Sans être foncièrement mauvaise, j'ai trouvé "La véritable histoire" assez fade et ennuyeuse. Donaldson est constamment en recul vis-à-vis de ses personnages / clichés (le style est très distancié) ; difficile donc de s'impliquer dans un récit axé justement sur les personnages.
L'intérêt de l'intrigue est désamorcé par l'auteur qui donne les tenants et les aboutissements dans les premiers chapitres ; les autres ne servant finalement qu'à combler des trous guère mystérieux (et il y a quand même un paquet de tics / ficelles / astrophysique de l'espace à deux sous très âge d'or).
Et si complètement. il essaye de pousser les sentiments de son personnage à l'extrême sauf que son écriture distanciée et le style lourdaud de nombreuses expressions font que son personnage n'a aucune profondeur, aucune âme.Eric a écrit :Noir et lyrique, le style de Donaldson cherche à dramatiser le huis clos qui oppose Morn et Angus, fait de Nick une sorte de figure méphistophélique, presque faustienne. Au point que par instant on en vient à se demander si l'auteur n'en fait pas trop.
Sur le "noir", non désolé c'est tout sauf noir (ou alors c'est du noir pour les blancs).
La postface m'a achevé. Si avant de la lire, j'étais prêt à donner une chance au tome 2, j'avoue que j'ai été scotché par la prétention de l'auteur. Je déteste ça (surtout quand le bouquin est pas terrible en plus). On est loin d'un certain auteur de nouvelles publié par Gilles D. (qui préfère conserver l'anonymat) mais quand même oser balancer qu'après avoir écouté Richard Wagner, il a "su" qu'il avait "trouvé son alter ego musical - une espèce de double transcendant"... waouh.Eric a écrit :L'interrogation est légitime, mais l'auteur nous désarme en évoquant sans détour ces points dans sa postface
A.K