'oublie pas et sur lesquelles j'essaierai de poster dans les prochains jours. Et j'attends évidemment la fin du feuilleton de GK.
Tu n'es pas le seul à avoir appris des choses, ni à avoir encore des questions pendantes.
Sur les dénis, le fait que l'un d'entre eux, le déni éditorial, diminue un peu, est une bonne nouvelle. Dans quelle mesure cela jouera sur le déni des lecteurs cartésiens qui ne supportent pas qu'on leur demande de disposer de plus de 2 neurones pour la lecture du dernier Marc Levy...
Et nous attendons tous la suite des remarques de GK... 8)
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

Gérard Klein
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Message par Gérard Klein » lun. mars 15, 2010 2:04 am

bormandg a écrit :
Lem a écrit :Je vais devoir concentrer un peu mes cartouches théoriques (et mes forces) si le projet aboutit. Mine de rien, l'hypothèse MR a été assez bien cernée par le fil ; j'en sors avec des nuances dans la formulation que je n'aurais pas posées à l'entrée. Par ailleurs, l'Histoire à venir implique (du seul fait qu'elle existe) un nouvel affaiblissement du déni ; je n'ai pas l'intention d'en faire des tonnes sur un problème qui n'est plus que l'ombre de lui-même mais plutôt, si c'est possible, d'accélérer sa liquidation.
Cela dit, on a encore quelques questions pendantes que je n'oublie pas et sur lesquelles j'essaierai de poster dans les prochains jours. Et j'attends évidemment la fin du feuilleton de GK.
Tu n'es pas le seul à avoir appris des choses, ni à avoir encore des questions pendantes.
Sur les dénis, le fait que l'un d'entre eux, le déni éditorial, diminue un peu, est une bonne nouvelle. Dans quelle mesure cela jouera sur le déni des lecteurs cartésiens qui ne supportent pas qu'on leur demande de disposer de plus de 2 neurones pour la lecture du dernier Marc Levy...
Et nous attendons tous la suite des remarques de GK... 8)
À dire vrai, moi aussi.
Mais j'ai promis des préfaces, j'ai eu d'autres soucis, mais ça viendra.
Mon immortalité est provisoire.

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Eons
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Message par Eons » lun. mars 15, 2010 11:28 am

bormandg a écrit :Sur les dénis, le fait que l'un d'entre eux, le déni éditorial, diminue un peu, est une bonne nouvelle. Dans quelle mesure cela jouera sur le déni des lecteurs cartésiens qui ne supportent pas qu'on leur demande de disposer de plus de 2 neurones pour la lecture du dernier Marc Levy...
Mais avec Déni la Malice, il faut s'attendre à tout. :lol:
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr

Lem

Message par Lem » lun. mars 15, 2010 12:12 pm

Dans l'essai de Jean-Pierre Verdet, Aux origines du monde – une histoire de la cosmogonie (Seuil, "science ouverte"), le Traité de la lumière de Descartes publié en 1664 mais rédigé entre 1629 et 1633 (titre complet : Le Monde de Monsieur Descartes, ou le Traité de la lumière. Et des autres principaux objets des sens) est désigné comme "le commencement de la cosmogonie rationnelle" (ou "scientifique").

Citations à l'appui, Verdet analyse le statut de la spéculation cartésienne (que Descartes lui-même qualifiait de "fable") et en conclut qu'elle aurait aujourd'hui statut de "modèle" (scientifique). Mais dans la description des procédures intellectuelles employées par Descartes, il y a des choses pour nous familières, en particulier le recours à la suspension de l'incrédulité et la disjonction entre la plausibilité de la cause et la logique des effets (les passages en italiques sont de Descartes, les autres de Verdet) :
« Tout de même que les peintres, ne pouvant également bien représenter dans un tableau plat toutes les diverses faces d’un corps solide, en choisissent une des principales qu’ils mettent seule vers le jour et, ombrageant les autres, ne le faisant paraître qu’en tant qu’on peut les voir en les regardant, ainsi, craignant de ne pouvoir mettre en mon discours tout ce que j’avais en la pensée, j’entrepris d’y exposer seulement ce que je concevais de la lumière ; puis, à son occasion, d’y ajouter quelque chose du soleil et des étoiles fixes à cause qu’elle en procède presque toute ; des cieux, à cause qu’ils la transmettent ; des planètes, des comètes et de la terre, à cause qu’ils la font réfléchir ; et en particulier de tous les corps qui sont sur la terre, à cause qu’ils sont ou colorés, ou transparents ou lumieux ; et enfin de l’homme, à cause qu’il en est le spectateur. »

