les raisons du déni, je m'en fous à un point que tu ne peux pas imaginer
Eh bien écoute. Je ne sais pas. Tu as écrit un long papier sur un point qui t'est indifférent. Tu as participé à un fil de soixante-dix pages sur le même sujet. J'imagine que c'était pour contribuer au buzz sur l'antho & je te remercie mais à ce stade, l'essentiel est fait.
Roland a écrit :Lem a écrit :Quant à l'hypothèse selon laquelle ce serait l'une des sources du rejet/déni, je ne crois pas l'avoir jamais vue formulée nulle part.
Et pour cause.
Tu veux dire qu'elle a déjà été formulée, examinée, et méthodiquement réfutée si bien que nul ne juge bon d'en parler nulle part ? Non, ça ne doit pas être ça… Tu suggères plutôt quelque chose comme "une hypothèse tellement ridicule qu'il ne serait venu à l'idée de personne d'en parler". Bah, tant pis. Le ridicule ne tue pas, je prends le risque.
Ma position n'a pas changé depuis le début de la discussion et je maintiens chaque mot de ma critique.
Chaque mot ? Même les traits d'humour, même les allusions au second degré, même l'emploi d'expressions au sens figuré ? Dans ton paragraphe inaugural par exemple, tu emploies le mot
sacrifier. "Un rapide survol de l'histoire du genre depuis ses origines, voire ses prémisses, suggérerait plutôt que ceux qui y sacrifient…"
Sacrifier, verbe transitif.
Sens 1 Offrir comme victime en sacrifice
Sens 2 Abandonner quelqu'un ou quelque chose
Sens 3 Renoncer volontairement à quelque chose, s'en défaire
Sens 4 Offrir quelque chose à Dieu ("sacrifier à Dieu")
Dois-je en déduire que la sf occupe dans ta psyché la place d'une divinité qui signalerait sa présence par des lapsus ou des acceptions rares ? Ou bien qu'il s'agit juste d'un truc pour faire joli ? Tu me diras.
Roland a écrit :]invoquer, verbe transitif
Sens 1 Prier des puissances surnaturelles pour obtenir de l'aide.
Sens 2 En appeler à.
Je parie que tu vas me dire que tu as employé le terme dans le second sens ?
Mince. J'oubliais que tu étais le seul à avoir le droit.
Et on peut continuer comme ça pendant des heures, des jours, des semaines.
Tu écris un article sur l'hypothèse métaphysique où tu ne dis pas qu'effectivement, la sf aborde ce genre de questions, que c'est une évidence. Mais tu n'écris pas le contraire non plus. Il faut donc en déduire que… quoi ? Que tu es d'accord ? Pas d'accord ? On ne sait pas. Mais c'est à moi que tu reproches d'être ambigu.
Tu m'affubles d'entrée de jeu d'un Ad majorem dei gloriam qui ne me concerne pas, que tu revendiques ici même pendant dix pages avant de dire "'ouah, si on ne peut plus rigoler", puis de revenir à ta position première quand ça t'arrange.
Et quand finalement on ré-aborde le sujet du fil et que je te demande d'élucider ta position (car tu admets que 1) la sf ait pu être perçue comme associée aux hétéroclites genre Jimmy – pour lesquels, selon tes propres termes, la métaphysique constitue un terrain idéal mais que 2) le déni/rejet sur le thème truc-pour-ado n'a rien à voir avec ça), tes réponses successives sont : non / absolument pas / je m'en fous.
J'admets volontiers que la préface est confuse, théoriquement faible, imprécise sur le plan du lexique, en construction… ce que tu veux (sauf hétéroclite). Je l'ai mise sur la table pour qu'on en discute. Je la défends parce qu'elle me semble plausible mais si elle est réfutée, je la retire sans problème (j'en ai d'autres des théories ; plein d'autres). Pour l'instant elle ne me paraît pas réfutée mais
enrichie (entre autres par les remarques sur le jeu et l'affaire de l'oulipo car je n'avais pas pensé à associer le thème du jeu à l'arc "pour-ado".) Donc : on discute. Si tu penses au contraire qu'il ne se passe rien, que je pinaille, que j'essaie de justifier l'injustifiable, etc. pourquoi tiens-tu absolument à t'en mêler ? Ton papier exprime ta position une et définitive et il continuera de persévérer dans son être. A mon avis, ça suffit largement.