Papageno a écrit :Monsieur W. a écrit :mais je trouve que le côté "Hard SF", quand on a pas choisi la physique comme vocation, bin...c'est pas facile du tout à comprendre.
Pas d'accord. Il n'y a pas que la physique chez Egan, beaucoup de ses récits son aussi basés sur la biologie, or si en physique, je comprends assez facilement, il n'en est pas de même en biologie ou je suis complètement nul. Pourtant, même si cela rend la lecture plus difficile, cela ne me gène pas beaucoup - au contraire, cela m'oblige seulement à réfléchir un peu plus, c'est tout ! - au pire, je recherche des explications ailleurs (avec Internet et Wikipédia, c'est facile, on devient vite des spécialistes de tout et n'importe quoi) - c'est plutôt bénéfique.
T'es sérieux, Papageno ? Tu te contentes de réfléchir un peu plus (c'est tout !) ou tu ouvres internet à chaque lecture d'une nouvelle (ou d'un roman) d'Egan ?
Personnellement, je n'entrave rien des démonstrations techniques d'Egan, que ce soit en physique, en biologie, en maths ou n'importe quoi d'autre. Néanmoins, s'il tient à montrer avec de telles explications que ses récits reposent davantage sur une longue réflexion que sur du vide, je pense que ce n'est pas la facette la plus importante de ses écrits : Egan raconte avant tout des histoires.
Du coup, probablement aussi par fainéantise, je ne vais pas chercher à décortiquer ses démonstrations scientifiques quand je le lis. Elles donnent du corps à ses textes et les rendent plus intéressants mais, sur cet aspect, je lui fais confiance et préfère me concentrer sur ce qu'il m'offre : des histoires.