De ces prémisses, Descartes pense pouvoir déduire que le Soleil et les étoiles n’ont pas d’autre forme que celle du premier élément ; les cieux, que ceux du deuxième ; la Terre et les planètes, que celle du troisième. Le cosmogoniste dispose maintenant de la matière première dont tous les corps de l’univers sont faits ; par l’observation, il en connaît la structure et les lois ; il ne lui reste plus qu’à générer un monde et à montrer que celui-ci est tout semblable au nôtre. La description de ce nouveau monde peut commencer :

« Permettez donc pour un peu de temps à votre pensée de sortir hors de ce monde pour en venir voir un autre tout nouveau que je ferai naître en sa présence dans les espaces imaginaires.
Les philosophes nous disent que ces espaces sont infinis et ils doivent bien en être crus puisque ce sont eux-mêmes qui les ont faits. Mais afin que cette infinité ne nous empêche et ne nous embarrasse point, ne tâchons pas d’aller jusques au bout ; entrons-y seulement si avant que nous puissions perdre de vue toutes les créatures que Dieu fit il y a cinq ou six mille ans ; et après nous être arrêtés là en quelque lieu déterminé, supposons que Dieu crée de nouveau tout autour de nous tant de matière que, de quelque côté que notre imagination se puisse étendre, elle n’y aperçoive plus aucun lieu qui soit vide.
Bien que la mer ne soit pas infinie, ceux qui sont au milieu sur quelque vaisseau peuvent étendre leur vue, ce semble à l’infini ; et toutefois, il y a encore de l’eau au-delà de ce qu’ils voient. Ainsi, encore que notre imagination semble se pouvoir étendre à l’infini et que cette nouvelle matière ne soit pas supposée être infinie, nous pouvons bien toutefois supposer qu’elle emplit des espaces beaucoup plus grands que tous ceux que nous aurons imaginés. »

(…)
On est en droit de s’interroger sur le statut que Descartes donne à son texte. Sur un tableau que le peintre Jan Baptist Weenix fit vers 1647 et qui se trouve au musée d’Utrecht, on voit Descartes tenant un livre ouvert sur lequel est écrit « Le Monde est une fable », écho inversé de ce qu’il écrivait à Mersenne le 25 novembre 1630 : « Car la fable de mon Monde me plaît trop pour manquer à la parachever si Dieu me laisse vivre assez longtemps. » (…) Toutefois, cette fable non seulement n’entachera pas le récit de fausseté mais elle est la forme littéraire qui mènera le plus grand nombre à la vérité. N’oublions pas que Descartes rédige son Traité en français pour en élargir le public. Si l’une des caractéristiques de la fable est d’être édifiante tout en distrayant, il croit y voir un autre avantage, celui de limiter, sinon d’éviter sur un sujet aussi sensible que la génèse du monde, les controverses avec les théologiens. Evoquant sa cosmogonie dans le Discours de la méthode, il écrit :

« Pour ombrager un peu toutes ces choses, et pouvoir dire plus librement ce que j’en jugeais, sans être obligé de me suivre ni de réfuter les opinions qui sont reçues entre les doctes, je me résolus de laisser tout ce monde ici à leurs disputes, et de parler seulement de ce qui arriverait dans un nouveau [monde], si Dieu créait maintenant quelque part, dans les espaces imaginaires assez de matière pour le composer et qu’il agitât diversement et sans ordre les diverses parties de cette matière en sorte qu’il en composât un chaos aussi confus que les poètes en puissent feindre, et que, par après, il ne fît autre chose que prêter son concours ordinaire à la nature, et la laisser agir suivant les lois qu’il a établies. »

Descartes aborde de nouveau le statut de la fable dans une lettre au père Mesland de mai 1645 :

« Au reste, je souhaiterais que vous eussiez assez de loisir pour examiner plus particulièrement mes Principes. J’ose croire que vous y trouveriez au moins de la liaison et de la suite : en sorte qu’il faut nier tout ce qui est contenu dans les deux dernières parties et ne le prendre que pour une pure hypothèse, ou même pour une fable, ou bien l’approuver tout. Et encore qu’on ne le prît que pour une hypothèse, ainsi que je l’ai proposé, il me semble néanmoins que, jusqu’à ce qu’on en ait trouvé quelqu’autre meilleure pour expliquer tous les phénomènes de la nature, on ne doit pas la rejeter. »

Il précisera cette notion de pure hypothèse dans ses Principes, d’abord dans l’article 47 de la IIIème partie, dont l’intitulé est : « Que la fausseté des suppositions n’empêche point que ce qui en sera déduit ne soit vrai » et surtout dans l’article 204 de la IVème partie :

