Rêves de Gloire - R.C. Wagner
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
j'adore les points d’encrages [donnés] au lecteur ^^jerome a écrit :La chronique de Lhisbei.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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- bormandg
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S'ils sont à l'encre sympathique, ça va.MF a écrit :j'adore les points d’encrages [donnés] au lecteur ^^jerome a écrit :La chronique de Lhisbei.

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
elle est mimi cette faute. pour la peine je vais laisser comme ça
euh non en fait je ne peux pas laisser comme ça. merci d'avoir signalé la coquille; je vais en profiter pour corriger l'accord désaccordé

euh non en fait je ne peux pas laisser comme ça. merci d'avoir signalé la coquille; je vais en profiter pour corriger l'accord désaccordé
Malheureusement, les progrès de la science sont souvent comme une hache dans les mains d’un criminel pathologique - Albert Einstein
- Soslan
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Je plussoie.Lensman a écrit :A part ça, fort belle critique...
"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)
http://karelia.over-blog.com/
Et pour ne pas faire que ma propre promo :
http://musardises.moonfruit.fr/
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Plusieurs impressions -car il s'agit pour ma part d'une lecture impressionniste , au même titre que l'école picturale du même nom- qui me viennent en vrac après le temps de la réflexion .
D'abord , au sujet de la polyphonie de la narration -qui , sans vouloir fournir aucun troll , me semble un sacré tour-de-force littéraire- , elle m'a paru surtout servir le thème du double , que ce soit entre le mélangeur forcené de Biarritz et le "Prophète" , entre la miss rouquine et la blonde ( au point que seuls les prénoms de leurs amants me permettaient parfois de les distinguer) ou entre le narrateur et son père , tous , finalement , convergeant vers une voie unifiée .
Ensuite , ce curieux sentiment d'apaisement à l'égard de ce que j'avais toujours considéré comme une saloperie , cette guerre dont tous le anciens-combattants que j'avais rencontrés ne voulaient jamais parler , ou alors par jurons ou allusions pleines de fiel , au point que lorsqu'ils se réunissaient près de mon atelier , ils ne l'évoquaient que pour invoquer la mémoire de ceux qui étaient tombés et jamis les faits-d'armes .
Enfin , l'uchronie musicale . je suis un lecteur immersif et n'ai pas pour habitude d'analyser ce que je lis mais je ne me rappelle pas avoir lu une seule fois le mot "jazz" dans le bouquin ; alors , Roland , est-ce volontaire ? Vian est cité à plusieurs reprises mais jamais comme jazzman ; ton uchronie , elle gomme le jazz ?!
D'abord , au sujet de la polyphonie de la narration -qui , sans vouloir fournir aucun troll , me semble un sacré tour-de-force littéraire- , elle m'a paru surtout servir le thème du double , que ce soit entre le mélangeur forcené de Biarritz et le "Prophète" , entre la miss rouquine et la blonde ( au point que seuls les prénoms de leurs amants me permettaient parfois de les distinguer) ou entre le narrateur et son père , tous , finalement , convergeant vers une voie unifiée .
Ensuite , ce curieux sentiment d'apaisement à l'égard de ce que j'avais toujours considéré comme une saloperie , cette guerre dont tous le anciens-combattants que j'avais rencontrés ne voulaient jamais parler , ou alors par jurons ou allusions pleines de fiel , au point que lorsqu'ils se réunissaient près de mon atelier , ils ne l'évoquaient que pour invoquer la mémoire de ceux qui étaient tombés et jamis les faits-d'armes .
Enfin , l'uchronie musicale . je suis un lecteur immersif et n'ai pas pour habitude d'analyser ce que je lis mais je ne me rappelle pas avoir lu une seule fois le mot "jazz" dans le bouquin ; alors , Roland , est-ce volontaire ? Vian est cité à plusieurs reprises mais jamais comme jazzman ; ton uchronie , elle gomme le jazz ?!
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
- Roland C. Wagner
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Non. Le mot jazz apparaît dès le premier chapitre, et il est même question de Maurice El Medioni.
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)
الكاتب يكتب
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Bon, tous ces commentaires (et le n°14 du palais des déviants que je conseille au passage, avec plus d'une heure d'interview de Roland C Wagner !) m'ont convaincu d'acheter le gros bouquin. Et je ne regrette pas. Sous le gros pavé, une plage superbe, quoi. Et la B.O. vaut le coup ! A se demander si Jim Morrisson n'a pas traîné vers la Pointe Pescade "dans les Soixante". Je me suis demandé si c'était une utopie, une uchronie, un polar, mais c'est tout simplement un p... de bon roman avec un sacré souffle !
Votez Ferris F. Fremont !
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- Enregistré le : jeu. févr. 11, 2010 9:44 pm
Jolie chronique du roman à la RTBF par Michel Dufranne à :
http://www.rtbf.be/tv/revoir/detail_liv ... 100-000-PR
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- bormandg
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Personne n'en a parlé: il y a une (très courte) critique de Philippe Hupp dans le Nouvel Observateur du 15 Septembre (pas encore sur le site).
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."