Du sense of wonder à la SF métaphysique

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Eons
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Message par Eons » mer. nov. 25, 2009 4:34 pm

Lem a écrit :Bon. S'il faut définir précisément tout le vocabulaire, même usuel, avant de pouvoir articuler une proposition, je suggère de créer un fil spécifique sponsorisé par Larousse et arbitré par Oncle. Mais si nous, lecteurs de sf, en principe aptes à contextualiser un terme à partir des indices textuels qui le nimbent, aptes aussi à corriger, amender, affiner ces contextualisations au fil de la lecture, sommes décidés à poursuivre cette discussion en dépit de son flou sémantique, il n'y a aucune raison de se laisser intimider.
Faisons retour à nos moutons électriques.
Tu n'as pas joint les définitions des termes employés dans ton argumentation. Comment veux-tu qu'on comprenne ? :lol:
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr

Lem

Message par Lem » mer. nov. 25, 2009 4:57 pm

les raisons du déni, je m'en fous à un point que tu ne peux pas imaginer
Eh bien écoute. Je ne sais pas. Tu as écrit un long papier sur un point qui t'est indifférent. Tu as participé à un fil de soixante-dix pages sur le même sujet. J'imagine que c'était pour contribuer au buzz sur l'antho & je te remercie mais à ce stade, l'essentiel est fait.
Roland a écrit :
Lem a écrit :Quant à l'hypothèse selon laquelle ce serait l'une des sources du rejet/déni, je ne crois pas l'avoir jamais vue formulée nulle part.
Et pour cause.
Tu veux dire qu'elle a déjà été formulée, examinée, et méthodiquement réfutée si bien que nul ne juge bon d'en parler nulle part ? Non, ça ne doit pas être ça… Tu suggères plutôt quelque chose comme "une hypothèse tellement ridicule qu'il ne serait venu à l'idée de personne d'en parler". Bah, tant pis. Le ridicule ne tue pas, je prends le risque.
Ma position n'a pas changé depuis le début de la discussion et je maintiens chaque mot de ma critique.
Chaque mot ? Même les traits d'humour, même les allusions au second degré, même l'emploi d'expressions au sens figuré ? Dans ton paragraphe inaugural par exemple, tu emploies le mot sacrifier. "Un rapide survol de l'histoire du genre depuis ses origines, voire ses prémisses, suggérerait plutôt que ceux qui y sacrifient…"
Sacrifier, verbe transitif.
Sens 1 Offrir comme victime en sacrifice
Sens 2 Abandonner quelqu'un ou quelque chose
Sens 3 Renoncer volontairement à quelque chose, s'en défaire
Sens 4 Offrir quelque chose à Dieu ("sacrifier à Dieu")
Dois-je en déduire que la sf occupe dans ta psyché la place d'une divinité qui signalerait sa présence par des lapsus ou des acceptions rares ? Ou bien qu'il s'agit juste d'un truc pour faire joli ? Tu me diras.
Roland a écrit :
]invoquer, verbe transitif
Sens 1 Prier des puissances surnaturelles pour obtenir de l'aide.
Sens 2 En appeler à.
Je parie que tu vas me dire que tu as employé le terme dans le second sens ?
Mince. J'oubliais que tu étais le seul à avoir le droit.

Et on peut continuer comme ça pendant des heures, des jours, des semaines.
Tu écris un article sur l'hypothèse métaphysique où tu ne dis pas qu'effectivement, la sf aborde ce genre de questions, que c'est une évidence. Mais tu n'écris pas le contraire non plus. Il faut donc en déduire que… quoi ? Que tu es d'accord ? Pas d'accord ? On ne sait pas. Mais c'est à moi que tu reproches d'être ambigu.
Tu m'affubles d'entrée de jeu d'un Ad majorem dei gloriam qui ne me concerne pas, que tu revendiques ici même pendant dix pages avant de dire "'ouah, si on ne peut plus rigoler", puis de revenir à ta position première quand ça t'arrange.
Et quand finalement on ré-aborde le sujet du fil et que je te demande d'élucider ta position (car tu admets que 1) la sf ait pu être perçue comme associée aux hétéroclites genre Jimmy – pour lesquels, selon tes propres termes, la métaphysique constitue un terrain idéal mais que 2) le déni/rejet sur le thème truc-pour-ado n'a rien à voir avec ça), tes réponses successives sont : non / absolument pas / je m'en fous.

