Outrage et rébellion.- Catherine Dufour
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Ce livre de Katioucha est bon. Très bon, même.
Mais avant, bien avant, j'avais lu Little Heroes (Rock Machine en V.F.) de Spinrad.
Et je n'ai pas pu m'empêcher d'y faire, involontairement, référence pendant ma lecture.
L'énorme avantage d'Outrage et rébellion, c'est qu'il est écrit -foutrement bien- directement en français ; on ne perd pas à la traduction.
Mais avant, bien avant, j'avais lu Little Heroes (Rock Machine en V.F.) de Spinrad.
Et je n'ai pas pu m'empêcher d'y faire, involontairement, référence pendant ma lecture.
L'énorme avantage d'Outrage et rébellion, c'est qu'il est écrit -foutrement bien- directement en français ; on ne perd pas à la traduction.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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Ouais, je sais bien, et c'était une erreur de ma part de rebondir aussi sur le côté bruit. Mais ma remarque tient quand même, j'ai pas franchement l'esprit punk, et si tu m'avais vendu ça comme ça, bah, j'aurais pas lu. Parce c'est une attitude que, dans la vraie vie, je trouve crétine, et généralement ça me gonfle de voir cela glorifié dans la fiction.Le_navire a écrit :C'est pas une question de musique, Fifo chou. Mais d'état d'esprit, de révolte sans idéaux, de vivre jeune mourir vite, de bazarder une vieille société pourrie en lui chiant juste à la gueule sans savoir quoi mettre d'autre à la place, juste parce qu'on sait au moins une chose ça peut pas continuer comme ça, ou alors autant crever sur place, debout, en hurlant et en vomissant ses tripes.
(Comme je l'ai déjà dit quelque part, le concept de « des jeunes font la révolution en montant un groupe » est un affreux cliché ; c'est le synopsis du troisième tome des Fourmis de Werber, bouquin qui reste à cette heure le plus mauvais que j'ai lu en entier[1]. M'étonnerait pas que ça soit une résurgence des romantiques anglais, d'ailleurs, via le punk.)
[1] pas − d'assez loin − le plus mauvais que j'ai commencé, ceci dit ; j'ai moins de ténacité de nos jours.
- Eric
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D'autant plus que le sus-dite trad est foutrement mauvaise.MF a écrit :
L'énorme avantage d'Outrage et rébellion, c'est qu'il est écrit -foutrement bien- directement en français ; on ne perd pas à la traduction.
Cela étant, j'ai du mal à voir le parallèle. Pour moi Rock Machine reste un exemple de mariage raté SF et rock (trop ostentatoire, mauvaises références, daté 80 qui est tout de même une des pires périodes pour le rock).
En revanche dans les très bons mariages, le Armageddon Rag de Martin qui ressort prochainement en LdE reste une référence, pour moi.
C'est juste pour confirmer ce que j'ai écrit ?Eric a écrit :D'autant plus que le sus-dite trad est foutrement mauvaise.MF a écrit :L'énorme avantage d'Outrage et rébellion, c'est qu'il est écrit -foutrement bien- directement en français ; on ne perd pas à la traduction.
Ben... relis les deux en conservant en tête les contextes sociaux -stratifiés- exposés.Cela étant, j'ai du mal à voir le parallèle.
Les motivations me semblent être, dans les deux cas, la (r)évolution, l'accès à la liberté, par le sexe, la drogue et le R&R.
Mais je peux me tromper (mes plus plates confuses à Mme Dufour -et à Mr Spinrad, même si il est moins probable qu'il lise ce message- si je me plante grave)
Justement. Spinrad me semble dans Rock Machine très critique sur cette période post punk du R&R. Le roman fait de constants aller-retour sur des références R&R des 60' et 80', encadrant le zénith de la période punk. Et, autant les éléments référentiels des 60' sont montrés positivement, autant ceux des 80' le sont négativement (comme tu l'indiques). Spinrad se sert du perso de Glorianna O'Toole (la Grand-Mère Terrible du R&R) comme marqueur -point de référence/pivot- de la décadence d'une musique qui se produit en // -corolaire ?- de la décadence sociale.Pour moi Rock Machine reste un exemple de mariage raté SF et rock (trop ostentatoire, mauvaises références, daté 80 qui est tout de même une des pires périodes pour le rock.
