N'est-ce pas du plutôt à la connaissance de sa mort prochaine ? Un effort ultime pour créer un tout cohérent ?Lensman a écrit : ("Moi, Asimov, je suis assez malin, grâce à quelques pirouettes, pour donner une cohérence à tout ça, j'en fais le pari!").
Derniers livres lus
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Après des années de cérémonie du Thé, il n’y a rien de meilleur que de vomir de la Bière.
- jlavadou
- Messages : 2284
- Enregistré le : ven. févr. 10, 2006 9:40 am
- Localisation : La Garenne Colombes
- Contact :
Il me semble en effet que c'est ce qui est avancé dans la préface (ou postface) de l'édition Omnibus, mais je ne l'ai pas sous les yeux pour vérifier...rmd a écrit :N'est-ce pas du plutôt à la connaissance de sa mort prochaine ? Un effort ultime pour créer un tout cohérent ?Lensman a écrit : ("Moi, Asimov, je suis assez malin, grâce à quelques pirouettes, pour donner une cohérence à tout ça, j'en fais le pari!").
N'exagérons rien, l'oeuvre d'Asimov, toute intéressante qu'elle soit, n'est pas destinée à guider l'humanité pour les millénaires avenir... comme dans la fiction!rmd a écrit :N'est-ce pas du plutôt à la connaissance de sa mort prochaine ? Un effort ultime pour créer un tout cohérent ?Lensman a écrit : ("Moi, Asimov, je suis assez malin, grâce à quelques pirouettes, pour donner une cohérence à tout ça, j'en fais le pari!").
Maintenant, si Asimov a fait ça pour énerver les râleurs comme moi, je dois admettre que c'est assez drôle...
Oncle Joe,
La dernière phrase de mes bibliothèques pleines de fantomes:
Les livres de ma bibliothèque sont comme les maisons anciennes,lourdes la la présence des hommes et des femmes y ayant vécu dans le passé , avec leur lot de joies et de souffrances , d amours et de détestations , de surprises et de déceptions , d espoirs et de résignations. A la réflexion , je n ai jamais habité que de vieilles maisons ...
Les livres de ma bibliothèque sont comme les maisons anciennes,lourdes la la présence des hommes et des femmes y ayant vécu dans le passé , avec leur lot de joies et de souffrances , d amours et de détestations , de surprises et de déceptions , d espoirs et de résignations. A la réflexion , je n ai jamais habité que de vieilles maisons ...
L absence de preuves n est pas une preuve d absence
-
- Messages : 1991
- Enregistré le : sam. févr. 03, 2007 11:20 pm
- Localisation : perdu dans la métaphysique
- Contact :
Les Tours de Samarante, de Merjagnan.
Je me joins au choeur de louanges qui avait accompagné la sortie du livre: c'est vraiment très bien.
Je me joins au choeur de louanges qui avait accompagné la sortie du livre: c'est vraiment très bien.
Bruno - http://systar.hautetfort.com
Fini le "Châeau d'Outrenuit", troisième et dernier roman de Kane par Karl Edward Wagner (Luned'encre); Tout simplement grandiose.
Si j'aime beaucoup la Fantasy, je suis généralement très déçu voire même affligé par les trois quarts de ce que j'en lis actuellement, et j'en lis donc de moins en moins. Mais Kane est une énorme claque. Tout aussi novateur que Conan à son époque, je le place désormais dans mes incontournables.
Si j'aime beaucoup la Fantasy, je suis généralement très déçu voire même affligé par les trois quarts de ce que j'en lis actuellement, et j'en lis donc de moins en moins. Mais Kane est une énorme claque. Tout aussi novateur que Conan à son époque, je le place désormais dans mes incontournables.
Je lis Le Styx coule à l'envers, de Dan Simmons, même s'il n'est pas trop en odeur de sainteté en ce moment. C'est mon premier livre de l'auteur, mais j'accroche bien. Simple à lire sans être simpliste, noir, romantique, dérangeant... Et puis des touristes qui s'amusent à rejouer la guerre du Vietnam, fallait oser.
« J’ai un projet, devenir fou. »
Charles Bukowski
Charles Bukowski
Meddik de Thierry Di Rollo.
Lu d'une traite. Ca fait mal. Dur mais splendide. Une descente sans garde fou dans les méandres gris sales de l'homme. Froid, direct, sans excuse et sans jugement. Un grand roman mais un voyage éprouvant. Marquant.
Comment on dit "maman" ?
J'ai vu un couple et leurs deux enfants debout sur la montagne d'ordures. Je les ai vus essayer de s'enfuir à l'approche du fossoyeur.
La mère tenait son plus jeune enfant dans ses bras. Elle tentait d'échapper à l'aspiration. Mais je les ai vus mourir. Tous les quatre.
Alors, de quelle manière le petit a dit "maman" juste avant qu'il ne soit broyé par l'avion-baleine?
Lu d'une traite. Ca fait mal. Dur mais splendide. Une descente sans garde fou dans les méandres gris sales de l'homme. Froid, direct, sans excuse et sans jugement. Un grand roman mais un voyage éprouvant. Marquant.
Comment on dit "maman" ?
J'ai vu un couple et leurs deux enfants debout sur la montagne d'ordures. Je les ai vus essayer de s'enfuir à l'approche du fossoyeur.
La mère tenait son plus jeune enfant dans ses bras. Elle tentait d'échapper à l'aspiration. Mais je les ai vus mourir. Tous les quatre.
Alors, de quelle manière le petit a dit "maman" juste avant qu'il ne soit broyé par l'avion-baleine?
