Du sense of wonder à la SF métaphysique
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Sur le problème de l'arrêt de la lecture SF chez les 40 50 ans...
Je me rends compte que je suis plutôt un exemple intéressant sur ce coup-là. Pardon de ramener le truc à ma fraise, mais jugez plutôt :
Si j'ai découvert la SF avec Dune (et au passage, grâce à Gérard, merci Gérard !) je m'y suis surtout plongée à 19 ans grâce au père de mon petit ami qui en avait une bibliothèque pleine. Et je me suis quasi tout tapé de ce qui était disponible entre mes 19 et mes 23 ans.
Et puis quasi plus rien, en tout cas, très peu et de moins en moins (le coup des gosses, j'ai des doutes : mais c'est uniquement parce que j'ai du m'occuper de mes enfants à la maison pendant deux ans et que j'en ai profité pour lire pas mal, donc là, je suis mauvais juge). Jusqu'à ce que je m'y remette ces dernières années, tout simplement parce que le boulot m'a menée aux forums, les forums aux découvertes, les découvertes au plaisir retrouvé.
Bon. Et alors ? Entre l'âge adulte et la pente vieillissante, pourquoi n'ai-je rien lu ou presque ?
Ce n'est qu'une réponse personnelle, à vous devoir si elle peut être intéressante :
Parce que je ne trouvais plus rien en librairie.
En poche, on me ressortait toujours les mêmes.
On trouvait de plus en plus de Fantasy (qui m'emmerdait) mêlée à la SF, il fallait que je me tape tous les quatrièmes de couve pour être sûre de ne pas me planter.
On sortait quantité de "fonds de tiroir" qui ont fini par me lasser même des auteurs que j'aimais.
Les vraies nouveautés, elle étaient la plupart du temps chez Ailleurs et Demain ou chez l'Atalante, les deux collecs étaient chères pour une grosse lectrice comme moi, après deux ou trois grosses déceptions, j'ai commencé à hésiter sérieusement avant d'en acheter. Je n'avais personne pour me conseiller, les libraires s'en foutaient, pas de critiques disponibles. Je mets en gras, parce qu'à mon avis, le cœur du problème est là.
Une fois sortie des classiques, des conseils des copains - pas très nombreux les copains à lire comme moi, j'étais plus souvent celle qui conseille, milieu littéraire snob rivegauchien tout ça - ça s'est résumé à ça : il n'y avait plus de prescripteurs pour faire le tri dans les nouveautés (chères) et trop de merdes qui ressortaient en poche pour ne pas noyer le bébé.
Le Cafard et ActuSF, pas étonnant qu'à les découvrir, je n'ai plus jamais réussi à m'en sortir...^^
Maintenant, ça ne fait que confirmer la question prégnante : pourquoi si peu de prescripteurs de SF hors ternet ? Et son corollaire : maintenant, il y a ternet, est-ce que la question est encore d'un intérêt quelconque ?
Je me rends compte que je suis plutôt un exemple intéressant sur ce coup-là. Pardon de ramener le truc à ma fraise, mais jugez plutôt :
Si j'ai découvert la SF avec Dune (et au passage, grâce à Gérard, merci Gérard !) je m'y suis surtout plongée à 19 ans grâce au père de mon petit ami qui en avait une bibliothèque pleine. Et je me suis quasi tout tapé de ce qui était disponible entre mes 19 et mes 23 ans.
Et puis quasi plus rien, en tout cas, très peu et de moins en moins (le coup des gosses, j'ai des doutes : mais c'est uniquement parce que j'ai du m'occuper de mes enfants à la maison pendant deux ans et que j'en ai profité pour lire pas mal, donc là, je suis mauvais juge). Jusqu'à ce que je m'y remette ces dernières années, tout simplement parce que le boulot m'a menée aux forums, les forums aux découvertes, les découvertes au plaisir retrouvé.
Bon. Et alors ? Entre l'âge adulte et la pente vieillissante, pourquoi n'ai-je rien lu ou presque ?
Ce n'est qu'une réponse personnelle, à vous devoir si elle peut être intéressante :
Parce que je ne trouvais plus rien en librairie.
En poche, on me ressortait toujours les mêmes.
On trouvait de plus en plus de Fantasy (qui m'emmerdait) mêlée à la SF, il fallait que je me tape tous les quatrièmes de couve pour être sûre de ne pas me planter.
On sortait quantité de "fonds de tiroir" qui ont fini par me lasser même des auteurs que j'aimais.