J'admets volontiers que la préface est confuse, théoriquement faible, imprécise sur le plan du lexique, en construction… ce que tu veux (sauf hétéroclite). Je l'ai mise sur la table pour qu'on en discute. Je la défends parce qu'elle me semble plausible mais si elle est réfutée, je la retire sans problème (j'en ai d'autres des théories ; plein d'autres). Pour l'instant elle ne me paraît pas réfutée mais enrichie (entre autres par les remarques sur le jeu et l'affaire de l'oulipo car je n'avais pas pensé à associer le thème du jeu à l'arc "pour-ado".) Donc : on discute. Si tu penses au contraire qu'il ne se passe rien, que je pinaille, que j'essaie de justifier l'injustifiable, etc. pourquoi tiens-tu absolument à t'en mêler ? Ton papier exprime ta position une et définitive et il continuera de persévérer dans son être. A mon avis, ça suffit largement.

Lem

Message par Lem » mer. nov. 25, 2009 5:00 pm

Lensman a écrit :Qu'a-t-on à faire de "tonalité" ?
Ce qu'on fait du style.

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Message par Lensman » mer. nov. 25, 2009 5:11 pm

Pour revenir plus précisément sur ce qui est au cœur de la SF, je me demande s'il ne vaudrait pas mieux, non pas s'appuyer sur des exemples littéraires choisis (parce que trop particuliers), mais sur le "tout venant". Par exemple, aux USA, sur le contenu des revues depuis Gernsback, et en France, ma foi, plutôt sur le fleuve Noir Anticipation. J'aurais tendance à penser que, si on veut comprendre le "fond" d'un genre littéraire, il faut s'intéresser à ce qu'il a de "banal", plutôt qu'à son expression trop raffinée. On verrait d'ailleurs peut-être, qui sait, que ce qu'on entend pas SF aux USA, ça ne se superpose pas bien à ce qui se fait chez nous, des choses comme ça...
C'est pour ça, Lem, que j'ai aussi tiqué (je suis plein de tics dorénavant, crapule, à cause de ce fil!) quand on a commencé" à parler de l'Oulipo. Où va-t-on, me suis-je dis? (une fois de plus). Peut-être faudrait-il revenir à l'histoire "ordinaire" de la science-fiction (aux USA, en France, ailleurs éventuellement). Ton hypothèse métaphysique, ce ne serait pas mal de la passer à ce crible. On en aura pour quelques dizaines de pages de plus...
Oncle Joe
Modifié en dernier par Lensman le mer. nov. 25, 2009 5:14 pm, modifié 1 fois.

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Message par Lensman » mer. nov. 25, 2009 5:12 pm

Lem a écrit :
Lensman a écrit :Qu'a-t-on à faire de "tonalité" ?
Ce qu'on fait du style.
Bon, déformation professionnelle, alors...
Oncle Joe

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Message par systar » mer. nov. 25, 2009 5:13 pm

Lensman a écrit : J'aurais tendance à penser que, si on veut comprendre le "fond" d'un genre littéraire, il faut s'intéresser à ce qu'il a de "banal", plutôt qu'à son expression trop raffinée.
C'était la méthode de Michel Foucault!
Périlleuse, mais prometteuse aussi.

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Message par Lensman » mer. nov. 25, 2009 5:15 pm

systar a écrit :
Lensman a écrit : J'aurais tendance à penser que, si on veut comprendre le "fond" d'un genre littéraire, il faut s'intéresser à ce qu'il a de "banal", plutôt qu'à son expression trop raffinée.
C'était la méthode de Michel Foucault!
Périlleuse, mais prometteuse aussi.
Il faudra que tu me le présentes!
Oncle Joe

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Message par systar » mer. nov. 25, 2009 5:17 pm

Lensman a écrit :
systar a écrit :
Lensman a écrit : J'aurais tendance à penser que, si on veut comprendre le "fond" d'un genre littéraire, il faut s'intéresser à ce qu'il a de "banal", plutôt qu'à son expression trop raffinée.
C'était la méthode de Michel Foucault!
Périlleuse, mais prometteuse aussi.
Il faudra que tu me le présentes!
Oncle Joe
Mmmh. ça serait du fantastique.
Il est mort avant que je ne naisse.
Sur le fil d'à côté, on en est à peu près aux mêmes réflexions: pour identifier un genre, faut-il en prendre le tout venant, ou les pointes exceptionnelles?