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)
- bormandg
- Messages : 11906
- Enregistré le : lun. févr. 12, 2007 2:56 pm
- Localisation : Vanves (300 m de Paris)
- Contact :
Viens de me faire une petite anthologie des Pohl (Carol et Fred), Science Fiction discoveries, qui date de 1976; avec une (jolie) nouvelle de GRR Martin, d'autres très réussies de Robert Sheckley, Fred Saberhagen, Roger Zélazny, Doris Piserchia et deux inconnus, et une novella qui, elle, m'a parue totalement dénuée d'intérêt, d'une auteur "mainstream" connue par ailleurs écrivant ici sous un autre pseudonyme.
Et là je m'offre avec délices un recueil de nouvelles de Eric Frank Russel, déniché chez Shakespeare and Co.... Encore un auteur insuffisamment publié (ou republié, pour les rares oeuvres déjà traduites) en France.
Et là je m'offre avec délices un recueil de nouvelles de Eric Frank Russel, déniché chez Shakespeare and Co.... Encore un auteur insuffisamment publié (ou republié, pour les rares oeuvres déjà traduites) en France.

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
- thomasday
- Messages : 486
- Enregistré le : mar. févr. 24, 2009 1:44 pm
- Localisation : Extrême-sud de la Picardie (près de la crème)
C'est le seul roman de Di Rollo que je n'ai pas lu... Je vais le mettre dans ma PAL.gutboy a écrit :Meddik de Thierry Di Rollo.
Lu d'une traite. Ca fait mal. Dur mais splendide. Une descente sans garde fou dans les méandres gris sales de l'homme. Froid, direct, sans excuse et sans jugement. Un grand roman mais un voyage éprouvant. Marquant.
TD
George Saunders, "Grandeur et décadence d'un parc d'attractions", La Noire, Gallimard, 2001.
7 nouvelles et/ou novellas dans une ambiance post-apo, la plupart mettant en scène des narrateurs travaillant dans le fameux parc d'attractions. La plus grosse baffe que je me suis prise depuis longtemps. Comme si Lansdale, Palahniuk, Chris. Moore et Mauméjean (pour le parc, tiens ) avaient synthétisé leurs talents. Eclat de rire glauque à chaque paragraphe. Extrait : premières lignes de "Le PDG de 200 kilos" : "A midi, un nouveau chargement de ratons laveurs est arrivé. Claude les emmène dehors et les exécute à grands coups de démonte-pneu."
Et en route pour la joie...
7 nouvelles et/ou novellas dans une ambiance post-apo, la plupart mettant en scène des narrateurs travaillant dans le fameux parc d'attractions. La plus grosse baffe que je me suis prise depuis longtemps. Comme si Lansdale, Palahniuk, Chris. Moore et Mauméjean (pour le parc, tiens ) avaient synthétisé leurs talents. Eclat de rire glauque à chaque paragraphe. Extrait : premières lignes de "Le PDG de 200 kilos" : "A midi, un nouveau chargement de ratons laveurs est arrivé. Claude les emmène dehors et les exécute à grands coups de démonte-pneu."
Et en route pour la joie...
- thomasday
- Messages : 486
- Enregistré le : mar. févr. 24, 2009 1:44 pm
- Localisation : Extrême-sud de la Picardie (près de la crème)
Pour moi le must c'est La Profondeur des tombes / La Lumière des morts.Papageno a écrit :Du coups, je vais mettre d'autres livres de Thierry Di Rollo dans ma pile - c'est sur et certain!
Le petit recueil chez actu-SF n'est pas mal non plus, dans le sens où il montre d'autres facettes du talent de l'auteur.
TD
Plus les lecteurs de Di Rollo seront nombreux, mieux ça ira... ce type a une plume et une personnalité extêmement fortes, encore reconnues par trop peu de gens. Grâce a lui, on sait que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue, mais il le dit si bien que, finalement, on retarde un peu l'échéance, histoire de lire un autre Di Rollo.
Ceux qui croient que noir c'est noir devraient lire du Di Rollo. Ils verront que noir, c'est beaucoup plus que noir.
Oncle Joe
Ceux qui croient que noir c'est noir devraient lire du Di Rollo. Ils verront que noir, c'est beaucoup plus que noir.
Oncle Joe
Pas lu La lumière des morts (du coup ça ne devrait pas tarder). La profondeur des tombes est à la fois plus noire et moins terrible que Meddik. La deuxième partie de La Profondeur, totalement surréaliste dans son coté supervoirs invincibles, ainsi que l'ensemble de la société qui y est décrite permette encore un peu au lecteur de prendre une certaine distance par rapport à la noirceur du roman.thomasday a écrit : Pour moi le must c'est La Profondeur des tombes / La Lumière des morts.
Meddik est plus crédible, beaucoup plus proche de notre société quotidienne. Il me semble qu'on y est plus à l'aise dans le sens "plus familier". La prise de distance est beaucoup plus difficile, voire impossible.
C'est ça qui fait mal à mon avis.
Le héros, enfin le protagoniste principal, est profondément humain. Une fois qu'il a compris (ou décidé) que le but premier (final) de chacun est la mort, il en devient un pourvoyeur méthodique. Il assume son choix, et c'est ce qui le rend terrible. Il adapte son idéologie à cette seule fin: trouver celle qui permet d'aller au plus efficace dans la recherche de la mort pour le plus grand nombre.
C'est assez fascinant.
Le héros s'appelle Stolker (stalker?) et le nom de son père - Blöm Stolker- rappelle forcément celui du "père" de Dracula, Bram Stoker.
Modifié en dernier par gutboy le lun. mars 02, 2009 8:12 pm, modifié 1 fois.
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)