Partant, le caractère ostentatoire que tu dénonces me semble totalement volontaire de la part de Spinrad.
Mais je peux me tromper (mes plus plates confuses à Mr Spinrad -et à Mme Dufour, même si il est plus probable qu'elle lise ce message- si je me plante grave)
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Entièrement d'accord , le personnage Tina Turner like , symbolise une aspiration à un retour aux racines de l'esprit et de la musique R&R , ce qui est marrant , c'est que justement , à cette époque , Tina Turner a fait un come back réussi .Justement. Spinrad me semble dans Rock Machine très critique sur cette période post punk du R&R. Le roman fait de constants aller-retour sur des références R&R des 60' et 80', encadrant le zénith de la période punk. Et, autant les éléments référentiels des 60' sont montrés positivement, autant ceux des 80' le sont négativement (comme tu l'indiques). Spinrad se sert du perso de Glorianna O'Toole (la Grand-Mère Terrible du R&R) comme marqueur -point de référence/pivot- de la décadence d'une musique qui se produit en // -corolaire ?- de la décadence sociale.
Partant, le caractère ostentatoire que tu dénonces me semble totalement volontaire de la part de Spinrad.
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Dois-je rappeler que je le considère comme un Stephen King ce qui, pour moi, est proche du zéro absolu?Eric a écrit : En revanche dans les très bons mariages, le Armageddon Rag de Martin qui ressort prochainement en LdE reste une référence, pour moi.

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Eric a écrit : daté 80 qui est tout de même une des pires périodes pour le rock).

Et les Milkshakes, Prisonners, Fuzztones, Dream syndicate, Green on red, Stems, Blood on the saddle... Les débuts du lo fi avec les multiples avatars de Billy Childish, le retour du garage et tout ça...
Si tu ne fais pas une histoire de ta vie, un jour tu seras dans l'histoire de quelqu'un d'autre.
Sir Terry Pratchett
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Un état d'esprit qui fait du bruit, un peu comme quand on se tape sur l'index avec un marteau en voulant planter un clou, ou comme quand on se scie la jambe avec une tronçonneuse en abattant un arbre...Lensman a écrit :C'est quoi, le rock?
Oncle Joe
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Sir Terry Pratchett
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Je ne vois pas bien le rapport avec King, mais je plussoie Eric sur ce coup-là. C'est une excellente idée de le ressortir.bormandg a écrit :Dois-je rappeler que je le considère comme un Stephen King ce qui, pour moi, est proche du zéro absolu?Eric a écrit : En revanche dans les très bons mariages, le Armageddon Rag de Martin qui ressort prochainement en LdE reste une référence, pour moi.
Salut,
A+
Patrice
Voilà, et le punk, c'est quand on fait exprès de se taper sur l'index avec le marteau ou de se scier la jambe avec la tronçonneuse.Fred Combo a écrit :Un état d'esprit qui fait du bruit, un peu comme quand on se tape sur l'index avec un marteau en voulant planter un clou, ou comme quand on se scie la jambe avec une tronçonneuse en abattant un arbre...Lensman a écrit :C'est quoi, le rock?
Oncle Joe
A+
Patrice
Ah, c'est de la musique de fond qu'on met en bricolant ! D'accord!Fred Combo a écrit :Un état d'esprit qui fait du bruit, un peu comme quand on se tape sur l'index avec un marteau en voulant planter un clou, ou comme quand on se scie la jambe avec une tronçonneuse en abattant un arbre...Lensman a écrit :C'est quoi, le rock?
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