On devrait ouvrir un autre fil. Le rapport avec l'anthologie en tant que telle est quand même assez mince (Lovecraft est cité une fois, page 18, dans un livre qui en compte 575).Roland C. Wagner a écrit :ce que tu fais du cycle d'Arkham.
Retour sur l'Horizon: l'antho
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- Virprudens
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'xactementTravis a écrit :dit de cette manière, ça donne envie de découvrire les textes de tous les auteurs, novice ou chevronnéLem a écrit :Résumons-nous.
Dans cette anthologie, qui n'est représentative de rien d'autre que de mes propres goûts projetés sur l'ensemble des textes reçus (et seulement eux), il y a
– trois novellas qui explorent le secteur des astéroïdes entre Mars et Jupiter, un Canada post-singularité et une Amérique menacée par la montée des eaux (laquelle ramène sur les plages toute une faune bizarroïde à la fois sinistre et très amusante). Dans chacun de ces trois textes, l'argument central est un contact avec une forme d'existence radicalement différente et les deux premiers possèdent une intrigue centrée sur de la technologie spéculative.
– trois novelettes où il est question de, disons, "Macworld" poussé jusqu'à son terme logique (vraiment drôle) et de deux altérations de l'Histoire, l'une par intrusion d'entités cosmiques en orbite terrestre et l'autre par la victoire du "magicomarxisme" en Europe centrale (tout aussi drôle).
– six nouvelles où on trouvent pêle-mêle un dédoublement dickien de la réalité, une affaire de centrale nucléaire qui fuit de partout, un acte de résistance poétique dans une société cyberfliquée, un technothriller militaire (avec arme absolue), un monde virtuel/mental où on récupère des œuvres d'art latentes et un voyage dans l'Hotel Ultime
– deux short-stories que la puissance du style et des images permettent de décrire sobrement comme des coups de poing dans la gueule.
– le tout précédé d'une préface qui n'embrigade personne (et surtout pas les auteurs dont la plupart, d'expérience, sourient poliment quand je prononce le mot qui fâche, celui qui commence par "méta") mais essaie d'attirer l'attention sur un aspect peu analysé de la science-fiction et se demande si cet aspect aurait quelque chose à voir avec l'ostracisme que lui a infligé, pendant un siècle, le reste de la littérature..
A mes yeux, c'est ce livre qui sera en librairie demain. Est-il globalement optimiste ou pessimiste ? Je n'en sais rien et je crois qu'au fond, la question ne se pose pas. Disons qu'il est actif : qu'il affronte la question de la mort puis continue son chemin calmement avec même, me semble-t-il, un demi-sourire de triomphe discret.
Le lirez-vous comme ça ? C'est évidemment une autre histoire.
y'aurait même fallu commencer par ça
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- Go fuck yourself.
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Lem, avoue-le, tu es un commercial de formation !!!Virprudens a écrit :'xactementTravis a écrit :dit de cette manière, ça donne envie de découvrire les textes de tous les auteurs, novice ou chevronnéLem a écrit :Résumons-nous.
Dans cette anthologie, qui n'est représentative de rien d'autre que de mes propres goûts projetés sur l'ensemble des textes reçus (et seulement eux), il y a
– trois novellas qui explorent le secteur des astéroïdes entre Mars et Jupiter, un Canada post-singularité et une Amérique menacée par la montée des eaux (laquelle ramène sur les plages toute une faune bizarroïde à la fois sinistre et très amusante). Dans chacun de ces trois textes, l'argument central est un contact avec une forme d'existence radicalement différente et les deux premiers possèdent une intrigue centrée sur de la technologie spéculative.
– trois novelettes où il est question de, disons, "Macworld" poussé jusqu'à son terme logique (vraiment drôle) et de deux altérations de l'Histoire, l'une par intrusion d'entités cosmiques en orbite terrestre et l'autre par la victoire du "magicomarxisme" en Europe centrale (tout aussi drôle).
– six nouvelles où on trouvent pêle-mêle un dédoublement dickien de la réalité, une affaire de centrale nucléaire qui fuit de partout, un acte de résistance poétique dans une société cyberfliquée, un technothriller militaire (avec arme absolue), un monde virtuel/mental où on récupère des œuvres d'art latentes et un voyage dans l'Hotel Ultime
– deux short-stories que la puissance du style et des images permettent de décrire sobrement comme des coups de poing dans la gueule.