Les vraies nouveautés, elle étaient la plupart du temps chez Ailleurs et Demain ou chez l'Atalante, les deux collecs étaient chères pour une grosse lectrice comme moi, après deux ou trois grosses déceptions, j'ai commencé à hésiter sérieusement avant d'en acheter. Je n'avais personne pour me conseiller, les libraires s'en foutaient, pas de critiques disponibles. Je mets en gras, parce qu'à mon avis, le cœur du problème est là.
Une fois sortie des classiques, des conseils des copains - pas très nombreux les copains à lire comme moi, j'étais plus souvent celle qui conseille, milieu littéraire snob rivegauchien tout ça - ça s'est résumé à ça : il n'y avait plus de prescripteurs pour faire le tri dans les nouveautés (chères) et trop de merdes qui ressortaient en poche pour ne pas noyer le bébé.
Le Cafard et ActuSF, pas étonnant qu'à les découvrir, je n'ai plus jamais réussi à m'en sortir...^^
Maintenant, ça ne fait que confirmer la question prégnante : pourquoi si peu de prescripteurs de SF hors ternet ? Et son corollaire : maintenant, il y a ternet, est-ce que la question est encore d'un intérêt quelconque ?
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
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Ma question portait, plutôt que sur les problèmes (toujours bien réels, et communs à tous les genres) de traduction, sur un préjugé qu'il me semble avoir souvent vu à l'oeuvre ici et ailleurs : la SF ne s'intéresserait pas à la langue, ne la considérerait que comme un viatique. Tout ce que la SF demanderait à la langue, c'est d'être le vecteur transparent d'un message, comme dans le discours scientifique. Or, Brunner, Gibson, Delany, pour ne citer que ces trois-là, me paraissent accorder aux enjeux liés à la langue - et au jeu linguistique - une place prépondérante. Et ce constat peut être élargi à de nombreuses oeuvres de SF, y compris de langue française.Lensman a écrit :Il paraît que des traducteurs expérimentés reculent devant la difficulté de traduction de certains romans de SF anglo-saxons, le travail spécifique que cela demande étant trop considérable au regard des tarifs des éditeurs français... mais bon, ce n'est peut-être pas spécifique à la SF... Je pense cependant que la capacité d'absorption de traductions, disons, déficientes, est très forte chez le lecteur de SF en général. Aujourd'hui, les problèmes se voient davantage, et sont plus scandaleux, parce que davantage de gens lisent l'anglais couramment, et que le Net répercute vite les problèmes sur les sites de fans, mais je suis persuadé que le gros du public n'est guère concerné.
Mais là, on redévie un peu...
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Côté anglophones, je citerais aussi Simmons.Shalmaneser a écrit : Or, Brunner, Gibson, Delany, pour ne citer que ces trois-là, me paraissent accorder aux enjeux liés à la langue - et au jeu linguistique - une place prépondérante. Et ce constat peut être élargi à de nombreuses oeuvres de SF, y compris de langue française.
Côté français, la liste est non négligeable aussi, mais La Horde du Contrevent est un exemple évident.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
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Oh, il y en a plein d'autres.bormandg a écrit :Côté anglophones, je citerais aussi Simmons.Shalmaneser a écrit : Or, Brunner, Gibson, Delany, pour ne citer que ces trois-là, me paraissent accorder aux enjeux liés à la langue - et au jeu linguistique - une place prépondérante. Et ce constat peut être élargi à de nombreuses oeuvres de SF, y compris de langue française.
Côté français, la liste est non négligeable aussi, mais La Horde du Contrevent est un exemple évident.
Mais en ce qui concerne La Horde, d'aucuns te répondront que ce n'est pas de la SF...

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Oui, la Horde, c'est le thread d'à côté.Shalmaneser a écrit :Oh, il y en a plein d'autres.bormandg a écrit :Côté anglophones, je citerais aussi Simmons.Shalmaneser a écrit : Or, Brunner, Gibson, Delany, pour ne citer que ces trois-là, me paraissent accorder aux enjeux liés à la langue - et au jeu linguistique - une place prépondérante. Et ce constat peut être élargi à de nombreuses oeuvres de SF, y compris de langue française.
Côté français, la liste est non négligeable aussi, mais La Horde du Contrevent est un exemple évident.
Mais en ce qui concerne La Horde, d'aucuns te répondront que ce n'est pas de la SF...
Je ne cèderai pas sur ce point.

