Nous sommes sur la même longueur d'onde, Mon Oncle. Même si je ne serais pas aussi restrictif que toi, parce que certaines notions (comme celle d'âme ou celle d'au-delà) me paraissent ne pas exiger l'approche théologique à moins d'inclure les approches athées comme des approches théologiques...Lensman a écrit :Par "au sens large", je veux dire les sciences.Gérard Klein a écrit :Évidemment non. Au "sens large", ça ne veut rien dire.Lensman a écrit :Ce que je vois surtout, c'est que ce terme de "métaphysique" semble obsolète. Tout ce qui reste de la métaphysique, et c'est d'ailleurs, au fond, la seule partie importante de la métaphysique, c'est la théologie. Là, il y a de l'enjeu! Tout le reste, c'est en fait de la physique (au sens large).MF a écrit :Tu n'as donc pas suivi le lien que j'ai donné vers l'article de Poincaré dans la Revue de Métaphysique et de Morale ?
Poincaré a, amha, un pied de chaque coté du bord lorsqu'il traite du temps (ou, pour être précis, de la synchronicité). Et il l'affirme, voire le revendique.
Et c'est justement ce passage du champ métaphysique au champ scientifique, cet interface qui semble riche et propice aux récits.
Comme toutes les frontières, interfaces et lieux d'échange.
Le fait que cet interface évolue avec l'élargissement du champ exploratoire de la science ne devrait, rationnellement, qu'entrainer un élargissement du domaine potentiel de la SF.
Ce qui pourrait être corroboré par son déploiement dans l'ensemble du champ littéraire, cinématographique, ludique...
Oncle Joe
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Quelles sont les branches de ce que l'on appelait jadis la métaphysique qui ne sont pas incluses aujourd'hui dans telle ou telle science, hormis, justement, la théologie, qui a sa parfaite autonomie?
Oncle Joe
Et la recherche d'un sens au Big Bang (autre que la création divine) demeure du domaine métaphysique. La physique traite du Comment, mais toute étude du Pourquoi reste l'objet de la métaphysique.
Ce qui rend la métaphysique NON obsolète.