– le tout précédé d'une préface qui n'embrigade personne (et surtout pas les auteurs dont la plupart, d'expérience, sourient poliment quand je prononce le mot qui fâche, celui qui commence par "méta") mais essaie d'attirer l'attention sur un aspect peu analysé de la science-fiction et se demande si cet aspect aurait quelque chose à voir avec l'ostracisme que lui a infligé, pendant un siècle, le reste de la littérature..
A mes yeux, c'est ce livre qui sera en librairie demain. Est-il globalement optimiste ou pessimiste ? Je n'en sais rien et je crois qu'au fond, la question ne se pose pas. Disons qu'il est actif : qu'il affronte la question de la mort puis continue son chemin calmement avec même, me semble-t-il, un demi-sourire de triomphe discret.
Le lirez-vous comme ça ? C'est évidemment une autre histoire.
y'aurait même fallu commencer par ça
:-)
Sinon, pour en finir avec mes petits goûts de tacherons, j'aime vraiment beaucoup cette petite phrase :
Bon, maintenant que je suis de bonne humeur, m'en vais tuer quelques souris pour le bien de l'humanité moi...un demi-sourire de triomphe discret
- Jean-Claude Dunyach
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Moi je l'ai déjà reçu, dédicacé et tout, les poteaux ! Même qu'il y a mon nom dedans.Travis a écrit :pour ceux qui hésitent il y a aussi ça qui sort demain
ok je :arrow:
Et j'en suis heureux comme tout...
Je compte pour 1. Comme chacun de vous...
http://www.dunyach.fr/
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C'est ça que les gens n'ont peut-être pas vu: les types qui font ton boulot, moi je préfère qu'ils croient un tant soit peu à l'humain, à ses possibilités, et qu'ils laissent le pessimisme à d'autres ;-)Bull a écrit :
Bon, maintenant que je suis de bonne humeur, m'en vais tuer quelques souris pour le bien de l'humanité moi...
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Mais vous voulez ma mort ou quoi ? (Il sors demain, il sors demain, il...)Virprudens a écrit :'xactementTravis a écrit : dit de cette manière, ça donne envie de découvrire les textes de tous les auteurs, novice ou chevronné
y'aurait même fallu commencer par ça
Ceci dit, le débat trollesque donnait aussi envie, ca faisait un peu apéritif avant le plat de résistance critique de Lem.
"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)
http://karelia.over-blog.com/
Et pour ne pas faire que ma propre promo :
http://musardises.moonfruit.fr/
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- Roland C. Wagner
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Je ne vois pas l'utilité de dissocier la discussion sur un point de la préface du reste de la préface et du paratexte. Surtout qu'il y a d'autres points toutafé discutables et tout aussi pointus.Lem a écrit :On devrait ouvrir un autre fil. Le rapport avec l'anthologie en tant que telle est quand même assez mince (Lovecraft est cité une fois, page 18, dans un livre qui en compte 575).Roland C. Wagner a écrit :ce que tu fais du cycle d'Arkham.
Pour une fois qu'on s'amusait…
Bon, je retourne à ma Yog-Sothothery du moment.
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
الكاتب يكتب
الكاتب يكتب
A vrai dire, avec cette histoire d'optimisme, il y a tout de même un aspect parfois sous-jacent que je vais essayer d'exprimer grossièrement (très grossièrement) par des exemples.
Il y aurait des auteurs (exemple: Heinlein) qui verrait l'avenir d'une manière "optimisme", et d'autres (du genre Brunner) qui seraient plutôt pessimistes.
Je sens venir en salve les masses de contre-exemples tirés des oeuvres mêmes des auteurs en question, alors je prendrais juste deux exemples: "Révolte contre la lune" (qui serait plutôt optimiste) et "Tous à Zanzibar") qui serait plutôt pessimiste.
Moi-même, ces termes de pessimisme et d'optimisme ne me satisfont pas du tout. Mais voyez-vous ce que je veux dire, au niveau des différences de tendance de ces deux textes? (ou alors, vous ne voyez pas du tout, et c'est juste moi qui me fais des idées tordues).
Bon, ça pourrit le fil sur l'antho (et même plus spécifiquement sur la préface de Lehman), c'est pour cela que plus tard, quand j'aurai affuté mes remarques, je tirerai une ou deux salves, avec des pièces du calibre Yamato. Mais ce sera plus tard, quand davantage de camarades auront lu l'antho (et sa préface, surtout, pour les salves...).
En attendant, soyons... optimistes, et pensons qu'elle va plaire, l'antho, et se vendre!
Oncle Joe
Il y aurait des auteurs (exemple: Heinlein) qui verrait l'avenir d'une manière "optimisme", et d'autres (du genre Brunner) qui seraient plutôt pessimistes.