« Je croirai avoir assez fait si les causes que j’ai expliquées sont telles que tous les effets qu’elles peuvent produire se trouvent semblables à ceux que nous voyons dans le monde, sans m’enquérir si c’est par elles ou par d’autres qu’ils sont produits. Même je crois qu’il est aussi utile pour la vie de connaître des causes ainsi imaginées que si on avait la connaissance des vraies : car la médecine, les mécaniques, et généralement tous les arts à quoi la connaissance de la physique peut servir, n’ont pour fin que d’appliquer tellement quelques corps sensibles les uns aux autres que, par la suite des causes naturelles, quelques effets sensibles soient produits ; ce que nous ferons tout aussi bien en considérant la suite de quelques causes ainsi imaginées, bien que fausses, que si elles étaient les vraies, puisque cette suite est supposée semblable en ce qui regarde les effets. »
Par ailleurs, dans la même collection, je feuillette un essai de Thomas Lepeltier intitulé Univers parallèles (histoire du concept) qui commencent par un long passage qu'on croirait écrit spécialement pour Oncle sur Blanqui et L'éternité par les astres. Et que dire du chapitre "Thermodynamique et éternel retour" où le mythe nietzschéen est connecté à ses lectures cosmologiques, où la préfiguration du Big Bang dans Euréka de Poe est analysée et où on trouve ce passage toujours-déjà écrit pour nous :
Ce premier principe de la thermodynamique est, en quelque sorte, une formulation rigoureuse du vieux diction selon lequel rien ne se perd et rien ne se crée. Il est issu de considérations physiques en faveur d'une création divine de l'univers et de justification à une vision matérialiste du monde. Si rien ne se crée physiquement, l'univers doit trouver son origine dans quelque chose qui transcende les lois physiques, disent certains. Dieu, en somme. Inversement, si rien ne se crée, il est vraisemblable, avancent d'autres, que l'univers est éternel et qu'il n'y a donc pas de place pour un être divin dans la cosmologie. Ainsi vont les débats métaphysico-théologiques !

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Sand
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Message par Sand » lun. mars 15, 2010 12:54 pm

???

j'ai toujours compris que le "rien ne se perd rien ne se crée (tout se transforme)" est une formulation "simple" du premier principe de la thermodynamique.

En aucun cas je n'ai compris que ce puisse être un "vieux dicton" antérieur à la mise à plat du premier principe.

Mes profs étaient tous des nuls qui ont mal fait passer l'information ?

Lem

Message par Lem » lun. mars 15, 2010 1:02 pm

"Rien ne se perd etc" : Lavoisier en 1789 reprenant une phrase d'Anaxagore (d'où "vieux dicton", j'imagine).
Premier principe de la thermodynamique : von Mayer en 1845

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marypop
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Message par marypop » lun. mars 15, 2010 1:20 pm

pour moi Sand, je n'ai jamais lié cette phrase (rien ne se perd etc) à de la thermo, mais à de la chimie de base.

si j'écris une équation super simple telle que par exemple :
H3O+ + OH- = 2 H2O
j'applique le principe du rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme.
si on commence à mélanger sf archaïque et proto-sf, personne ne s'y retrouvera plus.
Dieu.

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Message par bormandg » lun. mars 15, 2010 1:51 pm

Bon, on laisse les diptères physico-chimiques, thermodynamiques et chimiques, tranquilles, SVP. 8)
Les citations de Lem sont intéressantes, même si faire l'énumération de tous les cas où un même type de formulation s'est promené entre la philosophie (naturelle ou métaphysique), la science, la littérature (mainstream ou SF) ne nous apporte pas vraiment de connaissances supplémentaires sur le sujet du fil (la relation entre les dénis, puisqu'il faut bien envisager séparément les différentes formes de rejet a priori de la SF, et les différentes formes de réflexion métaphysique ou religieuse. Pasde quoi justifier 50 pages supplémentaires, AMA.
Modifié en dernier par bormandg le lun. mars 15, 2010 2:00 pm, modifié 1 fois.
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Message par bormandg » lun. mars 15, 2010 1:59 pm

Si je voulais alourdir ce cable, j'ai en tête un certain nombre de problèmes variés sur le traitement de thèmes métaphysiques avec ou sans acceptation de la méthode...
En voila un, par exemple: nous avons deux auteurs, philosophes et écrivains de fiction littéraire (romans et théâtre) qui, l'un comme l'autre, rejettent la métaphysique en tant que méthode de réflexion philosophique, mais n'en utilisent pas moins thèmes et images dans leurs oeuvres, que ce soit en philosophie ou en littérature. Et qu'on ne vienne pas me dire qu'il y a moins de thèmes métaphysiques dans La Nausée ou La Peste que dans Le Monde du Non-A ou L'Homme dans le labyrinthe. D'un autre côté ces deux auteurs ont, pour autant que je sache, toujours rejeté la science-fiction. Quelles raisons à ce rejet?
Modifié en dernier par bormandg le lun. mars 15, 2010 2:24 pm, modifié 1 fois.
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Message par orcusnf » lun. mars 15, 2010 2:20 pm

silramil a écrit :C'est une excellente nouvelle !
Même si je constate que ça a, du coup, asséché ce fil...
est ce vraiment un mal ?
http://www.fantastinet.com l'actualité de la littérature de l'imaginaire