Mais je le remplace illico par Surface de la planète, cas intéressant parce que l'expérimentation formelle est justifiée par la thématique du roman.
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Celle là, je l'attendais.Shalmaneser a écrit :Oh, il y en a plein d'autres.bormandg a écrit :Côté anglophones, je citerais aussi Simmons.Shalmaneser a écrit : Or, Brunner, Gibson, Delany, pour ne citer que ces trois-là, me paraissent accorder aux enjeux liés à la langue - et au jeu linguistique - une place prépondérante. Et ce constat peut être élargi à de nombreuses oeuvres de SF, y compris de langue française.
Côté français, la liste est non négligeable aussi, mais La Horde du Contrevent est un exemple évident.
Mais en ce qui concerne La Horde, d'aucuns te répondront que ce n'est pas de la SF...

Ceci étant, l'intelligensia "germanopratine" du Fouquet's et de Neuilly (parce que la rive gauche c'est démodé, mon cher!) te fera remarquer que la preuve que ce n'est pas de la littérature, c'est que c'est paru en Folio SF.

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Arf, la géographie de Paris a bien changé, depuis que j'en suis parti...bormandg a écrit : Ceci étant, l'intelligensia "germanopratine" du Fouquet's et de Neuilly
De mon temps, Saint-Germain des Prés était dans le 6ème, le Fouquet's sur les Champs, et Neuilly à Neuilly...
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Il va falloir que tu m'invites à Neuilly ou au Fouquet's pour que nous puissions vérifier ensemble la fiabilité de cette info.bormandg a écrit : Ceci étant, l'intelligensia "germanopratine" du Fouquet's et de Neuilly (parce que la rive gauche c'est démodé, mon cher!) t(e fera remarquer que la preuve que ce n'est pas de la littérature, c'est que c'est paru en Folio SF.

François - http://malioutine.overblog.com/
La liste est non négligeable, mais pas si importante non plus, et j'ai tendance à penser que des textes comme "Surface" sont accpetés par les lecteurs de SF le plus souvent comme des "curiosités", comme le membre de la famille un peu bizarre, qu'on aime bien, mais que l'on ne serait pas ravi d'avoir à dîner tous les soirs. Je ne suis pas non plus très persuadé que la critique légitimante US fasse une si grande part que ça à la SF "bien écrite" (pas sûr qu'un Brunner soit fêté comme un grand écrivain, par exemple). Situation peut-être un peu meilleure en Angleterre? Je ne sais pas... On revient à un problème (de plus!) pas si clair que ça, qui est la définition de ces fameux prescripteurs qui opéreraient le déni. On a évoqué la BD (qui n'est pas un genre, on est d'accord!). Plus de déni, dit-on. Mais moi qui suis un regardeur de télé (en clair et publique) assez considérable, si je vois pas mal d'émissions où on parle de livres et d'écrivains (si!), à bien y réfléchir, je n'y vois pas tant que ça d'émissions qui parlent de BD (sauf quand est signalé un truc genre "le dernier Astérix" ou "le dernier Bilal"). La "véritable" critique est totlalement absente. La situation est meilleure dans la presse écrite, c'est vrai. Meilleure, mais ce n'est pas si extraordinaire, la vrai critique n'est pas si développée que ça.Shalmaneser a écrit : Ma question portait, plutôt que sur les problèmes (toujours bien réels, et communs à tous les genres) de traduction, sur un préjugé qu'il me semble avoir souvent vu à l'oeuvre ici et ailleurs : la SF ne s'intéresserait pas à la langue, ne la considérerait que comme un viatique. Tout ce que la SF demanderait à la langue, c'est d'être le vecteur transparent d'un message, comme dans le discours scientifique. Or, Brunner, Gibson, Delany, pour ne citer que ces trois-là, me paraissent accorder aux enjeux liés à la langue - et au jeu linguistique - une place prépondérante. Et ce constat peut être élargi à de nombreuses oeuvres de SF, y compris de langue française.
D'ailleurs, Le Navire, au niveau "comment je m'y retrouve en BD?", il y aurait pas mal à dire aussi, sur le sort du malheureux qui voudrait se remettre à en lire 20 après... ça me semble un foutoir hallucinant... Que font les fameux prescripteurs, gardiens et promoteurs de la vraie culture?
Oncle Joe
il me semble qu'ils font la même chose pour la BD que pour la littérature (ça, on peut comparer...) : ils commentent et font du battage autour des succès commerciaux (titeuf et marc lévy), ils encensent des oeuvres qui semblent un peu fouillées (taniguchi et mac carthy), ils consacrent le même corpus de valeurs sûres à répétition (tintin et proust).Lensman a écrit : Que font les fameux prescripteurs, gardiens et promoteurs de la vraie culture?