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Message par Lensman » mer. nov. 25, 2009 5:20 pm

systar a écrit :
Lensman a écrit :
systar a écrit :
Lensman a écrit : J'aurais tendance à penser que, si on veut comprendre le "fond" d'un genre littéraire, il faut s'intéresser à ce qu'il a de "banal", plutôt qu'à son expression trop raffinée.
C'était la méthode de Michel Foucault!
Périlleuse, mais prometteuse aussi.
Il faudra que tu me le présentes!
Oncle Joe
Mmmh. ça serait du fantastique.
Il est mort avant que je ne naisse.
Aussi bien, il y a une sorte de copie informatique quelque part, faites par des extraterrestres fous.
Mais pourquoi, "périlleuse"? C'est beaucoup moins périlleux que de tirer des conclusions d'un corpus de texte sélectionné à partir de son présupposé. Non?
Oncle Joe

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Roland C. Wagner
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Message par Roland C. Wagner » mer. nov. 25, 2009 5:22 pm

Lem a écrit : Chaque mot ? Même les traits d'humour, même les allusions au second degré, même l'emploi d'expressions au sens figuré ? Dans ton paragraphe inaugural par exemple, tu emploies le mot sacrifier. "Un rapide survol de l'histoire du genre depuis ses origines, voire ses prémisses, suggérerait plutôt que ceux qui y sacrifient…"
Sacrifier, verbe transitif.
Sens 1 Offrir comme victime en sacrifice
Sens 2 Abandonner quelqu'un ou quelque chose
Sens 3 Renoncer volontairement à quelque chose, s'en défaire
Sens 4 Offrir quelque chose à Dieu ("sacrifier à Dieu")
Je constate que tu as soigneusement omis un détail.

v.t. ind.
[à]. SOUT. Se conformer à qqch: Sacrifier à la tradition.


Là, c'est bon, j'abandonne. Tu as raison, la métaphysique est la raison du déni de la science-fiction en France, tu n'as pas employé une abondance de vocabulaire religieux et assimilé dans ta préface, Lovecraft invoquait les Grands Anciens, tu n'en as rien à faire de la Gloire de Dieu et le texte de Daylon dans ton anthologie représente incontestablement la solution à la crise que traverse actuellement le space opera, crise si grave et si profonde qu'Alastair Reynolds a eu à peine un million de livres sterling d'avance pour ses dix prochains bouquins.

J'ai bon ?


Tiens, le quatrième de couverture de la réédition chez J'ai lu de L'Odyssée de l'espèce. C'est cadeau.
Paris, 2063. Que s'est-il exactement passé durant la Grande Terreur primitive ? Cinquante ans après les événements, ce traumatisme majeur de l'histoire, sur lequel plane l'ombre de Lacan, tient encore en échec même les plus brillants métaphysiciens. C'est pourtant la question à laquelle doit aujourd'hui répondre Tem, le détective transparent, s'il veut se disculper du meurtre d'un de ses meilleurs amis...
Des fois, c'est bien de se rappeler avec qui l'on discute.
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)

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MF
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Message par MF » mer. nov. 25, 2009 5:24 pm

@ Lem
Depuis un moment, quelque chose me gênait sans que j'arrive à mettre précisément le doigt dessus. En gros, depuis que tu m'as renvoyé à l'interprétation de Copenhague.
Et, depuis ce moment, je me demande si la référence que tu as fait à cette interprétation est valide.

Ce qui me confirme dans ce questionnement, c'est ce qui suit :
Lem a écrit :Pour des gens réputés de culture scientifique, je vous trouve bien enclins à sauter sur les interprétations hétéroclites.

Comme je l'ai expliqué il y a quelques dizaines de pages, le choix de l'expression "variable cachée" (et non "secrète") était un hommage à Einstein et à son espoir déçu d'annuler le caractère lacunaire de la physique quantique en postulant des facteurs de causalité encore inconnus mais que l'on pourrait théoriquement découvrir. Le terme est célèbre dans la littérature scientifique, il est © Albert et il m'a plu de le recycler pour exprimer un espoir similaire dans notre propre domaine, quitte à être déçu moi aussi.
qui est, pour moi, un affreux contre-sens.

L'expression "variable cachée" n'est pas, à ma connaissance, © Albert Einstein.

Mais, et c'est là l'essentiel, je n'imagine pas que l'on puisse l'utiliser en hommage.
Ou, du moins, qu'un scientifique (puisque tu nous renvoies dos à dos) puisse l'utiliser en hommage.

Comme tu le dis, elle est célèbre dans la littérature scientifique, au même titre que la "constante cosmologique". Mais pas dans le sens où, je le crois, tu l'entends.

Toutes les deux sont célèbres comme erreurs conceptuelles d'AE. Et toutes les deux sont utilisées par ses détracteurs, en particulier dans le cadre de la controverse sur la paternité de la théorie de la relativité (avec une spécificité franco-française visant à attribuer cette paternité à Poincaré).