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MF
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Message par MF » lun. mars 15, 2010 3:22 pm

Juste pour le fun, quelques modes comparés de classification de la connaissance qui peuvent expliquer des approches différentes selon que l'on se place sur un plan politique, pratique ou normatif. Ainsi, les liens et rapports entre Métaphysique / Religieux / Philosophique / Barjoterie peuvent être très différents.
La bibliothèque du congrès a écrit :LIBRARY OF CONGRESS CLASSIFICATION OUTLINE

CLASS B - PHILOSOPHY. PSYCHOLOGY. RELIGION
  • Subclass B - Philosophy (General)
    • Subclass BC - Logic
      Subclass BD - Speculative philosophy
      • BD10-701 Speculative philosophy
        BD10-41 General philosophical works
        BD95-131 Metaphysics
        BD143-237 Epistemology. Theory of knowledge
        BD240-260 Methodology
        BD300-450 Ontology Including being, the soul, life, death
        BD493-701 Cosmology Including teleology, space and time, structure of matter, plurality of worlds
      Subclass BF - Psychology
      Subclass BH - Aesthetics
      Subclass BJ - Ethics
      Subclass BL - Religions. Mythology. Rationalism
      Subclass BM - Judaism
      Subclass BP - Islam. Bahaism. Theosophy, etc.
      Subclass BQ - Buddhism
      Subclass BR - Christianity
      Subclass BS - The Bible
      Subclass BT - Doctrinal Theology
      Subclass BV - Practical Theology
      Subclass BX - Christian Denominations
Dewey a écrit :1 Philosophie, parapsychologie et occultisme, psychologie
  • 10 Généralités
    11 Métaphysique
    • 111 Métaphysique générale, ontologie
      113 Création, cosmologie
      114 Espace
      115 Temps
      116 Mouvement
      117 Matière
      118 Force
      119 Quantité, nombre
    12 Épistémologie, causalité, genre humain
    • 122 Causalité
      123 Liberté et nécessité
      124 Téléologie
      125 Finitude
      128 Âme
      129 Destinée de l'âme. Immortalité
    13 Phénomènes paranormaux, parapsychologie, vie de l'esprit, philosophie de la culture
    • 133 Sciences occultes
    14 Écoles et courants philosophiques, les divers systèmes philosophiques, typologie des systèmes philosophiques
    15 Psychologie
    16 Logique
    17 Éthique (philosophie morale)
    18 Philosophie ancienne, médiévale, orientale
    19 Philosophie occidentale moderne

2 Religion
l'UDC a écrit :UDC Summary

1 PHILOSOPHY. PSYCHOLOGY
  • 11 Metaphysics
    • 111 General metaphysics. Ontology
      • 113/119 Cosmology. Philosophy of nature
    122/129 Special metaphysics

    13 Philosophy of mind and spirit. Metaphysics of spiritual life
    • 130.1 General concepts and laws
      130.2 Philosophy of culture. Cultural systems. Theory of cultural complexes
      130.3 Metaphysics of spiritual life
      133 The paranormal. The occult. Psi phenomena
    14 Philosophical systems and points of view
    159.9 Psychology
    16 Logic. Epistemology. Theory of knowledge. Methodology of logic
    17 Moral philosophy. Ethics. Practical philosophy
2 RELIGION. THEOLOGY
A noter que pour les américains, philosophie (dont métaphysique) et religion sont dans le même panier, et surtout que la métaphysique est de la "speculative philosophy". Une racine de la "speculative fiction" ?

Aussi étonnant, pour la classification de la bibliothèque du congrès, Cosmologie et Cosmogonie sont référencées sous le même indice (QB980-991) en Astronomie, dans Science ?
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.

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Aldaran
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Message par Aldaran » lun. mars 15, 2010 4:25 pm

Gérard Klein a écrit :À dire vrai, moi aussi.
Mais j'ai promis des préfaces, j'ai eu d'autres soucis, mais ça viendra.
Doit-on s'attendre à ce qu'il y ait une préface à ce recueil de préfaces ?

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silramil
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Message par silramil » lun. mars 15, 2010 10:53 pm

orcusnf a écrit :
silramil a écrit :C'est une excellente nouvelle !
Même si je constate que ça a, du coup, asséché ce fil...
est ce vraiment un mal ?
D'un mal peut sortir un bien.
L'enfer est pavé de bonnes intentions.
Et réciproquement.

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Erion
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Message par Erion » mar. mars 16, 2010 7:00 pm

Only for fun : le message de fin du jeu vidéo Final Fantasy XIII

« Dieu est mort et l’humanité, débarrassée des religions, est enfin libre »
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/

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