Oncle Joe
Et ils laissent au temps le soin de décider qui gagne, tout en prenant l'air de savoir déjà le résultat.
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- Enregistré le : jeu. oct. 11, 2007 2:11 pm
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Donc, selon vous, il y aurait deux camps bien distincts qui s'affronteraient ?silramil a écrit :il me semble qu'ils font la même chose pour la BD que pour la littérature (ça, on peut comparer...) : ils commentent et font du battage autour des succès commerciaux (titeuf et marc lévy), ils encensent des oeuvres qui semblent un peu fouillées (taniguchi et mac carthy), ils consacrent le même corpus de valeurs sûres à répétition (tintin et proust).Lensman a écrit : Que font les fameux prescripteurs, gardiens et promoteurs de la vraie culture?
Oncle Joe
Et ils laissent au temps le soin de décider qui gagne, tout en prenant l'air de savoir déjà le résultat.
C'est drôle, ça me rappelle le débat d'à côté, au début du thread : la Fantasy est-elle manichéenne ?
...
Je vois de nombreux contre-exemples, déjà cités par Lem, qu'on préfère apparemment considérer comme des phénomènes marginaux, plutôt que comme les signes avant-coureurs d'un changement, sur lesquels on pourrait s'appuyer. Pourquoi tient-on tellement à ce que la SF soit considérée comme une culture "underground" ?
Modifié en dernier par Shalmaneser le lun. nov. 30, 2009 12:41 pm, modifié 1 fois.
François - http://malioutine.overblog.com/
J'ai plutôt l'impression que, au lieu de deux camps, il y a maintenant plusieurs camps mais qui ne jouent plus au même jeu (et ça ne pose pas de problème d'appartenir à plusieurs camps en même temps, c'est ce qu'il faut bien comprendre). La notion d'"underground" aurait, d'après moi, tendance à s'estomper (dans son côté "opposition officielle" à à la culture dominante), non pas parce ce que ces fameux prescripteurs de la culture officielle le prendrait plus ou moins tout en compte sérieusement, mais parce que ces différentes cultures fonctionnent de plus en plus de manière autonomes, parfois pratiquement indépendamment (indépendantes ne signifiant pas a absence d'influence et d'interaction, mais signifiant qu'il n'y a plus d'instance de légitimation commune ).Shalmaneser a écrit :
Donc, selon vous, il y aurait deux camps bien distincts qui s'affronteraient ?
C'est drôle, ça me rappelle le débat d'à côté, au début du thread : la Fantasy est-elle manichéenne ?
...
Je vois de nombreux contre-exemples, déjà cités par Lem, qu'on préfère apparemment considérer comme des phénomènes marginaux, plutôt que comme les signes avant-coureur d'un changement, sur lesquels on pourrait s'appuyer. Pourquoi tient-on tellement à ce que la SF soit considérée comme une culture "underground" ?
D'où ma question de bien savoir ce que l'on entend par ces instances de légitimation (mon obsession pénible de bien définir les choses, si on veut se lancer dans des démonstrations) , et où, et quand, si leur sens est le même que celui de 1950, par exemple.
Ne sommes nous pas en train de nous interroger sur le fait qu'un joueur soit rejeté d'une partie d'un jeu... qui n'existe plus?
Oncle Joe
Modifié en dernier par Lensman le lun. nov. 30, 2009 11:16 am, modifié 3 fois.
Un petit exemple anecdotique, je vous l'accorde, de dilution (!) des instances: cette multiplication furieuse, délirante, de prix dans toutes les activités culturelles imaginables, prix dirigés par les groupes les plus invraisemblables (du très sympa au farfelu, en passant par le grotesque). Tout le monde se sent "compétant", pour juger de la qualité d'une production culturelle, l'autorité légitimante est complètement perdue de vue, au moins dans sa composante compétence culturelle. Je ne parle pas d'"underground", là...
Oncle Joe
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- Roland C. Wagner
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- Enregistré le : jeu. mars 23, 2006 11:47 am
Donc, selon toi, tout ce qui ne rentre pas dans la culture officielle est "underground" ?Shalmaneser a écrit :Pourquoi tient-on tellement à ce que la SF soit considérée comme une culture "underground" ?
Genre les mangas ou les films d'horreur ?
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
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