D'où le malentendu. En voulant utiliser cette expression, tu me laisses croire, sans doute -je l'espère- de manière involontaire, à une volonté de hiérarchiser science et métaphysique, au détriment de la première.
Par ailleurs, je connais assez bien le corpus critique de la science-fiction et je ne me souviens pas y avoir jamais vu autre chose que de très brèves allusions à la teneur métaphysique des problématiques du genre (il suffit de resurvoler ce fil pour constater qu'au minimum, cette idée est tout sauf familière). Quant à l'hypothèse selon laquelle ce serait l'une des sources du rejet/déni, je ne crois pas l'avoir jamais vue formulée nulle part. "Variable cachée" est donc une forme adéquate pour exprimer l'hypothèse. J'aurais pu écrire "facteur inaperçu" ou "cause non encore repérée" mais j'aurais perdu la tonalité einsteinienne.
... mais peut-être gagné en crédibilité.
Je t'avoue (puisque nous en sommes aux aveux) que, depuis que j'ai lu ta préface, l'usage de "variable cachée" me semblait, de manière confuse, sinon péjoratif, du moins dépréciatif à l'ambition de ton propos.
Il n'y a vraiment pas de quoi en faire toute une histoire sauf, bien sûr, si on est soi-même mû par une variable cachée.
Pas toute une histoire ; seulement 70 pages.

Sur un simple malentendu.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.

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Message par systar » mer. nov. 25, 2009 5:31 pm

Lensman a écrit : Mais pourquoi, "périlleuse"? C'est beaucoup moins périlleux que de tirer des conclusions d'un corpus de texte sélectionné à partir de son présupposé. Non?
Oncle Joe
Pour Foucault: je l'ai peu lu, et c'est une critique que j'ai plus entendue sur son travail que pu formuler et vérifier moi-même.
En substance: il cherchait à identifier des épistémè, disons l'outillage conceptuel qu'une époque de la pensée donnée pouvait mobiliser, et quand est-ce qu'elle en changeait.
Et il manipulait donc une documentation impressionnante pour cela.
Mais ça a pu le conduire parfois à surestimer le banal au détriment de l'intéressant... et à quelques petites erreurs de datation (mais c'est toujours le jeu, en histoire des idées: quand un génie abat un boulot monstrueux et propose des thèses d'ensemble, il y a toujours des petits continuateurs qui viennent derrière pour corriger les erreurs de détail. En philo, c'est presque un sport en soi de corriger toutes les approximations de la grande lecture de l'histoire de la métaphysique par Heidegger, par exemple)

On peut écrire l'histoire comme une histoire des formes successives de banalité.

Ou au contraire, à la Nietzsche (ça va faire plaisir à Lem), en disant que l'histoire c'est la "géographie des cimes", et que l'intéressant est dans les sommets, les exceptions, et ce qui provoque des changements d'époque, de mode de pensée.

Le choix méthodologique qu'on fait sur ce point délimitera le corpus pertinent pour une réflexion sur le genre SF, et pour écrire son histoire.

Ce que j'ai aimé dans ce thread, d'ailleurs, c'est qu'il a mis aux prises trois des auteurs capables d'écrire (au vu du nombre de vos lectures) une histoire complète de la SF française: Roland, Serge, et toi. Toute la question était alors: quels seront les présupposés méthodologiques d'une telle rédaction de l'histoire de la SF?

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Message par Lensman » mer. nov. 25, 2009 5:36 pm

systar a écrit :
Le choix méthodologique qu'on fait sur ce point délimitera le corpus pertinent pour une réflexion sur le genre SF, et pour écrire son histoire.
La, ça va être chaud...
Oncle Joe

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Message par systar » mer. nov. 25, 2009 5:38 pm

Lensman a écrit :
systar a écrit :
Le choix méthodologique qu'on fait sur ce point délimitera le corpus pertinent pour une réflexion sur le genre SF, et pour écrire son histoire.
La, ça va être chaud...
Oncle Joe
Moi, je veux voir ce que ça donne!
Fais péter les FNA, Tonton!

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Message par Lensman » mer. nov. 25, 2009 5:39 pm

systar a écrit :
On peut écrire l'histoire comme une histoire des formes successives de banalité.

Ou au contraire, à la Nietzsche (ça va faire plaisir à Lem), en disant que l'histoire c'est la "géographie des cimes", et que l'intéressant est dans les sommets, les exceptions, et ce qui provoque des changements d'époque, de mode de pensée.
Pourquoi l'un ou l'autre? Et il y a peut-être d'autres approches à prendre en compte aussi.
Oncle Joe

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