Je sens venir en salve les masses de contre-exemples tirés des oeuvres mêmes des auteurs en question, alors je prendrais juste deux exemples: "Révolte contre la lune" (qui serait plutôt optimiste) et "Tous à Zanzibar") qui serait plutôt pessimiste.
Moi-même, ces termes de pessimisme et d'optimisme ne me satisfont pas du tout. Mais voyez-vous ce que je veux dire, au niveau des différences de tendance de ces deux textes? (ou alors, vous ne voyez pas du tout, et c'est juste moi qui me fais des idées tordues).
Bon, ça pourrit le fil sur l'antho (et même plus spécifiquement sur la préface de Lehman), c'est pour cela que plus tard, quand j'aurai affuté mes remarques, je tirerai une ou deux salves, avec des pièces du calibre Yamato. Mais ce sera plus tard, quand davantage de camarades auront lu l'antho (et sa préface, surtout, pour les salves...).
En attendant, soyons... optimistes, et pensons qu'elle va plaire, l'antho, et se vendre!
Oncle Joe
L'argument ne me convainc pas... bien au contraire.Lensman a écrit :Hum... c'est un peu comme si tu disais: pourquoi ne pas se taire quand on a rien à dire? On a beau le penser, ça n'empêche pas de parler (heureusement).Sybille a écrit :J'ajouterai que, si l'on pense que tout est fichu, pourquoi publier des bouquins...
Si un auteur a des choses noires à me raconter avec talent, parce que ça l'inspire, tant mieux !
Mais le noir pour le noir, genre ado révolté/rebelle, ben...
On ne peut pas prétendre que le pessimisme est mieux que l'optimisme, que les choses tristes sont mieux que les choses gaies...
Déjà, de base, il est plus facile de faire pleurer que de faire rire, plus facile de jouer sur les peurs des gens...
Ensuite, l'objectif, théoriquement, c'est de raconter de bonne façon des choses qui accrochent. Il n'y a pas de voie meilleure qu'une autre : il y a juste des auteurs plus doués, plus inspirés...
Je suis de plus en plus lassée des catégorisations...
Je n'avais pas compris ça dans la notion de "littérature optimiste". (que tu as d'ailleurs habilement transformé en "optimisme en littérature)Lensman a écrit :A vrai dire, avec cette histoire d'optimisme, il y a tout de même un aspect parfois sous-jacent que je vais essayer d'exprimer grossièrement (très grossièrement) par des exemples.
Il y aurait des auteurs (exemple: Heinlein) qui verrait l'avenir d'une manière "optimisme", et d'autres (du genre Brunner) qui seraient plutôt pessimistes.
Je ne pensais pas à la manière dont l'auteur imagine l'avenir.
J''y voyais plutôt le fait qu'il y a plusieurs manières de raconter la même histoire.
Et que, selon l'auteur, le lecteur ne se retrouverait pas avec les mêmes perceptions à la fin de sa lecture.
Que le point d'équilibre entre son instinct de vie et son instinct de mort aura été déplacé, plus par les procédés littéraires que par les idées ou concepts avancés.
Mais bon, on s'en tape.
Et puis bidipouip ! aussi
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Seulement, il faut se méfier de la façon dont les créateurs, des fois (et même souvent) présentent leurs propres oeuvres. Ils disent que c'est ceci, cela, et après, le ressenti que le lecteur en a n'est pas forcément le même, parfois même pratiquement opposé...Sybille a écrit :L'argument ne me convainc pas... bien au contraire.Lensman a écrit :Hum... c'est un peu comme si tu disais: pourquoi ne pas se taire quand on a rien à dire? On a beau le penser, ça n'empêche pas de parler (heureusement).Sybille a écrit :J'ajouterai que, si l'on pense que tout est fichu, pourquoi publier des bouquins...
Si un auteur a des choses noires à me raconter avec talent, parce que ça l'inspire, tant mieux !
Mais le noir pour le noir, genre ado révolté/rebelle, ben...
On ne peut pas prétendre que le pessimisme est mieux que l'optimisme, que les choses tristes sont mieux que les choses gaies...
Déjà, de base, il est plus facile de faire pleurer que de faire rire, plus facile de jouer sur les peurs des gens...
Ensuite, l'objectif, théoriquement, c'est de raconter de bonne façon des choses qui accrochent. Il n'y a pas de voie meilleure qu'une autre : il y a juste des auteurs plus doués, plus inspirés...
Je suis de plus en plus lassée des catégorisations...
Oncle Joe